Dimanche 20 novembre 7 20 /11 /Nov 12:41

 

 Salut les filles! 

Eh oui ! Je suis encore en vie ! Sous la pression d'Aby j'ai enfin réussi à terminer ce chapitre que je traine depuis juillet ! Victoire ! 

Donc, voilà (enfin) un nouveau chapitre de Sensitiv' ! 

Juste pour info, les alfajores sont des petits biscuits secs fourrés à la crème de lait (c'est dé-li-cieux !), vous pouvez même trouver des photos sur google ^^

 

 

 

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Il tendit donc sa tasse à son hôte qui la déposa dans le lave vaisselle sous lévier. Quelques minutes plus tard ils étaient déjà dans la voiture de Dante et filaient vers le centre historique. La journée passait lentement mais ne devait pas être spécialement éprouvante. Le photographe se contentait de prendre des clichés de lui sans réellement se faire remarquer Il était plus une ombre dans le paysage quun personnage à part entière de la scène. Néanmoins, Andrès ne savait plus vraiment où se mettre. Déambuler un peu partout en ville suivi dun mec qui vous prenait en photo sous toutes les coutures il y avait mieux pour se sentir à laise. Il se retrouvait à jeter des regards gênés aux passants qui les regardaient curieusement. Priant pour que la fin soit proche mais, les coups d’oeil suppliants qu’il lançait par moment à Dante restaient sans réponse. Peut-être qu’il ne les remarquait même pas d’ailleurs… 

 

La chose la moins agréable de la journée fut tout de même la température ambiante, devenue insupportable quand les rayons du soleil eurent changé de trajectoire pour se poser droit sur lui. Il ne devait pas faire loin de trente degrés et Andrès subissait, outre les regards curieux ou réprobateurs des passants, la chaleur solaire de pleine face. Il nen pouvait plus. La sueur lui dégoulinait désagréablement le long du dos et il avait de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts, même assis sous les arcades de la place d'Armes. Laprès midi semblait sétirer sur un nombre dheures improbables et de plus en plus élevé. Sans réfléchir davantage, il roula sur le dos pour aller se mettre à labri derrière la colonne. Adossé contre le mur, il se permit de respirer profondément, sa tête tournait un peu trop vite pour lui. Nentendant pas Dante râler de son subit changement de position, il se retourna lentement pour se rendre compte que le photographe avait tout bonnement disparu. Eh bien, ça aurait été plus court que ce quil avait imaginé… 

Mais, pour lheure, Andrès était plus occupé à garder son esprit au-delà des limites de sa conscience. A moitié affalé sur le bitume, la tête appuyée contre la colonne, il se disait que les violents changements de température nétaient décidément pas pour lui. Le jeune homme ne tenait pas à faire un malaise en plein Lima mais ne put sempêcher de fermer les yeux. Il se sentait partir et cétait plutôt mauvais signe. Son crâne devenait de plus en plus lourd. Il aurait dû avaler quelque chose en se levant au lieu de ne se contenter que dun café. Et le petit encas du midi ne lavait apparemment pas sustenté.

 

- Hey ! Réveille-toi ! 

 

Andrès sentit quelque chose de froid courir le long de son cou avant de se poser sur son visage. Cétait agréable

 

- Andrès, ça va ?

 

Il fronça un peu les paupières avant de les ouvrir sur Dante. La seule chose quil réussissait à entrapercevoir à travers les contours flous de sa vision, étaient juste deux prunelles dun vert pâle à tomber. Ce genre de couleur quon ne pense jamais voir en tant quiris. Une sorte de vert deau pastel mais intense à la fois. Classe. 

Il le redressa dun bras contre le mur tout en maintenant une bouteille deau fraîche sur la peau de son modèle. Voyant quil revenait à lui, il lui tendit la bouteille quAndrès prit pour se désaltérer

 

- Merci

- Tiens, il ny avait plus que ça à la boulangerie. Cest mieux que rien jimagine

 

Andrès saisit le petit sachet blanc quil lui tendait, louvrit et découvrit une poignée dAlfajores. Il retint un sourire de justesse. Cétait ses pâtisseries préférées mais il ne tenait pas à ce que son hôte puisse penser quil lui était plus que gré de son geste. Le jeune homme se contenta donc den engloutir calmement quelques uns, le sucre aidant, sa tête sétait arrêtée de tourner façon carrousel

 

- Cest quoi le concept de vos photos ? Demanda-t-il, tant pour meubler la conversation que par curiosité. Parce que jai du mal à saisir le fait quon ait envie de photographier un SDF, ça na rien de très glamour.

 

Dante esquissa un sourire.

