Samedi 29 décembre 6 29 /12 /Déc 21:00

Hey ! 

Voilà le dernier chapitre de CP ! 

Bon, j'avoue honnêtement qu'il est merdique mais j'ai tellement la flemme de le refaire, vous imaginez même pas ! J'en peux juste plus là ^^

L'épilogue suit dans la foulée, demain peut-être :) 

 

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Chapitre 25

 

Je fixe sa porte, comme un con. J’ai pas dû bouger du palier depuis au moins un quart d’heure. Je me sens stupide mais, j’arrive pas à faire autrement. Ça fait plus d’un mois qu’il a déménagé et que je ne l’ai pas vu. Et… Il me manque. Beaucoup. Et ça m’emmerde. 

Le plus pathétique c’est qu’à chaque fois que je passe devant cette putain de porte je freeze comme un abruti, je fixe ce putain de bout de bois alors que je sais très bien qu’il n’est plus là… Ridicule. 

La nana qui vit là maintenant avec ses deux gamins m’a trouvé comme ça l’autre jour, elle a dû carrément flipper la pauvre. Ça serait quand même con qu’elle me revoit là, qu’elle me prenne pour un psychopathe en puissance et appelle les flics… 

Je secoue la tête et regagne mon chez-moi. 

 

J’ai eu mon bac il y a un peu plus d’un mois, ça nous libérait d’un poids pour notre relation. Relation qui n’existait déjà plus et qui n’existera surement jamais plus. Je sais pas où on a merdé. Où on a lâché l’affaire mais, j’ai pas l’impression de m’être battu assez pour que ça marche mais, je savais pas quoi faire d’autre à l’époque. Je l’ai voulu et je nous ai mené droit dans le mur. 

 

Je pose mon sac de course sur la table. Aujourd’hui c’est mon anniversaire et je vais le passer seul avec mon amie la bouteille de whisky… Ça aussi c’est ultra pathétique mais, là j’ai juste envie de pleurer. J’ai mal au coeur, j’ai un vide dans l’estomac et j’ai envie de mettre la tête dans le four. 

Je fais chauffer les knackis dans le micro-ondes, les mets dans un bol et vais lamentablement me poser dans mon canapé, devant la télé. 

Je zappe sans regarder l’écran, je m’emmerde comme c’est pas possible et j’ai l’impression que même après trois verres de whisky je vais encore plus mal qu’avant. Le bol de knackis à bien morflé déjà et la sonnette me fait lever la tête. Je fronce les sourcils et vais ouvrir la porte. 

 

— BON ANNIVERSAIRE !

 

Putain j’ai plus de tympans. Merci Kay c’est mignon mais, tu m’as rendu sourd. 

 

— Tiens, un revenant. T’étais pas mort toi ? Je lâche, mauvais. 

— Oh allez fais pas la gueule ! Je suis désolé. Maintenant on peut passer aux choses joyeuses ?

 

Je grogne et regagne le salon, de mauvaise humeur. J’entends la porte se fermer et vois Kay poser des cartons de pizza sur la table basse. 

 

— Bon, qu’est-ce que tu fous tout seul ? Où est Matt ?

 

Bravo. Dans le mille.

 

— Je vois que tu prends des news de tous tes potes, ça fait plaisir, j’me sens moins seul.

 

Il penche la tête d’incompréhension. On dirait un chien de plage arrière de beauf dont la tête bouge. Voyez le genre ?

 

— Pourquoi, il s’est passé quoi ?

— Si tu pensais que je ne serais pas seul, qu’est-ce qui t’as poussé à sortir de ton trou et revenir au milieu des gens encore en vie socialement ?

— T’as pas tellement l’air d’avoir une vie sociale palpitante non plus… 

— Merci de me le rappeler. 

— J’ai juste vu de la lumière en bas, j’ai tenté le coup. Bon alors ?

— Alors quoi ?

— Qu’est-ce qu’il ya ?

— Oh bah depuis que tu as disparu, Matt a déménagé et je ne l’ai pas revu. Voilà. 

