Partager l'article ! Chapitre 4 - Sensitiv' Photograph': Salut les filles! Eh oui ! Je suis encore en vie ! Sous la pression d' ...
Salut les filles!
Eh oui ! Je suis encore en vie ! Sous la pression d'Aby j'ai enfin réussi à terminer ce chapitre que je traine depuis juillet ! Victoire !
Donc, voilà (enfin) un nouveau chapitre de Sensitiv' !
Juste pour info, les alfajores sont des petits biscuits secs fourrés à la crème de lait (c'est dé-li-cieux !), vous pouvez même trouver des photos sur google ^^
Mon Facebook => Deadly
Il tendit donc sa tasse à son hôte qui la déposa dans le lave vaisselle sous l’évier. Quelques minutes plus tard ils étaient déjà dans la voiture de Dante et filaient vers le centre historique. La journée passait lentement mais ne devait pas être spécialement éprouvante. Le photographe se contentait de prendre des clichés de lui sans réellement se faire remarquer. Il était plus une ombre dans le paysage qu’un personnage à part entière de la scène. Néanmoins, Andrès ne savait plus vraiment où se mettre. Déambuler un peu partout en ville suivi d’un mec qui vous prenait en photo sous toutes les coutures… il y avait mieux pour se sentir à l’aise. Il se retrouvait à jeter des regards gênés aux passants qui les regardaient curieusement. Priant pour que la fin soit proche mais, les coups d’oeil suppliants qu’il lançait par moment à Dante restaient sans réponse. Peut-être qu’il ne les remarquait même pas d’ailleurs…
La chose la moins agréable de la journée fut tout de même la température ambiante, devenue insupportable quand les rayons du soleil eurent changé de trajectoire pour se poser droit sur lui. Il ne devait pas faire loin de trente degrés et Andrès subissait, outre les regards curieux ou réprobateurs des passants, la chaleur solaire de pleine face. Il n’en pouvait plus. La sueur lui dégoulinait désagréablement le long du dos et il avait de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts, même assis sous les arcades de la place d'Armes. L’après midi semblait s’étirer sur un nombre d’heures improbables et de plus en plus élevé. Sans réfléchir davantage, il roula sur le dos pour aller se mettre à l’abri derrière la colonne. Adossé contre le mur, il se permit de respirer profondément, sa tête tournait un peu trop vite pour lui. N’entendant pas Dante râler de son subit changement de position, il se retourna lentement pour se rendre compte que le photographe avait tout bonnement disparu. Eh bien, ça aurait été plus court que ce qu’il avait imaginé…
Mais, pour l’heure, Andrès était plus occupé à garder son esprit au-delà des limites de sa conscience. A moitié affalé sur le bitume, la tête appuyée contre la colonne, il se disait que les violents changements de température n’étaient décidément pas pour lui. Le jeune homme ne tenait pas à faire un malaise en plein Lima mais ne put s’empêcher de fermer les yeux. Il se sentait partir et c’était plutôt mauvais signe. Son crâne devenait de plus en plus lourd. Il aurait dû avaler quelque chose en se levant au lieu de ne se contenter que d’un café. Et le petit encas du midi ne l’avait apparemment pas sustenté.
- Hey ! Réveille-toi !
Andrès sentit quelque chose de froid courir le long de son cou avant de se poser sur son visage. C’était agréable.
- Andrès, ça va ?
Il fronça un peu les paupières avant de les ouvrir sur Dante. La seule chose qu’il réussissait à entrapercevoir à travers les contours flous de sa vision, étaient juste deux prunelles d’un vert pâle à tomber. Ce genre de couleur qu’on ne pense jamais voir en tant qu’iris. Une sorte de vert d’eau pastel mais intense à la fois. Classe.
Il le redressa d’un bras contre le mur tout en maintenant une bouteille d’eau fraîche sur la peau de son modèle. Voyant qu’il revenait à lui, il lui tendit la bouteille qu’Andrès prit pour se désaltérer.
- Merci.
- Tiens, il n’y avait plus que ça à la boulangerie. C’est mieux que rien j’imagine.
Andrès saisit le petit sachet blanc qu’il lui tendait, l’ouvrit et découvrit une poignée d’Alfajores. Il retint un sourire de justesse. C’était ses pâtisseries préférées mais il ne tenait pas à ce que son hôte puisse penser qu’il lui était plus que gré de son geste. Le jeune homme se contenta donc d’en engloutir calmement quelques uns, le sucre aidant, sa tête s’était arrêtée de tourner façon carrousel.
- C’est quoi le concept de vos photos ? Demanda-t-il, tant pour meubler la conversation que par curiosité. Parce que j’ai du mal à saisir le fait qu’on ait envie de photographier un SDF, ça n’a rien de très… glamour.
Dante esquissa un sourire.