 

- On ne fait pas des photos pour ce soit glamour. A part dans la mode, cela va de soi. On fait des photos pour saisir quelque chose de fugace, une chose à laquelle on ne ferait pas forcément attention ordinairement, après chacun aura sa propre opinion, mais, personnellement cest le regard qui mattire. On peut y lire tellement de choses que cest un sujet plus quintéressant. Une banale photo peut devenir captivante si le regard y est intense et parle de lui-même. Bien sûr, il ny a pas que ça, une bonne composition joue beaucoup également. Pour en revenir à ta question, en te proposant ce job,je navais pas didée précise en tête. A force de passer devant toi chaque jour, tu mas juste intrigué

- Intrigué ?

- Tu étais dans une misère noire, pourtant ton regard était étrangement déterminé. Jai juste eu envie de te photographier

 

Andrès fixa le vide un moment, ne sachant quoi dire. Cétait vrai quil navait jamais lâché prise, à part les quelques jours avant que Dante ne vienne le chercher. Mais ça ne changeait rien au fait quil ne réussissait pas à saisir le désir qui pouvait pousser le photographe à vouloir immortaliser quelque chose de laid. La misère nétait pas des plus reluisantes

 

- Très bien, même si je narrive pas vraiment à comprendre tout ça, pourquoi la laideur vous attire-t-elle tant ?

- Tu trouves que lespoir est laid ? 

- Non mais… 

 

Le jeune homme fronça les sourcils et jeta un regard circonspect à ses frusques à moitié déchirées, puis, lança un regard interrogateur vers son interlocuteur, qui sourit. Andrès fut quelque peu surpris, cétait peut-être bien la première fois quil le voyait sourire. Même si cétait à ses dépends, il ne put sempêcher de penser que le sourire lui allait mieux que cet espèce de rictus moqueur quil avait lhabitude dafficher continuellement

 

- Ce n’est pas la condition d'une personne qui la rend laide

 

Facile à dire pour quelquun qui shabillait chez Dolce & Gabbana Quand on avait en permanence de vieilles fringues décharnées sur le dos, on avait une vision nettement moins positive

 

- Allez viens, rentrons. Il commence à être tard. Annonça Dante en se relevant

 

Durant le temps quils avaient discuté, il navait pas remarqué que son hôte sétait installé à ses côtés. Il nétait pourtant pas le genre dhomme quil voyait sasseoir par terre dans la rue. Encore moins à côté dun SDF Andrès nétait pas le genre de personne à aimer les préjugés, pourtant, les siens semblaient perdurer question de société sans doute.Néanmoins, il tiqua. Dante nétait réellement pas le genre de personne à sasseoir dans la poussière, au bord dun trottoir jonchés de chewing gum usagés, de déchets en tous genre et sentant la pisse à plein nez. De toute façon, qui létait ? Ça navait rien dagréable pour personne. Mais cela jurait totalement avec lorgueil flagrant du photographe. Il était le genre de personne à pouvoir s’asseoir partout et surtout n’importe où sans perdre une once de classe. Dégueulasse. 

Andrès se releva et le suivit jusquà sa voiture

 

- Et après ? Demanda-t-il, une fois le véhicule en circulation.

- Après quoi ? 

- Quelle sorte de photos vous voulez ? Je pourrai prendre une douche ou je suis sensé rester un pouilleux bien crasseux jusquà ce que vous vous en lassiez ?

- Tu pourras te laver mais, si tu pouvais éviter de te raser, ça serait un plus

- Pourquoi ?

- Je me suis laissé gagner par un concept d« évolution ». Il faut donc que ce soit lent et progressif

 

Le jeune homme le fixa un instant, le regard vide, presque bovin. Soit, Dante était quelque peu dérangé du bocal mais,cela ne lempêcherait pas de dormir dans un lit confortable. Cest une des raisons qui le poussa à ne faire aucun commentaire

 

Par Deadly - Publié dans : Sensitiv' Photograph' (Gay) [en cours] - Communauté : A l'ombre des romances...
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Vendredi 25 novembre 5 25 /11 /Nov 17:40

 

Seulement un commentaire sur le dernier chapitre ? Je suis un peu déçue. M'enfin, voilà la suite :) 

Juste, si vous aimez les Fanfics HPDM allez lire A quoi rêvent les Anges ? S vous n'aimez pas aussi d'ailleurs. Elle est démente !

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Une fois chez Dante, il ne perdit pas son temps en formules de politesse ou quoique ce soit de pompeux et se rua pratiquement dans la salle de bain

Leau brûlante qui courait sur sa peau lui arracha un soupir dextase. Cétait bon. Très bon même. Et la merveilleuse odeur de shampoing dans ses cheveux était sensationnelle. La douceur de la mousse du savon sur son corps était délicieuse. Combien de temps cela faisait-il quil navait pu goûter aux joies que procure une bonne douche ? 

