Partager l'article ! Chapitre 20 - Cours Particuliers: Oui, oui, oui ! Enfin. ENFIN ! Bon, je ne sais pas ce qu'il vaut, je l'ai écrit cette nuit et ...
Oui, oui, oui ! Enfin. ENFIN !
Bon, je ne sais pas ce qu'il vaut, je l'ai écrit cette nuit et viens de le finir.
Maintenant, je file en cours ;)
Chapitre 20
- Qu’est-ce que tu lui veux ?
- Je l’aime bien c’est tout.
- Ben va aimer quelqu’un d’autre ! Laisse Déliah tranquille, elle a assez de problèmes comme ça.
- C’est quoi ton problème ? Ça te plait pas de la voir sourire ? Ou c’est le fait que c’est moi qui la fasse sourire qui t’emmerde ?
- J’vois pas en quoi ça te regarde le british !
- Bon tu commences vraiment à me courir ! C’est parce que ta relation avec Stephenson ne se passe pas comme tu le désirais que ça va pas ? T’es frustré alors tu t’en prends à tout le monde ?
Je fronce les sourcils un instant. Comment il est au courant de ça ?
- Pff de quelle relation tu parles ?
- Oh c’est bon, joue pas les innocents, je suis au courant.
- Arrête de raconter n’importe quoi ! Et laisse la tranquille ! Pigé ?
- Ecoute, je ne voulais pas en arriver là mais, tu vois, je me rappelle très bien du Neptune. Et surtout de la scène entre Matthew, toi, le jean ouvert et les fringues en vrac, et un mec à genoux, si tu vois ce que je veux dire. L’appareil photo de mon portable aussi d’ailleurs. Alors arrête de me gonfler et mêle toi de tes affaires !
- C’est une menace ?
- Une précaution.
Il ne me laisse pas le temps d’en rajouter et se tire. Mais… Qu’est-ce qu’il foutait au Neptune s’il veux se taper ma meilleure pote ? Est-ce que je peux me servir de ça contre ses photos ? Non. S’il a une bonne raison, j’suis coincé. Je devrais peut-être les laisser tranquille après tout, ça me regarde pas. M’enfin le fait qu’il me menace là dessus ne lui donne pas le bon rôle. Peut-être qu’il est juste bi. Dans tous les cas, je ne vois pas trop de raisons étranges pour aller dans une boite gay. Il n’y a rien de honteux à ça donc de toute façon, impossible de m’en servir contre lui. A moins qu’il ne veuille cacher sa sexualité à tout le monde. Mais, ça je cautionne. Même si c’est un connard, je ne me sens pas assez salaud pour le faire sortir du placard s’il n’en a pas envie. Si t’es pas prêt à l’assumer, c’est un peu dur. Peut-être que je n’ai que de mauvais a priori sur lui… La menace mise à part, j’ai pas été spécialement courtois avec lui au début. Mais est-ce que ça vaut des photos compromettantes ? Pas sûr…
Mon portable vibre. Kay : « M’attends pas ce soir, je ne rentre pas. ». Okay…
Hum, déjà quatorze heures. J’vais filer dans la salle de Matthew sinon je risque d’avoir encore le droit à une scène devant mon appart’. Je m’active, arrive devant sa porte et frappe. J’entre sans attendre de réponse et le vois debout, des feuilles à la main, devant cinq élèves. Je pensais pas qu’il y aurait d’autres personnes. Je suis naïf apparemment. Il me fait un sourire crispé et me dit d’aller m’asseoir dans le fond. Il énonce deux-trois phrases de cours et donne du travail à faire et à peine dix minutes après que je sois arrivé, tout le monde sort. J’suis largué là. La porte se referme et il se tourne vers moi.
- Bon, à nous deux. Rapproche-toi.
Il se retourne vers son bureau et trie des papiers pendant que je me lève et m’installe au premier rang. Est-ce que je dois lui parler ? Est-ce qu’on est censés se faire la gueule ? Est-ce que… Putain j’en sais rien ! Il revient vers moi et pose deux feuilles sous mon nez.
- Tiens, on va bosser un peu la guerre froide.