— Ah… 

— Ouais, « Ah… » comme tu dis.

 

Son regard passe sur la table basse, voit la bouteille entamée et le bol de saucisses à moitié vide. 

 

— Bah heureusement que je suis passé alors. Sourit-il en sortant une bouteille de champomy de son sac. 

 

Il s’installe sur le canapé et commence à découper les pizzas. Il se lève pour mettre un dvd dans le lecteur et se rassoit. Je n’ai pas bougé d’un cil. 

 

— Bon tu vas arrêter de faire la gueule ouais ? Viens t’asseoir et magne-toi !

 

Aucune idée du pourquoi mais, je me suis assis. On a mangé. On a maté son film. Aucune idée de ce que c’était par contre. La télé s’est arrêtée et là y a eu le silence. Je crois qu’aucun de nous ne savais trop quoi dire. En même temps, je ne l’avais pas vu depuis une éternité, pas un coup de fil, rien. J’ai l’impression d’avoir rien à lui dire. Comme si on était des étrangers. 

 

— Sinon, ça se passe bien avec ton mec ?

 

Je fais un effort sinon on est bon pour rester muré dans notre mutisme. 

 

— Ouais génial ! Il est parfait !

 

Son visage s’est éclairé d’un coup comme s’il avait vu la vierge.

 

— Tant mieux. C’est quoi son nom ?

— Alex ! Il vient d’avoir vingt-trois ans et il est artiste !

— Hum… Artiste ? 

— Ouais, il dessine merveilleusement bien ! Il peint aussi et il est sur une série de toiles superbes en ce moment !

— Ah. Et il gagne sa vie avec ça ?

— Sa vie pas vraiment mais, il se fait un peu d’argent. 

— Mais… il le paie comment son loyer ?

— Hum… ses parents ont de l’argent. 

— Ah. Okay. 

 

Silence. Bon.

 

— Bon, ça va toi sinon ? Tout va bien ?

— Ouais super ! Et toi ?

 

Je hausse un sourcil dans sa direction et pointe un doigt vers le bordel de mon appart, mes cernes et le pantalon de pyjama que je n’ai pas dû quitter depuis plusieurs jours. C’est sûr que ça a l’air d’aller super… 

 

— Hum, ouais… Sinon, je t’ai ramené un petit cadeau !

Il sort un petit paquet bleu de son sac et me le tend. Je l’ouvre, suspicieux. Skyrim. LOL. 

 

— Merci beaucoup Kay ! C’est super sympa de ruiner le peu de vie sociale qu’il me reste ! Je ricane. 

— Avec plaisir !

 

On se retourne sur le bruit de la sonnette et on se regarde. Il se passe quoi ce soir ? C’est la fête chez moi et je suis pas au courant ou quoi ?

Je m’approche de la porte, perplexe. Je l’ouvre et… 

 

— Papa ?!

 

Oulà, y a eu un beug là. J’ai entendu deux voix quand j’ai dit ça. Je me retourne vers Kay qui fixe mon beau-père, il s’avance vers lui, l’air mécontent. 

 

— Qu’est-ce que tu fais là ?

 

What. The. Fuck ?

 

— Salut Kay, je ne pensais pas que tu serais là aussi.

 

Putain de merde, je suis largué là, c’est quoi ce bordel ?

 

— Attendez là, il se passe quoi ? Tu connais Kay papa ?

— Oui, c’est mon père. Me répond mon meilleur ami. 

Je crois que c’est là, que ma carte mère a grillée. Mon beau père est le père de Kay ? La mère de Kay est morte. Mon beau père est parti quand la mère de ses gamins est morte. Et merde ça se tient. 

Bah je crois qu’on est plus des étrangers maintenant… 

— C’est ce dont je voulais te parler Kay. Je suis resté avec la mère de Kurt pendant plusieurs années. Et si tout se passe bien, je l’épouserais peut-être bientôt. 

 

… 

 

Je crois que c’est un peu l’état de mon cerveau là. 

 

— Et sinon, qu’est-ce que tu fais là ? Je demande.