En sortant de là, il hésita néanmoins devant une pile de serviettes propres avant dhausser les épaules et den attraper une. Le photographe ne piquerait pas une crise pour une malheureuse serviette, si ? Il se sécha en appréciant la douceur du coton et enroula le bout de tissus autour de ses hanches. Il observa un instant son reflet dans le miroir embué. Ce nétait pas exceptionnel mais, cétait mieux que rien.

 Andrès se dirigea vers sa chambre en se disant, avec désespoir, quil allait devoir remettre ses vêtements sales. Il navait pas vraiment pensé à ça Il grimaça et savança vers son lit. Apparemment son hôte y avait pensé avant lui, puisquun pantalon de coton et un tee-shirt sombres trônaient fièrement sur la couette. Une sorte de pyjama certainement. Avec joie il découvrit même une brosse à dents neuve ! Finalement, Dante nétait peut-être pas que ce connard égocentrique et sadique quil croyait ? Ce gars était définitivement très difficile à cerner. Haussant les épaules, il revêtit le pantalon et hésita devant le tee-shirt, il faisait plutôt lourd, mais, par esprit de politesse, il décida de passer également le haut

 

Quand une délicieuse odeur chaude et attirante de nourriture flotta dans lair, le tirant de ses réflexions, il descendit. Il était sans doute lheure du dîner. Andrès se figea néanmoins sur la dernière marche quand des éclats de rire lui parvinrent du rez-de-chaussée, ainsi que des bribes de conversations en anglais et des accents de voix féminins. Recevait-il quelquun ? Le jeune homme passa nerveusement une main dans sa barbe de quelques jours, il nétait pas, ce quon pouvait qualifier de « présentable » devant une dame. Il savança tout de même jusquà lentrée de la cuisine, déjà baignée des lueurs orangées de la déchéance solaire. Il était plus tard que ce quil avait cru. Il se posta dans lembrasure de la porte, ni trop visible, ni invisible, et vit Dante rire. Il naurait presque jamais cru ça possible. Il avait lair si renfermé sur lui-même, si cynique et blasé Cen était pratiquement effarant de le voir ainsi

La seule chose quil voyait de là où il se trouvait, était une longue cascade de boucles rousses. Ainsi, la personne qui avait réussi lexploit de dérider ce vieux cynique était une femme. Elle était menue et pas très grande mais, toute en courbes. La jeune femme se retourna et il reconnu celle qui lui avait offert un repas quelques jours auparavant. Elle lui avait paru plus grande la dernière fois, quoique le panorama depuis le bord dun trottoir fût loin dêtre objectif. Preuve en était de son mètre soixante

 

- Ahem. Se racla-t-il la gorge afin de montrer sa présence. Bonsoir.

 

Dante leva les yeux sur lui et eut un mouvement de tête instinctif vers sa compagne qui avait chaleureusement répondu à son salut

 

- Hey ! Salut ! Alors cest toi Andrès ? Sexclama-t-elle en lexaminant sous toutes les coutures. Bon choix ! Lança-t-elle à Dante, lœil pétillant. Mais tu as toujours eu bon goût

 

Andrès leva un sourcil. Dante ouvrit la bouche pour répliquer mais fut coupé dans son élan par lenthousiasme débordant de son amie

 

- Moi cest Abby ! Poursuivit-elle en lui tendant une petite main parfaitement manucurée

 

Le jeune homme ouvrit des yeux ronds avant de comprendre et de la lui serrer.

 

- Je suis heureuse de te voir en meilleur état que la dernière fois !

 

Il hocha simplement la tête, ne sachant réellement que répondre. Levant la tête vers son hôte, il vit son sourire moqueur saffaiblir très légèrement quand il croisa le regard flou et perdu de son modèle

 

- Laisse le un peu respirer Abby, tu lintimides

 

Elle se tourna vers lui, un sourcil haussé.

 

- Comment veux-tu que jintimide qui que ce soit avec mon gabarit ? 

- Tu es trop... surexcitée ?  

 

La jeune femme fit la moue une seconde avant de se tourner vers un Andrès un peu perdu

 

- Tu as faim ?

- Euh oui.

- Très bien ! Parce que jai fait à manger pour un régiment ! 

 

Andrès avait décroché. Il ne comprenait plus trop ce qui se passait dans cette maison et ne parvenait pas à savoir sil avait loupé un wagon ou le train entier

Abby avait lair plutôt cool mais, elle nétait  pas venue juste pour faire la cuisine, si ?

 

- Ta chambre te plaît ? 

 

Andrès leva les yeux de son assiette, où ses épinards se disputaient avec une escalope de dinde un peu trop cuite, pour les poser sur Abby. Si sa chambre lui plaisait ? Du moment quil dormait dans un lit et ne souffrait ni de la chaleur ni du froid, il nétait pas difficile.

