Samedi 3 novembre 6 03 /11 /Nov 00:23

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Chapitre 2

 

Riley alluma la télé et tomba sur une énième chaîne musicale qui diffusait encore un pseudo-documentaire sur les Black Skulls. Exaspéré, il zappa pour en retrouver un autre du même genre. La célébrité pouvait avoir des avantages, c’était certain, néanmoins, voir son visage sur pratiquement toutes les chaînes musicales rock devenait lassant au bout d’un moment. 

 

Surtout à dix heures du matin, avant même le café bénéfique évaporant les restes brumeux du sommeil qui s’attardaient. Les cheveux en bataille, un vieux pantalon de jogging couvrant ses jambes, la main sur la télécommande, affalé sur son sofa ayant connu des jours meilleurs, Riley regardait l’écran plat d’un œil morne. 

 

Tout le monde croit toujours qu’être célèbre c’est la belle vie friquée de toutes les stars affichées dans les magasines people insipides dont raffolent les jeunes filles et que leur mères lisent en cachette. 

Restau, clubs, boîtes, champagne, shopping à longueur de journée, conquête différente chaque jour, vacances de rêves… Conneries. Ou alors faut vraiment avoir du pognon à jeter par les fenêtres comme Paris Hilton ou être dans le milieu depuis une éternité et avoir énormément de succès. 

 

Pour le moment, ils n’avaient vendu qu’un album, à plusieurs milliers d’exemplaires, certes mais, Riley n’avait surement pas encore les moyens de faire tout ça. Ni l’envie du moins. Et puis, ce à quoi personne ne pense, c’est qu’une vie comme ça, c’est pas vivable. Ni même viable. Ou alors pour des gens qui sont riches depuis la nuit des temps et qui n’ont rien d’autre à faire de leurs journées.

 

Parce que, passer toutes ses soirées dans des clubs, des boîtes, se lever le midi pour aller déjeuner dans un endroit huppé avec des gens qu’on apprécie même pas, finir l’après-midi dans une pseudo-réunion caritative ‒ qui, soit dit en passant n’a que de nom l’aspect caritatif et qui se sert de cette couverture uniquement dans le but de donner un brunch ‒ et finir la nuit dans un autre club avec une autre personne collée lascivement à soi, l’alcool coulant à flots et la drogue circulant comme de l’eau entre les mains de chacun, c’est tout bonnement crevant. Surtout si toutes ses journées sont basées sur le même modèle. Ils ont à peine le temps de dormir. Ils travaillent quand ? Ah c’est vrai... ils ne travaillent pas. Ils n’en ont pas besoin

 

C’est pas une vie… 

 

Les yeux vides braqués sur son écran plasma, faisaient des allers retours entre la télé et le miroir situé à sa droite. La seule chose dont il était sûr c’est qu’il était exaspérant de voir que le matin, son propre reflet était plus ou moins semblable à l’image de son double qui mouvait habilement ses doigts sur les cordes épaisses de sa basse au rythme de la musique. 

Génial ! Au réveil il ressemblait autant à un cadavre que dans son clip. Enfin, un cadavre moins réussi néanmoins. Il n’était pas passé entre les mains de maquilleuse cette nuit pour obtenir ce résultat. 

 

Quoique… il avait l’air encore plus amorphe en vrai avec son teint blafard, maladif, ses yeux bruns énormément dilatés à cause du manque de sommeil et de lumière, ses cernes violettes semblaient former d’immenses poches sous ses yeux que la lueur bleuté du téléviseur n’arrangeait pas. 

Il paraissait plus vivant après la séance de maquillage qui avait pourtant duré près d’une heure mais, qui visait quand même à le faire ressembler à un mort.

 

Au moins, à la télé, il paraissait un minimum vivant. Et ça, c’était d’autant plus agaçant. Riley laissa échapper un claquement de langue mi-désapprobateur, mi-agacé. Peut-être, avec un peu de chance, qu’après son café matinal et une bonne douche il paraîtrait un peu moins inerte

 

La sonnerie aiguë et stridente de la sonnette retentit dans tout l’appartement et vint percuter violemment ses tympans. Il sursauta. Le jeune homme ferma les yeux un instant et se dit que s’il ne bougeait pas, son visiteur allait bien finir par décamper. Non ? 

Seulement, c’était sans compter sur l’insistance dudit visiteur qui, fit retentir de nouveau l’atroce sonnerie et fit bondir Riley. 

 

Il se leva de mauvaise grâce et se traina jusqu’à la porte, en se demandant qui pouvait bien se permettre de prendre le risque de ruiner son ouïe qui, lui servait tout de même d’outil de travail.

Il jeta d’ailleurs un œil à son instrument, posé sur son stand et trônant fièrement au centre du salon, attirant le regard par sa simple couleur rouge cerise qui, s’accordait pourtant superbement aux couleurs chaudes de son salon. Taupe et framboise. Couleurs chaleureuses qui apportaient un sentiment de bien être. C’est étrange comme les couleurs peuvent influencer le moral !

