Hi ! Oui c'est une nouvelle histoire, l'idée me trotte dans la tête depuis un bon moment et comme elle sera plutôt courte, je me permets de poster le prologue ^^
Je précise que c'est un gros délire donc ne vous attendez pas à quelque chose de spécialement sérieux =D C'est une sorte de parodie de conte de fée ^^
Prologue
Délirer tout seul au bord d’un lac. On aurait pas pu rêver mieux comme soirée pour fêter l’obtention de son diplôme ! Mais qu’est-ce qu’il foutait là ? Apparemment la dernière soirée où il avait fini ivre mort ne lui avait pas servi de leçon puisqu’il se retrouvait une énième fois à sortir d’une soirée avec plus d’alcool dans le sang qu’il ne pouvait en supporter.
Tout ce qu’il lui manquait à ce moment là était sa guitare et un bon feu de camp pour pouvoir brailler à s’en crever les tympans. Le stress des exams qui retombe vous avez qu’une envie : vous défouler à n’en plus pouvoir. Dans quelques jours il serait loin ! Et dire qu’il avait dû supporter des heures de baby-sitting avec des gosses insupportables pendant plus de deux mois pour pouvoir se payer ces vacances. Maintenant il avait acquis une culture cinématographique étonnante. Deux mois de cure de Disney intensive ça a de quoi vous rendre dingue ! Mais ça valait le coup. L’Espagne lui tendait les bras désormais. Dans une semaine il y serait !
Il s’allongea dans l’herbe et observa les étoiles. Peut-être que Liam et lui aurait pu emmener Karin avec eux. Et pourquoi pas Lois aussi ? Ariel avait bien besoin d’une princesse en ce moment. La solitude ne lui réussissait pas plus que ça.
Oui, oui, Ariel, c’était son prénom. Ses parents avaient un sens de l’humour bien à eux. Ou alors ils étaient sans doute persuadés que c’était réellementun nom à donner à un garçon. Dans les premiers temps, ça avait été dur pour lui à l’école. La cruauté des autres transparaissait tellement à travers leurs moqueries que c’en était insupportable. Maintenant, il avait appris à vivre avec et son esprit de provocation avait pris une ampleur démesurée. Ses longs cheveux, il les avait teints en rouge pour coller au personnage. Il ne lui avait pas encore poussé une queue de poisson et une paire de nichons mais il ne voyait pas ce qu’il aurait pu en faire non plus. A part attirer les mecs… et ça n’était pas son intention. Juste pouvoir les regarder droit dans les yeux, affirmant qu’il assumait entièrement qui il était. On lui avait peut-être donné un nom de princesse de dessin animé mais il n’en aimait pas moins les femmes. Ça lui suffisait pour garder son intégrité. Il n’était plus cette pauvre victime qu’on maltraitait à l’école. Il était un vrai mec et le mépris il adorait ça.
Mais pour l’heure, il était affalé au bord d’un lac en train de rire à gorge déployée pour une raison encore inconnue. Eh oui, c’était lui, Ariel qui cherchait une princesse. Peut-être en trouverait-il une du nom d’Erika. Ils feraient un couple très comique et très « cinématographique » aussi par la même occasion. Ariel en était à se rouler par terre, riant aux larmes. En effet, il avait carrément trop bu. Mais au moins il avait l’alcool joyeux. C’était mieux que de se mettre à pleurer pour un rien. A force de penser à n’importe quoi il allait finir par voir Mickey et Minnie débarquer sur sa parcelle d’herbe. Il attendrait un peu d’avoir bien dessaouler avant d’essayer de réfléchir correctement. Pour l’instant, délirer sur tout et n’importe quoi était vraiment agréable. Il se sentirait pitoyable le lendemain matin mais qu’importe ? Il n’y avait personne avec lui pour lui rappeler à quel point il avait été ridicule.
Il entendit distinctement un croassement. Tiens, il y avait des grenouilles dans ce lac ? Ça faisait des années qu’il venait là et il n’en avait jamais croisé une seule. Peut-être que c’était la dernière qui attendait sa transformation… Toutes les filles du quartier avaient l’air heureuses en couple. Peut-être que c’était ici qu’elles étaient venues chercher leur prince charmant, ça expliquerait beaucoup de choses… Haha. Enfin les filles « biens » parce que les autres étaient pires que des chiennes en chaleur. C’était désespérant. Mais les filles dites « biens » avaient leurs mauvais côté romantique aussi. A vomir, soit dit en passant. On avait qu’une envie avec elles : leur résilier leur forfait. C’était quoi ces manies de téléphoner à son mec cinq fois par jour ?? Tss ridicule… Y en a qui ont une vie. D’autres apparemment pas… Sérieux problème de communication.