 

- Oui, oui.

- Tu vois ! Je tavais dit que ces photos saccordaient parfaitement à la déco ! Senthousiasma la jeune femme en sadressant à Dante

 

Il ne lui répondit que par un vague bruit à mi-chemin entre le grognement et le soupir.

 

- Et toi Andrès ? Quen penses-tu ? 

 

Les photos Les photos Ah Ces photos là ?

Il piqua un fard monstrueux et accrocha son regard sur les rideaux pâles encadrant la baie vitrée du fond pour ne pas se remémorer le stetson

 

- Hum Eh bien Elles sont Elles sont

 

Il croisa le regard amusé de Dante et ses joues se consumèrent instantanément. Mauvaise idée. Les rayons de Lune, baignant le salon dune teinte bleutée, devinrent vite très intéressants

 

- Très bien. Acheva-t-il rapidement en replongeant le nez dans son dîner

 

Dante lexamina un instant puis, son expression sacheva dans un sourire énigmatique.

 

- Bon, jai encore pas mal de boulot alors je vous laisse. Ne vous couchez pas trop tard. Surtout toi Andrès, je ne veux pas que tu aies les traits tirés et des cernes demain !

 

Il tira sa chaise avec grâce et se leva sans un bruit, avant de disparaître

 

- Et voilà ! Il va encore rester enfermé dans son labo jusquà pas dheure ! 

- Son labo ?

- Ouais, la chambre noire. Il va soccuper de ses pellicules pendant des heures ! 

- Il a lair de vraiment aimer ça

- Oui, mais si tu veux mon avis, il bosse beaucoup trop pour son propre bien.

- Ah ? Ne réussi quà sortir Andrès.

 

Très éloquent.

 

- Tu as vu son teint cadavérique ? Il ne sort pratiquement pas de cette pièce.

 

Abby le scruta quelques secondes.

 

- Mais, tu pourrais toujours laider à se divertir un peu Laissa-t-elle tomber avec un sourire de connivence

- Pardon ? Sétrangla Andrès, sa voix partant honteusement dans les aigus.

 

Qui était cette cinglée ? Cétait quoi ces idées saugrenues ? Tout compte fait, air sympathique ou pas, elle était bonne à enfermer !

 

- Ah ! Pardon. Sexcusa-t-elle, une main devant la bouche. Je pensais que tu étais du même hum bord  ?

 

Le jeune péruvien la fixa, désabusé. Mais dans quoi était-il tombé ?

 

- Je je vais aller me coucher. Dit-il précipitamment en débarrassant son couvert le plus rapidement quil put, avant de se ruer dans sa chambre, montant lescalier quatre à quatre

 

 

Il séveilla plus tôt ce jour-, les habitudes reprenant le dessus sans doute, et fixai le plafond blanc de sa chambre depuis un bon moment déjà. Il ne saurait dire combien de temps exactement, il nen avait aucune idée. Les insinuations dAbby tournaient en boucle dans sa tête. Il ne comprenait pas ce qui avait pu lui faire penser une chose pareille. A force dexaminer la peinture blanche au-dessus de sa tête, son regard dériva naturellement sur les autres murs de la pièce et tomba machinalement sur la photographie de lhomme aux santiags. Ahem Daccord. Peut-être quil voyait après tout. Mais pourquoi avait-elle imaginé que lui Dante ne couchait tout de même pas avec TOUS ses modèles ! Si ? 

Suite à ses réflexions antérieures, il admettait que désormais, il pouvait éventuellement comprendre quon puisse vouloir toucher cette peau qui avait lair si douce ou bien passer sa main dans ces longues mèches noires qui semblaient si soyeuses mais, ce nétait pas pour lui. Et ça ne le serait tout bonnement jamais. Vraiment pas. Ce nétait même pas question de religion ou quoi, à vrai dire, cela faisait bien longtemps quAndrès avait été exempté déducation religieuse ou même déducation tout court cétait juste tout simplement inconcevable. Il était vrai que Dante était séduisant et très attractif, déjà, rien que par le charisme qui émanait de lui, mais son caractère Il ne fallait pas abuser tout de même Même si au vu des récents évènements, il sétait montré agréable, un connard reste un connard. Il devait sans doute plaire autant aux femmes quaux hommes mais, il narrivait déjà pas, ne serait-ce, quà imaginer deux hommes ensemble, alors lappliquer à sa propre personne relevait de limpossible

 

Andrès entendit un bruit dans le couloir qui le fit remuer dans ses draps. Il jeta un coup dœil au radio réveil à sa gauche et soupira. Il était déjà dix heures. Il ne savait pas depuis quand il cogitait mais cela faisait un sacré bout de temps. Il entreprit de se lever, ouvrit la fenêtre, remit ses draps en place et sortit de sa chambre. Il découvrit une Abby drapée dans un bout de tissu éponge mauve pastel, communément appelé serviette mais, vu la taille de lobjet, Andrès ne savait pas sil pouvait le gratifier de ce nom. Elle sortait de la salle de bain, tout guillerette

 

- Tiens ! Salut Andrès ! Bien dormi ?