Je lève rapidement les yeux vers lui. Il croise mon regard, se détourne et va s’asseoir à son bureau. Bon au moins c’est clair, il n’a pas envie de parler. Je mate vaguement mon sujet de Bac blanc, sors distraitement une feuille et commence à noter quelques trucs tout en lui lançant des petits coups d’oeil furtifs. Je lui en parle. Je lui en parle pas. Je lui en parle ? Ou pas ? Je retourne à ma copie et continue de griffonner des choses sans queue ni tête sur ma feuille.
Je crois bien que ce petit jeu à dû durer au moins une demi-heure avant que je ne craque. Je m’étonne moi-même d’avoir réussi à tenir aussi longtemps.
- Drew a des photos de nous. Je lâche.
Il relève la tête. Lentement.
- Pardon ?
Je sais qu’il a très bien compris. Je retourne jouer avec mon stylo.
- Et ? C’est un crime de jouer avec son portable en cours ? Du moment qu’il me balance pas sur le net, j’vois pas où est le problème.
C’est ça, fais celui qui n’a pas compris.
- A mon avis, s’il envoie ces photos sur le net, ta carrière s’écrasera avant même d’avoir réellement débutée.
Il me fixe une seconde, les yeux plissés.
- Et comment il a pu avoir ce genre de clichés ?
- Neptune.
Il fronce les sourcils.
- On a rien fait de compromettant au Neptune.
- T’étais juste dans une boite gay avec un de tes élèves. Ne pas oublié que j’étais complètement débraillé avec un de tes amis et que tu te trouvais juste à côté. J’dis ça, j’dis rien.
- Et qu’est-ce qu’il foutait dans une boite gay ? Il court pas après ta copine ?
- Humpf, mais qu’est-ce que j’en sais ?
- Il nous a vu partir ensemble ?
- Aucune idée.
Il se tait. Il réfléchit sans doute.
- Merci. Murmure-t-il avant de retourner à ses notes.
Je regarde ma feuille sans vraiment la voir. Alors c’est tout ? Je me suis complètement fais larguer ? Je le fixe plusieurs minutes, ne sachant quoi ajouter pour poursuivre la conversation. J’aimerai discuter avec lui. J’ai l’intuition que si on s’arrête de parler ici, on ne se parlera plus. Je resserre mes doigts autour de mon stylo. Je suis totalement crispé. Je ne sais plus quoi faire. Est-ce que c’est mieux qu’il parte ? Qu’il sorte de ma vie ? Après tout, ce n’est qu’une attirance physique n’est-ce pas ? De toute façon, il est clair qu’il ne s’engagera jamais auprès de moi. Alors pourquoi je m’accroche ? C’est plus fort que moi.
- Sinon, ton pote de la boite a enfin réussi à te mettre le grappin dessus ?
Il me lance un vague coup d’oeil sceptique de ses yeux si bleus qui me transpercent et retourne à son travail sans même me répondre.
- Pourquoi tu me détestes ? Je chuchote.
Ça m’a échappé. Mais cette fois, il me fixe sans ciller.
- Il faut être deux pour faire ce qu’on a fait, pourquoi tu m’en veux autant ?
Il soupire.
- Je ne te déteste pas. C’est à moi que j’en veux.
- Mais pourquoi ?
- C’est plutôt évident.
Hum, les photos…
- Mais… Drew aurait pu ne jamais avoir ces photos.
- Ce n’est pas vraiment Drew le problème, c’est immoral c’est tout.
- Immoral ? Par rapport à l’éducation nationale ? D’accord, c’est peut-être même illégal mais, et s’il n’y avait pas ce contexte ? Tu regretterais toujours ?
- La question ne se pose pas puisque le contexte est là.
- Le Bac est dans seulement quelques mois. Après ça, je ne vois pas quels obstacles il pourrait rester.
Il ne répond pas. Se contente de m’observer. Je dois avoir l’air bien pathétique car il fronce les sourcils. Je me lève et m’approche de lui. Il ne bouge pas. J’ai envie de l’embrasser. Je me penche rapidement et effleure ses lèvres. J’ai envie de poser ma main sur sa peau mais, les yeux fermés il attrape mon poignet.
- Tu es si jeune Kurt.