- On ne fait pas des photos pour ce soit glamour. A part dans la mode, cela va de soi. On fait des photos pour saisir quelque chose de fugace, une chose à laquelle on ne ferait pas forcément attention ordinairement, après chacun aura sa propre opinion, mais, personnellement c’est le regard qui m’attire. On peut y lire tellement de choses que c’est un sujet plus qu’intéressant. Une banale photo peut devenir captivante si le regard y est intense et parle de lui-même. Bien sûr, il n’y a pas que ça, une bonne composition joue beaucoup également. Pour en revenir à ta question, en te proposant ce job,je n’avais pas d’idée précise en tête. A force de passer devant toi chaque jour, tu m’as juste intrigué.
- Intrigué ?
- Tu étais dans une misère noire, pourtant ton regard était étrangement déterminé. J’ai juste eu envie de te photographier.
Andrès fixa le vide un moment, ne sachant quoi dire. C’était vrai qu’il n’avait jamais lâché prise, à part les quelques jours avant que Dante ne vienne le chercher. Mais ça ne changeait rien au fait qu’il ne réussissait pas à saisir le désir qui pouvait pousser le photographe à vouloir immortaliser quelque chose de laid. La misère n’était pas des plus reluisantes.
- Très bien, même si je n’arrive pas vraiment à comprendre tout ça, pourquoi la laideur vous attire-t-elle tant ?
- Tu trouves que l’espoir est laid ?
- Non mais…
Le jeune homme fronça les sourcils et jeta un regard circonspect à ses frusques à moitié déchirées, puis, lança un regard interrogateur vers son interlocuteur, qui sourit. Andrès fut quelque peu surpris, c’était peut-être bien la première fois qu’il le voyait sourire. Même si c’était à ses dépends, il ne put s’empêcher de penser que le sourire lui allait mieux que cet espèce de rictus moqueur qu’il avait l’habitude d’afficher continuellement.
- Ce n’est pas la condition d'une personne qui la rend laide.
Facile à dire pour quelqu’un qui s’habillait chez Dolce & Gabbana… Quand on avait en permanence de vieilles fringues décharnées sur le dos, on avait une vision nettement moins positive.
- Allez viens, rentrons. Il commence à être tard. Annonça Dante en se relevant.
Durant le temps qu’ils avaient discuté, il n’avait pas remarqué que son hôte s’était installé à ses côtés. Il n’était pourtant pas le genre d’homme qu’il voyait s’asseoir par terre dans la rue. Encore moins à côté d’un SDF… Andrès n’était pas le genre de personne à aimer les préjugés, pourtant, les siens semblaient perdurer… question de société sans doute.Néanmoins, il tiqua. Dante n’était réellement pas le genre de personne à s’asseoir dans la poussière, au bord d’un trottoir jonchés de chewing gum usagés, de déchets en tous genre et sentant la pisse à plein nez. De toute façon, qui l’était ? Ça n’avait rien d’agréable pour personne. Mais cela jurait totalement avec l’orgueil flagrant du photographe. Il était le genre de personne à pouvoir s’asseoir partout et surtout n’importe où sans perdre une once de classe. Dégueulasse.
Andrès se releva et le suivit jusqu’à sa voiture.
- Et après ? Demanda-t-il, une fois le véhicule en circulation.
- Après quoi ?
- Quelle sorte de photos vous voulez ? Je pourrai prendre une douche ou je suis sensé rester un pouilleux bien crasseux jusqu’à ce que vous vous en lassiez ?
- Tu pourras te laver mais, si tu pouvais éviter de te raser, ça serait un plus.
- Pourquoi ?
- Je me suis laissé gagner par un concept d’« évolution ». Il faut donc que ce soit lent et progressif.
Le jeune homme le fixa un instant, le regard vide, presque bovin. Soit, Dante était quelque peu dérangé du bocal mais,cela ne l’empêcherait pas de dormir dans un lit confortable. C’est une des raisons qui le poussa à ne faire aucun commentaire.
* Conversations Parodieuses d'un soir d'été
Sims
Gay
* Andreï
* Chimères
* Dans les limbes d'un monde (NEW !)
* Dix Milliard de choses à te dire
* Hot Chili (NEW !)
* Le Diable porte des caleçons noirs
* Le Jeu du chat et de la souris
* Meurtre et Sorcellerie (NEW !)
* Peut-être avait-il rêvé (NEW !)
* Smog
* Tel est pris qui croyait prendre
* Twilight
* Un jour mon Prince viendra (NEW !)
* Voleur (NEW !)
Het'
* Finding Nemo (NEW !)
* Je suis un vampire, c'est grave docteur?
* Nissa
* Pulsion
Fanfics
* A la Une
* Bad Day
* Bloody You <3
* Burn Me
* HP et le presse papier lubrique
* L'étrange Noël de monsieur Potter
* Liaisons Dangereuses à Poudlard
* Orgueil
* Prépare ton caleçon <3
* Sleepy
* Les Cieux de feu et de glace
Scans Mangas
[Antique Désir]
[Boys Love Scantrad]
[Naked Truth]
[Passion Fruitée]
* Allure
[Yaoi x Yuri]
* L'histoire de l'homosexualité à travers les âges
[Scantrad]
* Tomo
* A cause des garçons <3
* Gayclic
* VDM
* Bashfr <3
* Écriture
Derniers Commentaires