- Hum Oui merci. Et toi ?

 

Des gouttes deau tombaient de ses cheveux humides pour aller sécraser sur la peau blanchâtre de ses épaules dénudées, et elle, elle restait là à bavarder avec lui au lieu daller se vêtir.

 

- Comme un bébé ! Si tu as faim, sers toi dans la cuisine, fais comme chez toi ! Dante est sorti faire une course, il ne devrait plus tarder

 

Et elle continua son chemin, sautillant jusquà une porte au fond du couloir, sa serviette dévoilant un peu plus de peau à chaque pas.

 

- Mais, tu vis ici ? Demanda Andrès, abasourdi.

- Oui, plus ou moins. Je suis venue ici pour deux semaines, je repars dans trois jours. Lui répondit-elle dans un sourire avant de disparaitre derrière la porte

 

Est-ce que Est-ce quelle était la copine de Dante ? Non. Impossible. Elle ne lui aurait pas suggéré une idée aussi stupide la veille sinon

Il descendit au rez-de-chaussée prendre du jambon et un avocat dans le réfrigérateur et avala son frugal petit déjeuner en lespace de quelques minutes, sans chercher plus loin. Le jeune homme remonta rapidement et se dévêtit dans la salle de bain. Il ôta lélastique à moitié cuit par le soleil qui emprisonnait ses cheveux et ceux-ci vinrent caresser ses épaules tandis quil ouvrait leau de la douche. Il se glissa sous le jet chaud et apprécia de nouveau l’élégante caresse de la propreté. Il ferma les yeux et soupira de bien-être. Prendre une douche était la meilleure chose au monde. Ce doux moment d’extase fut brusquement réduit au rang de simple souvenir par un bruit de klaxon strident et le hurlement de son nom depuis la rue. Dante.

Connard. 

 

 

 

Par Deadly - Publié dans : Sensitiv' Photograph' (Gay) [en cours] - Communauté : Roman gay Rose
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Lundi 5 décembre 1 05 /12 /Déc 07:11

Oui, oui, oui ! Enfin. ENFIN ! 

Bon, je ne sais pas ce qu'il vaut, je l'ai écrit cette nuit et viens de le finir.

Maintenant, je file en cours ;) 

 

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Chapitre 20 

 

Qu’est-ce que tu lui veux ?

Je l’aime bien c’est tout. 

Ben va aimer quelqu’un d’autre ! Laisse Déliah tranquille, elle a assez de problèmes comme ça. 

C’est quoi ton problème ? Ça te plait pas de la voir sourire ? Ou c’est le fait que c’est moi qui la fasse sourire qui t’emmerde ? 

J’vois pas en quoi ça te regarde le british !

Bon tu commences vraiment à me courir ! C’est parce que ta relation avec Stephenson ne se passe pas comme tu le désirais que ça va pas ? T’es frustré alors tu t’en prends à tout le monde ? 

Je fronce les sourcils un instant. Comment il est au courant de ça ? 

Pff de quelle relation tu parles ? 

Oh c’est bon, joue pas les innocents, je suis au courant. 

Arrête de raconter n’importe quoi ! Et laisse la tranquille ! Pigé ?

Ecoute, je ne voulais pas en arriver là mais, tu vois, je me rappelle très bien du Neptune. Et surtout de la scène entre Matthew, toi, le jean ouvert et les fringues en vrac, et un mec à genoux, si tu vois ce que je veux dire. L’appareil photo de mon portable aussi d’ailleurs. Alors arrête de me gonfler et mêle toi de tes affaires ! 

C’est une menace ?

Une précaution. 

Il ne me laisse pas le temps d’en rajouter et se tire. Mais… Qu’est-ce qu’il foutait au Neptune s’il veux se taper ma meilleure pote ? Est-ce que je peux me servir de ça contre ses photos ? Non. S’il a une bonne raison, j’suis coincé. Je devrais peut-être les laisser tranquille après tout, ça me regarde pas. M’enfin le fait qu’il me menace là dessus ne lui donne pas le bon rôle. Peut-être qu’il est juste bi. Dans tous les cas, je ne vois pas trop de raisons étranges pour aller dans une boite gay. Il n’y a rien de honteux à ça donc de toute façon, impossible de m’en servir contre lui. A moins qu’il ne veuille cacher sa sexualité à tout le monde. Mais, ça je cautionne. Même si c’est un connard, je ne me sens  pas assez salaud pour le faire sortir du placard s’il n’en a pas envie. Si t’es pas prêt à l’assumer, c’est un peu dur. Peut-être que je n’ai que de mauvais a priori sur lui… La menace mise à part, j’ai pas été spécialement courtois avec lui au début. Mais est-ce que ça vaut des photos compromettantes ? Pas sûr… 