Je me redresse vivement comme s’il m’avait brûlé et serre les poings.
- Ce n’est pas ce que tu disais l’autre nuit ! J’hurle.
- Vas-y ! Crie plus fort ! Je crois que le bâtiment de l’administration ne t’as pas bien entendu !
Les mâchoires crispées, j’attrape mon sac et quitte la salle en claquant la porte.
Avec lui, faut toujours que ça finisse dans les cris. Est-on voués à se déchirer ?
Je quitte le lycée aussi vite que je peux et file directement chez moi, m’attendant à y trouver au moins Kay. Même une simple petite partie de jeux vidéos me changerait les idées. Mais, seul le vide m’attends pour me tenir compagnie. Je m’affale sur le canapé et finis par m’y endormir.
Je suis réveillé quelques heures plus tard par le bruit d’une porte qu’on déverrouille. Le voisin de palier… Je soupire de lassitude. Est-ce que je vais continuer à lui courir après pour rien ? Et va-t-il me rejeter jusqu’à ce que je me lasse ? C’est une boucle sans fin.
Je repense à Kay et au beau jeune homme avec qui il discutait dans la vitrine de ce café. C’est pour ça qu’il découche sans arrêt ? Il a finalement réussi seul à se détacher de moi ? C’est sans doute une bonne nouvelle. Mais je me sens vide tout d’un coup. Le goût amer de l’abandon se répand dans ma bouche et j’ai envie de vomir. Vomir mes tripes, mes sentiments et surtout, surtout ma solitude.
Je pense à ma mère qui ne pas rappelé depuis une semaine après son coup de fil « d’excuse ». Elle n’a peut-être pas digéré si bien que ça au final. Et l’Abandon grandit.
Je pense à mon père. Mon père qui n’a plus fait attention à moi depuis des années. Et l’Abandon gagne en épaisseur.
Je pense à mon beau père. Lui qui n’a pas daigné donner signe de vie depuis une éternité et qui n’en avait manifestement pas grand chose à faire de nous. Et l’Abandon m’encercle.
Je pense à Déliah. Déliah qui s’éloigne. Déliah, l’amie d’enfance qui n’a plus besoin de moi car elle a trouvé réconfort ailleurs. Et l’Abandon me submerge et m’étouffe.
J’ai l’estomac qui se tord et un poids énorme sur la poitrine. J’étouffe. Je suffoque. Et je me dégoute. La Solitude s’en mêle et vient me rappeler que je suis remplaçable. Que les gens n’ont pas besoin de moi. Je ne suis qu’un vulgaire pion qu’on utilise quand on en a besoin. Et au final, je me retrouve toujours seul. Irrémédiablement seul.
Quelque part au fond de moi, je m’exècre de penser comme ça mais, là tout de suite j’ai juste envie de me rouler dans mon mal-être, de l’enrouler bien fort autour de moi pour qu’il me tienne chaud. Peut-être qu’aller mal me donne une excuse pour ne pas être heureux ?
Perdu quelque part au milieu de ma folie, je me lève et franchis la porte d’entrée. Je frappe chez lui, il ouvre et me regarde sans comprendre. Il me laisse néanmoins entrer. Je me demande bien de quoi j’ai l’air pour pénétrer chez lui si facilement après tous les combats que j’ai donné pour y arriver, sans y parvenir.
Il s’avance vers son canapé et je m’assois à côté de lui. Il ne dit rien. Il attends peut-être que je sorte quelque chose sauf que je ne sais même pas ce que je fous là. Il saisit son verre sur la table basse et avale une gorgée du liquide ambré qui s’y trouve avant de le reposer. Il bascule la tête en arrière et soupire. Il a vraiment une gorge sexy. Euh… Je ne savais même pas qu’on pouvait trouver une gorge sexy mais… c’est le cas. Sa chemise bleu roy est entrouverte au col et ses manches sont roulées jusqu’aux coudes. Il relève la tête et me fixe. C’est fou comme la couleur de sa chemise s’accorde si bien avec ses yeux. Il hausse un sourcil interrogateur.
- J’imagine que j’avais besoin de compagnie.
Il hoche la tête.
Le silence s’installe durant plusieurs minutes.