— Je suis venu t’apporter ton cadeau d’anniversaire. Dit-il en me tendant une enveloppe. C’est l’argent pour payer ton permis. 

 

Wahou. 

Il lance un regard circulaire à la pièce et a un petit mouvement de recul. 

 

— Je vais pas vous déranger plus longtemps. Bonne soirée. 

 

Et il s’en va. 

Et merde. J’me suis tapé mon frère. Mon FRÈRE. 

Putain.

 

 

 

Par Deadly - Publié dans : Cours particuliers (Gay) [Terminée] - Communauté : Communauté gay
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Dimanche 30 décembre 7 30 /12 /Déc 18:27

OH MON DIEU ! 

J'AI FINIIIIIIIII ! 

Cette histoire a enfin une fin ! C'est magnifique ! 

CHAMPAGNE !

Un petit vote au passage ?

 

Oubliez pas les news sur Facebook !

Voilà donc le dernier petit cadeau de noël ! J'espère que tout ça vous a plu ! 

Moi je suis soulagée, j'en pouvais plus de CP ^^

 

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Epilogue

 

Bon, relativisons, c’est pas vraiment mon frère. On a juste été élevés par le même père. M’enfin c’est bizarre quand même qu’on en ait jamais entendu parler ! Comment ils ont fait pour nous cacher ça pendant si longtemps ?

Moi, fils unique, du jour au lendemain je me retrouve avec un frère. Un frère dont je connais toute l’anatomie… Su-per. Si ma mère épouse enfin mon beau-père on aura un lien parental par alliance. C’est limite glauque cette histoire quand même… 

 

J’observe la porte devant laquelle je me trouve sans savoir quoi faire. Je ne sais même pas comment je me suis retrouvé ici. J’avais besoin de parler à quelqu’un sans savoir vers qui me tourner et j’ai atterrit ici j’imagine. En même temps, c’est pas comme si j’étais bien entouré ces derniers temps. Déliah file le parfait amour avec l’anglais et ses soucis de famille semblent s’arranger. Kay passe tout son temps avec Alex. Je suis un peu livré à moi-même. Du coup je me retrouve là, comme un con à hésiter entre sonner et me barrer. 

Ma vie est le bordel et c’est ici que je me retrouve. Ironie. 

Après avoir fait tout ce trajet ça serait con de se barrer comme ça. Je lève le bras pour frapper. Mais, en même temps, il n’a surement pas envie de me voir après tout ce qui s’est passé. S’il n’a plus donné de nouvelles c’est qu’il y a une raison non ? Il voulait surement m’éviter. Mais, en même temps, si je ne frappe pas je ne saurais jamais vraiment s’il voulait juste se débarrasser de moi non ? Au moins, je serais fixé. Mais… 

Je n’ai pas le temps de suivre le cours de ma pensée que la porte s’ouvre d’elle-même devant moi. Moi qui ai l’air d’un con, la tête baissée, le bras en l’air et les yeux écarquillés. 

 

— Kurt ?

 

Je relève lentement la tête et esquisse un sourire crispé. 

 

— Qu’est-ce que tu fais là ?

 

Je cherche vainement une excuse bidon pour me sauver, je crois que même une recherche d’extraterrestres me conviendrait mais, mon cerveau reste vide. Bloqué sur une page blanche. 

 

— Aucune idée. 

 

On reste là, immobiles, ne sachant quoi dire. Je tourne le visage, gêné.

 

— Tu… Tu veux entrer ?

— Euh… bah… C’est que… D’accord. 

 

Ce n’est que quand je passe près de lui pour entrer dans son nouvel appart que je comprends mon erreur. Il sort de la douche. Il a les cheveux humides et il sent tellement bon. C’est surtout ça le problème. Ça m’avait tellement manqué que je m’arrête une seconde et je ferme les yeux pour inspirer une petite parcelle de lui. Il ne semble pas s’en rendre compte car il ferme la porte sans rien dire et se place dos à elle avant de remarquer que je suis encore planté dans l’entrée. Il s’approche et va pour passer à côté de moi mais, je l’agrippe fortement et le serre dans mes bras. 