Mon portable vibre. Kay : « M’attends pas ce soir, je ne rentre pas. ». Okay… 


Hum, déjà quatorze heures. J’vais filer dans la salle de Matthew sinon je risque d’avoir encore le droit à une scène devant mon appart’. Je m’active, arrive devant sa porte et frappe. J’entre sans attendre de réponse et le vois debout, des feuilles à la main, devant cinq élèves. Je pensais pas qu’il y aurait d’autres personnes. Je suis naïf apparemment. Il me fait un sourire crispé et me dit d’aller m’asseoir dans le fond. Il énonce deux-trois phrases de cours et donne du travail à faire et à peine dix minutes après que je sois arrivé, tout le monde sort. J’suis largué là. La porte se referme et il se tourne vers moi. 

Bon, à nous deux. Rapproche-toi. 

Il se retourne vers son bureau et trie des papiers pendant que je me lève et m’installe au premier rang. Est-ce que je dois lui parler ? Est-ce qu’on est censés se faire la gueule ? Est-ce que… Putain j’en sais rien ! Il revient vers moi et pose deux feuilles sous mon nez. 

Tiens, on va bosser un peu la guerre froide. 

Je lève rapidement les yeux vers lui. Il croise mon regard, se détourne et va s’asseoir à son bureau. Bon au moins c’est clair, il n’a pas envie de parler. Je mate vaguement mon sujet de Bac blanc, sors distraitement une feuille et commence à noter quelques trucs tout en lui lançant des petits coups d’oeil furtifs. Je lui en parle. Je lui en parle pas. Je lui en parle ? Ou pas ? Je retourne à ma copie et continue de griffonner des choses sans queue ni tête sur ma feuille. 

Je crois bien que ce petit jeu à dû durer au moins une demi-heure avant que je ne craque. Je m’étonne moi-même d’avoir réussi à tenir aussi longtemps. 

Drew a des photos de nous. Je lâche.

Il relève la tête. Lentement. 

Pardon ?

Je sais qu’il a très bien compris. Je retourne jouer avec mon stylo. 

Et ? C’est un crime de jouer avec son portable en cours ? Du moment qu’il me balance pas sur le net, j’vois pas où est le problème. 

C’est ça, fais celui qui n’a pas compris

A mon avis, s’il envoie ces photos sur le net, ta carrière s’écrasera avant même d’avoir réellement débutée. 

Il me fixe une seconde, les yeux plissés.

Et comment il a pu avoir ce genre de clichés ?

Neptune. 

Il fronce les sourcils. 

On a rien fait de compromettant au Neptune.

T’étais juste dans une boite gay avec un de tes élèves. Ne pas oublié que j’étais complètement débraillé avec un de tes amis et que tu te trouvais juste à côté. J’dis ça, j’dis rien. 

Et qu’est-ce qu’il foutait dans une boite gay ? Il court pas après ta copine ?

Humpf, mais qu’est-ce que j’en sais ?

Il nous a vu partir ensemble ?

Aucune idée. 

Il se tait. Il réfléchit sans doute. 

Merci. Murmure-t-il avant de retourner à ses notes.

Je regarde ma feuille sans vraiment la voir. Alors c’est tout ? Je me suis complètement fais larguer ? Je le fixe plusieurs minutes, ne sachant quoi ajouter pour poursuivre la conversation. J’aimerai discuter avec lui. J’ai l’intuition que si on s’arrête de parler ici, on ne se parlera plus. Je resserre mes doigts autour de mon stylo. Je suis totalement crispé. Je ne sais plus quoi faire. Est-ce que c’est mieux qu’il parte ? Qu’il sorte de ma vie ? Après tout, ce n’est qu’une attirance physique n’est-ce pas ? De toute façon, il est clair qu’il ne s’engagera jamais auprès de moi. Alors pourquoi je m’accroche ? C’est plus fort que moi. 

Sinon, ton pote de la boite a enfin réussi à te mettre le grappin dessus ?

Il me lance un vague coup d’oeil sceptique de ses yeux si bleus qui me transpercent et retourne à son travail sans même me répondre. 

Pourquoi tu me détestes ? Je chuchote.

Ça m’a échappé. Mais cette fois, il me fixe sans ciller. 

Il faut être deux pour faire ce qu’on a fait, pourquoi tu m’en veux autant ?

Il soupire.

Je ne te déteste pas. C’est à moi que j’en veux. 