- Tu crois que c’est une bonne chose que Kay se détache de moi ?
C’est sortit tout seul. Impossible de le rattraper maintenant.
- Ça dépend de ce que toi tu veux.
- J’en sais rien.
- Alors pour le moment oui. Ça lui ferait plus de mal de resté accroché à une illusion.
Je me renfrogne un peu mais il a raison. Faudrait que j’arrête de faire mon égoïste. Je soupire et le silence s’étire.
Au bout d’un moment, il tourne la tête vers moi et attends que je croise son regard pour parler.
- Qu’est-ce qui ne va pas ?
L’Abandon. L’Abandon général. Et la Solitude.
Mais je ne peux pas lui dire ça. Je me trouve déjà assez égoïste sans avoir à supporter son jugement. Mais là, plongé dans ses yeux d’un bleu à faire tourner la tête, je n’y pense déjà plus. Je me contente de me noyer en suffoquant. Solitude s’éloigne doucement tandis que je pose ma main sur sa joue. Abandon attends calmement son heure. S’il me repousse, Abandon aura gagné. Sinon, il se retirera tranquillement mais avec regret. Je le sens se tendre d’impatience à l’idée de pouvoir appeler Souffrance à la rescousse. Il n’a pas plus d’espoir que moi quant à une réponse favorable.
Et pourtant. Peut-être sont-ce mes yeux humides qui l’attendrissent - Oui, humides, je les sens ces traitres, prêts à se lâcher - toujours est-il que quand je m’avance doucement pour prendre ses lèvres, il ne se recule pas. Il ne m’arrête pas non plus. Ça, c’est moi qui le fait. Je me stoppe à quelques centimètres à peine de lui et sens son souffle contre ma peau. Je suis plutôt stupéfait de voir qu’il ne me repousse pas. Mais, quand il passe une main tendre dans mes cheveux je n’hésite plus et me penche sur lui. Je ne sais pas pourquoi il succombe cette fois, peut-être en a-t-il marre de se battre contre moi ? Je n’ai pas envie de l’avoir à l’usure, pas comme ça. Mais là, tout de suite, j’ai juste besoin de tendresse et d’attention. Je suis faible et vulnérable.
Quand nos lèvres s’unissent, je ne parviens plus à réfléchir correctement. Seules ses mains brûlantes qui parcourent ma peau existent. Le monde s’efface, les murs et les barrières disparaissent, restent simplement sa bouche contre la mienne, son souffle erratique imitant le mien et sa présence réconfortante à côté de moi. Je déboutonne lentement sa chemise avec mes mains tremblantes et mon tee-shirt passe rapidement par dessus ma tête. J’embrasse religieusement chaque parcelle de sa peau offerte. Je caresse l’intérieur de son coude du bout des doigts, j’ai remarqué qu’il était très réceptif à cet endroit, et il se cambre involontairement. Je vois dans ses yeux voilés qu’il est déjà possédé par le désir et qu’il a oublié qui nous étions et dans quelle situation tout cela allait nous conduire.
Je lui enlève son jean noir et joue avec l’intérieur de ses cuisses, la peau très fine à cette endroit est très sensible et le fait gémir. Il me fait basculer et m’enlève le reste de mes vêtements avec douceur malgré la lueur enflammée de ses pupilles. Il m’enroule autour de lui et se redresse, il traverse la pièce avec moi dans les bras avant de me déposer sur une matière douce et moelleuse. Son lit. Les larmes traitresses de tout à l’heure sont prêtes à céder.
Ce soir-là, il me fait l’amour avec une tendresse infinie. Je me laisse faire. Et tandis que je vois des étoiles, les perfides gouttes salées viennent inonder mes joues.
Il retombe sur le matelas avec une respiration saccadée identique à la mienne, m’embrasse sur les paupières et me serre contre lui.
C’est comme ça que je m’endors. Peut-être le regretterons-nous demain ? Mais je ne veux pas y penser maintenant, ne pas briser le bien-être qui envahit tous mes membres. Je suis dans un chaleureux cocon au creux de ses bras, bercé par sa lente respiration. Je me sens si bien ici que j’aimerai pouvoir y rester aussi longtemps que possible.
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