 

— Matt… 

 

C’est à ce moment là que je me rends compte de l’énorme gouffre qu’il a creusé dans mon âme en disparaissant. Il me manque encore plus maintenant qu’il est là car, sa présence me rappelle violemment qu’il n’est pas à moi. Et c’est cruel. 

Je n’aurais pas dû venir. J’ai encore plus mal au coeur et j’ai envie de pleurer comme une gamine. Je m’écarte difficilement de lui. J’ai tellement envie de rester blotti là à jamais que ça m’arrache le coeur. 

 

— J’aurais pas dû venir. 

 

Je m’apprête à saisir la poignée de la porte d’entrée mais il attrape ma main et ça me bloque sur place. Elle est chaude et douce et ce simple contact fait exploser ma tension et mon rythme cardiaque. Mon coeur cogne tellement fort que je l’entends. 

 

— Kurt… C’est… 

 

Il me caresse le visage du bout des doigts et finalement se penche vers moi. Moi qui croyait que les battements de mon coeur risquaient déjà de faire exploser ma cage thoracique, ils redoublent d’un coup. Je sens mes joues brûler et mes lèvres s’entrouvrir et laisser échapper ma respiration saccadée. 

Il m’embrasse. Je ferme les yeux et sens une larme couler le long de ma joue. Une larme de soulagement, toute cette pression et cette angoisse que j’avais accumulé s’échappe par cette porte ouverte. 

La tension monte d’un coup et la chaleur aussi par la même occasion. Nous nous embrasons et ne nous contrôlons plus. Le salon sert de terrain de jeu à nos vêtements éparpillés et sa chambre devient rapidement le théâtre de notre passion. 

Nos souffles se mêlent et nos corps s’entremêlent. Je n’arrive plus à réfléchir. Sa peau brûle sous mes doigts et je n’ai de cesse de parcourir son dos. J’ai besoin de le serrer fort contre moi pour me persuader que c’est bien en train d’arriver et que je ne vais pas me manger un parpaing au réveil. Je ferme les paupières et me laisse aller à ses délicieuses caresses. 

J’ai un « Je t’aime » bloqué dans ma gorge, prêt à faire éclater mon coeur mais, qui ne parvient pas à franchir le seuil de mes lèvres. 

 

Il se laisse tomber essoufflé à côté de moi et je roule sur le côté pour rester en contact le plus longtemps possible. J’enroule possessivement mes bras autour de lui et enfouis ma tête dans son cou. 

 

— Tu m’as manqué. 

 

Je relève la tête et lui sourit. 

 

— Toi aussi.

— Pourquoi tu as mis tant de temps à venir ?

 

Je fronce les sourcils.

 

— Je pensais que tu ne voulais plus me voir… Et j’espérais que tu viendrais me chercher. Et toi, Pourquoi n’es-tu jamais revenu ?

— J’appréhendais ta réaction. J’avais peur que tu me rejette. Qu’est-ce qui t’as décidé ?

— La jalousie. Je m’inquiétais pour Kay et j’étais déçu mais, j’étais énormément jaloux de ton « meilleur pote ». Alors j’ai compris. 

 

Il sourit et m’embrasse. 

 

— Maintenant que je ne suis plus ton prof, rien ne nous empêche de vivre au grand jour. 

 

Maintenant c’est moi qui sourit comme un débile. 

 

— Kay va bien au fait ? Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis une éternité !

— Tu vas rire mais, il est le fils de mon beau-père… 

 

Matt me fixe une seconde et se met à glousser.

 

— T’as l’art et la manière d’attirer les ennuis toi ! Entre ton demi-frère et ton prof t’as mis dans le mille cette année !

— M’en parle pas… 

 

Son regard s’assombrit d’un coup et un sourire en coin fait son apparition sur son beau visage. Il se redresse pour passer au dessus de moi et rabat la couverture sur nous.

 

— C’est pas tout ça mais, on a du temps à rattraper nous !

Par Deadly - Publié dans : Cours particuliers (Gay) [Terminée] - Communauté : Erotisme et sexualité
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