Mais pourquoi ?

C’est plutôt évident.

Hum, les photos…

Mais… Drew aurait pu ne jamais avoir ces photos. 

Ce n’est pas vraiment Drew le problème, c’est immoral c’est tout. 

Immoral ? Par rapport à l’éducation nationale ? D’accord, c’est peut-être même illégal mais, et s’il n’y avait pas ce contexte ? Tu regretterais toujours ?

La question ne se pose pas puisque le contexte est là.

Le Bac est dans seulement quelques mois. Après ça, je ne vois pas quels obstacles il pourrait rester. 

Il ne répond pas. Se contente de m’observer. Je dois avoir l’air bien pathétique car il fronce les sourcils. Je me lève et m’approche de lui. Il ne bouge pas. J’ai envie de l’embrasser. Je me penche rapidement et effleure ses lèvres. J’ai envie de poser ma main sur sa peau mais, les yeux fermés il attrape mon poignet. 

Tu es si jeune Kurt.

Je me redresse vivement comme s’il m’avait brûlé et serre les poings. 

Ce n’est pas ce que tu disais l’autre nuit ! J’hurle.

Vas-y ! Crie plus fort ! Je crois que le bâtiment de l’administration ne t’as pas bien entendu !

Les mâchoires crispées, j’attrape mon sac et quitte la salle en claquant la porte. 

Avec lui, faut toujours que ça finisse dans les cris. Est-on voués à se déchirer ? 

Je quitte le lycée aussi vite que je peux et file directement chez moi, m’attendant à y trouver au moins Kay. Même une simple petite partie de jeux vidéos me changerait les idées. Mais, seul le vide m’attends pour me tenir compagnie. Je m’affale sur le canapé et finis par m’y endormir. 

Je suis réveillé quelques heures plus tard par le bruit d’une porte qu’on déverrouille. Le voisin de palier… Je soupire de lassitude. Est-ce que je vais continuer à lui courir après pour rien ? Et va-t-il me rejeter jusqu’à ce que je me lasse ? C’est une boucle sans fin. 

Je repense à Kay et au beau jeune homme avec qui il discutait dans la vitrine de ce café. C’est pour ça qu’il découche sans arrêt ? Il a finalement réussi seul à se détacher de moi ? C’est sans doute une bonne nouvelle. Mais je me sens vide tout d’un coup. Le goût amer de l’abandon se répand dans ma bouche et j’ai envie de vomir. Vomir mes tripes, mes sentiments et surtout, surtout ma solitude. 

Je pense à ma mère qui ne pas rappelé depuis une semaine après son coup de fil « d’excuse ». Elle n’a peut-être pas digéré si bien que ça au final. Et l’Abandon grandit. 

Je pense à mon père. Mon père qui n’a plus fait attention à moi depuis des années. Et l’Abandon gagne en épaisseur. 

Je pense à mon beau père. Lui qui n’a pas daigné donner signe de vie depuis une éternité et qui n’en avait manifestement pas grand chose à faire de nous. Et l’Abandon m’encercle. 

Je pense à Déliah. Déliah qui s’éloigne. Déliah, l’amie d’enfance qui n’a plus besoin de moi car elle a trouvé réconfort ailleurs. Et l’Abandon me submerge et m’étouffe. 

J’ai l’estomac qui se tord et un poids énorme sur la poitrine. J’étouffe. Je suffoque. Et je me dégoute. La Solitude s’en mêle et vient me rappeler que je suis remplaçable. Que les gens n’ont pas besoin de moi. Je ne suis qu’un vulgaire pion qu’on utilise quand on en a besoin. Et au final, je me retrouve toujours seul. Irrémédiablement seul. 

Quelque part au fond de moi, je m’exècre de penser comme ça mais, là tout de suite j’ai juste envie de me rouler dans mon mal-être, de l’enrouler bien fort autour de moi pour qu’il me tienne chaud. Peut-être qu’aller mal me donne une excuse pour ne pas être heureux ? 

Perdu quelque part au milieu de ma folie, je me lève et franchis la porte d’entrée. Je frappe chez lui, il ouvre et me regarde sans comprendre. Il me laisse néanmoins entrer. Je me demande bien de quoi j’ai l’air pour pénétrer chez lui si facilement après tous les combats que j’ai donné pour y arriver, sans y parvenir. 

Il s’avance vers son canapé et je m’assois à côté de lui. Il ne dit rien. Il attends peut-être que je sorte quelque chose sauf que je ne sais même pas ce que je fous là. Il saisit son verre sur la table basse et avale une gorgée du liquide ambré qui s’y trouve avant de le reposer. Il bascule la tête en arrière et soupire. Il a vraiment une gorge sexy. Euh… Je ne savais même pas qu’on pouvait trouver une gorge sexy mais… c’est le cas. Sa chemise bleu roy est entrouverte au col et ses manches sont roulées jusqu’aux coudes. Il relève la tête et me fixe. C’est fou comme la couleur de sa chemise s’accorde si bien avec ses yeux. Il hausse un sourcil interrogateur.