Pour avoir expérimenté avec ce genre de fille, il avait remarqué qu’elles avaient toutes la même façon de fonctionner. Ça revenait presque à sortir avec des clones à force. Impossible de tenir avec çasur le dos en permanence. Mais c’était plus ou moins le même schéma avec les espèces de nymphos qui parcouraient la ville. Une relation avec n’était même pas envisageable. On sort avec qui dans ce cas là ? On enchaine les plans cul et on fait semblant de se complaire dans une relation presque platonique avec une nana qui se mate Twilight du matin au soir en pleurant ? Navrant.
Un second croassement retentit à côté de son oreille droite. Ariel sursauta et se releva sur les coudes. Il éclata de rire en voyant une grenouille à quelques centimètres de lui. Ouais… il était encore plus défoncé qu’il ne le pensait… Il s’avança vers elle et elle ne bougea pas d’un millimètre. Peut-être que si c’était un mec qui l’embrassait elle se transformerait en princesse ! Il avait l’impression que la grenouille lui lançait un regard interrogateur. Ariel plissa les yeux et esquissa un rictus narquois. Il fit un pas de plus et la grenouille fit un bond en arrière. Le jeune homme fronça les sourcils. Ça ne se passait jamais comme ça dans les contes. Normalement la grenouille était limite suppliante, elle ne s’enfuyait pas. Bon, là non plus elle ne s’était pas vraimentenfuie, ce qui était étonnant d’ailleurs pour un animal sauvage mais, elle avait quand même reculé non ? Ou alors c’était le verre de téquila de trop qu’il avait ingurgité qui lui faisait cet effet là.
Ariel avança la main vers la bête qui pencha la tête sur le côté dans une expression presque humaine. Le jeune homme sentit un frisson glacé lui parcourir le dos mais attrapa quand même la grenouille qui ne tenta même pas de s’enfuir. Il l’approcha de son visage et l’embrassa sur le front. Il ne se passa absolument rien. A part le croassement de la bestiole, il n’y eut même pas l’ombre d’une étincelle. Il attrapa la seconde qui passa à sa porter et réitéra l’expérience. Rien. Nada.
Il se relaissa tomber à terre dans un bruit sourd, ce qui eut pour effet de faire fuir la dernière bestiole qu’il avait eu entre les mains. Totalement ivre mort. C’était le cas de le dire. Ça marchait toujours dans les contes… Bah il n’était pas près de trouver une jolie princesse alors…
Ah mais peut-être que ce n’était pas la bonne espèce ? Il essaya de se concentrer quelques secondes. Ce n’était pas sensé être un crapaud plutôt ? L’imbécile s’était trompé de genre ! Quoique… les crapauds se transformaient en princes, donc il était logique qu’une grenouille se transforme en princesse non ? A moins qu’il ne l’ait mal embrassé ? Hey mais c’était sans doute ça ! Les nanas des contes de fées embrassaient les batraciens sur la bouche nan ? Ariel se releva d’un bond les idées vaguement plus claires. Il se retourna d’un mouvement brusque sur le ventre et fit face à la première grenouille qui n’avait pas bougé. Elle le regardait toujours étrangement. Pfff n’importe quoi ce n’était qu’une bestiole ! Il posa ses lèvres sur ce qu’il devinait être celles de la bête avant d’être littéralement propulsé en arrière dans un nuage de fumée blanche. Il tenta de reprendre ses esprits, à moitié sonné.
Il s’assit douloureusement en prenant sa tête en ses mains. Le choc avait été violent. Ça lui lançait dans tout le crâne. Mais qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Le jeune homme releva la tête et distingua confusément un homme plutôt bien bâti, astiquer ses vêtements qui semblaient sortir d’un autre siècle, un sourire satisfait aux lèvres. L’homme se tourna élégamment vers lui et lui sourit chaleureusement. Il se pencha vers Ariel, lui prit la main qu’il couvrit d’un baise main.
- Merci de m’avoir libéré. Je suis à toi maintenant. Quand veux-tu que nous nous mariions ?
Ariel venait subitement de dessaouler.
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