J’imagine que j’avais besoin de compagnie. 

Il hoche la tête. 

Le silence s’installe durant plusieurs minutes.

Tu crois que c’est une bonne chose que Kay se détache de moi ? 

C’est sortit tout seul. Impossible de le rattraper maintenant. 

Ça dépend de ce que toi tu veux. 

J’en sais rien.

Alors pour le moment oui. Ça lui ferait plus de mal de resté accroché à une illusion. 

Je me renfrogne un peu mais il a raison. Faudrait que j’arrête de faire mon égoïste. Je soupire et le silence s’étire. 

Au bout d’un moment, il tourne la tête vers moi et attends que je croise son regard pour parler.

Qu’est-ce qui ne va pas ?

L’Abandon. L’Abandon général. Et la Solitude. 

Mais je ne peux pas lui dire ça. Je me trouve déjà assez égoïste sans avoir à supporter son jugement. Mais là, plongé dans ses yeux d’un bleu à faire tourner la tête, je n’y pense déjà plus. Je me contente de me noyer en suffoquant. Solitude s’éloigne doucement tandis que je pose ma main sur sa joue. Abandon attends calmement son heure. S’il me repousse, Abandon aura gagné. Sinon, il se retirera tranquillement mais avec regret. Je le sens se tendre d’impatience à l’idée de pouvoir appeler Souffrance à la rescousse. Il n’a pas plus d’espoir que moi quant à une réponse favorable. 

Et pourtant. Peut-être sont-ce mes yeux humides qui l’attendrissent - Oui, humides, je les sens ces traitres, prêts à se lâcher - toujours est-il que quand je m’avance doucement pour prendre ses lèvres, il ne se recule pas. Il ne m’arrête pas non plus. Ça, c’est moi qui le fait. Je me stoppe à quelques centimètres à peine de lui et sens son souffle contre ma peau. Je suis plutôt stupéfait de voir qu’il ne me repousse pas. Mais, quand il passe une main tendre dans mes cheveux je n’hésite plus et me penche sur lui. Je ne sais pas pourquoi il succombe cette fois, peut-être en a-t-il marre de se battre contre moi ? Je n’ai pas envie de l’avoir à l’usure, pas comme ça. Mais là, tout de suite, j’ai juste besoin de tendresse et d’attention. Je suis faible et vulnérable. 

Quand nos lèvres s’unissent, je ne parviens plus à réfléchir correctement. Seules ses mains brûlantes qui parcourent ma peau existent. Le monde s’efface, les murs et les barrières disparaissent, restent simplement sa bouche contre la mienne, son souffle erratique imitant le mien et sa présence réconfortante à côté de moi. Je déboutonne lentement sa chemise avec mes mains tremblantes et mon tee-shirt passe rapidement par dessus ma tête. J’embrasse religieusement chaque parcelle de sa peau offerte. Je caresse l’intérieur de son coude du bout des doigts, j’ai remarqué qu’il était très réceptif à cet endroit, et il se cambre involontairement. Je vois dans ses yeux voilés qu’il est déjà possédé par le désir et qu’il a oublié qui nous étions et dans quelle situation tout cela allait nous conduire. 

Je lui enlève son jean noir et joue avec l’intérieur de ses cuisses, la peau très fine à cette endroit est très sensible et le fait gémir. Il me fait basculer et m’enlève le reste de mes vêtements avec douceur malgré la lueur enflammée de ses pupilles. Il m’enroule autour de lui et se redresse, il traverse la pièce avec moi dans les bras avant de me déposer sur une matière douce et moelleuse. Son lit. Les larmes traitresses de tout à l’heure sont prêtes à céder. 

Ce soir-là, il me fait l’amour avec une tendresse infinie. Je me laisse faire. Et tandis que je vois des étoiles, les perfides gouttes salées viennent inonder mes joues. 

Il retombe sur le matelas avec une respiration saccadée identique à la mienne, m’embrasse sur les paupières et me serre contre lui. 

C’est comme ça que je m’endors. Peut-être le regretterons-nous demain ? Mais je ne veux pas y penser maintenant, ne pas briser le bien-être qui envahit tous mes membres. Je suis dans un chaleureux cocon au creux de ses bras, bercé par sa lente respiration. Je me sens si bien ici que j’aimerai pouvoir y rester aussi longtemps que possible. 

Par Deadly - Publié dans : Cours particuliers (Gay) [Terminée] - Communauté : Roman gay Rose
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