 

Son regard survola l’espace avant de se reposer sur sa basse quand l’intrus derrière la porte le rappela à l’ordre d’une troisième pression sur le bouton commandant la mise en route de la torture sonore permettant de prévenir l’habitant d’un appartement qu’on l’attend derrière la porte. Le jeune homme grogna. Il pensait avoir bien compris maintenant ! Il n’était pas encore sourd mais, ça risquait de ne pas tarder si l’autre n’arrêtait pas son vacarme de suite. Riley se disait que le fou tentant de détruire ses tympans était forcément suicidaire. Pour devoir se mesurer à Scott après avoir démoli son outil de travail, il fallait l’être ! 

 

D’ailleurs il ne se souvenait pas que le bruit de la sonnette l’ait jamais dérangé autant mais, ce matin chaque son résonnait dans sa tête avec un écho strident atroce. 

 

Il ouvrit la porte, dont le hurlement lui rappela qu’il devrait la huiler. Se frottant les yeux, il dévisagea son harceleur et se dit que finalement il n’aurait pas besoin de subir le courroux de Scott. Ça serait ridicule. Vu que c’était Scott. Riley voyait moyennement Scott s’énerver contre lui-même à voix haute. Il eut envie de rire en imaginant Scott se hurler dessus en changeant de place alternativement mais, il n’en avait pas le cœur. Il devait être vraiment fatigué pour débiter des conneries pareilles  ! 

 

- Tu vas bien ? Lui demanda Scott en le voyant pincer les lèvres. Au moins tu te laisses pas mourir, c’est déjà ça. Ajouta-t-il en entrant dans le salon qui avait été aménagé en salle à tout faire.

 

Deux plateaux repas se battaient avec une manette de Xbox et quelques canettes de soda. 

 

Hé bien, Scott avait bien fait de venir. Il ne pensait pourtant pas que ça recommencerait cette année mais, son fixe débranché et son portable coupé lui avaient mis la puce à l’oreille. Ça faisait déjà deux jours qu’il n’était pas sorti. La semaine du 27 novembre était fatale ! La phase de déprime de Riley commençait trois jours avant la date fatidique et finissait environ trois jours après. Mais, chaque année il avait du mal à se sortir de sa semaine de déchéance et si Scott n’avait pas été là les autres années, il y serait peut-être encore. 

 

Ce dernier se demandait d’ailleurs si Riley ne se complaisait  pas dans son désespoir. 

 

Cette année avait été riche en nouveautés et réjouissements et pourtant, malgré le temps qui s’était écoulé, Riley trouvait toujours le moyen de se morfondre au souvenir de cette date. Scott ne pouvait peut-être pas comprendre sa douleur mais, le voir dans cet état ne le réjouissait absolument pas. 

Le grand brun attrapa la veste en cuir chocolat de Riley qui reposait négligemment sur le sofa pour la jeter à son propriétaire.

 

- On sort. Déclara-t-il d’une voix sans appel.

- Mais je…

- On sort. Répéta-t-il fermement. Tu as réellement besoin de sortir ! Arrête de croupir ici. Tu deviens pitoyable. 

 

Riley jeta un œil morne à ses affaires éparpillées dans son salon et se dit que Scott avait sans doute raison mais, que pouvait-il y faire ? Il était en congé après tout et n’avait aucune envie de sortir ! Il n’y avait pas la tête surtout. Mais, Scott était bien décidé à le sortir de chez lui. 

 

Il protesta faiblement, sachant d’avance qu’il n’avait aucune chance contre Scott, qu’il avait déjà perdu. Il consentit finalement à enfiler un jean et un tee-shirt et à mettre sa veste avant de sortir de mauvais gré. Affronter le vent frais et mordant de novembre ne le tentait guère, voire pas du tout. 

Avant de franchir la porte de son appartement chaud et douillet, il attrapa une écharpe en laine mauve qu’il enroula autour de son cou gracile. Un sourire de bien être s’arrêta sur ses lèvres quand il sentit la matière soyeuse glisser sur la peau de son cou dans une caresse voluptueuse rappelant celle d’un amant aimant. 

 

Scott le guidait à travers les rues noires de monde, bruyantes et polluées. Où allaient-ils ? 

Riley n’en avait aucune idée, tout ce dont il était certain était que le froid agressif lui mordait violemment la peau. Il resserra son écharpe autour de lui, enfouissant son nez dans la laine douce et moelleuse où il espérait retrouver cette odeur qui lui manquait tant mais, qui avait malheureusement disparue au fil du temps. 

 

Scott se retourna à ce moment là et le surprit à respirer l’odeur de cette vielle écharpe. Il avait commencé à la mépriser depuis quelques années déjà, voyant les horreurs qu’elle engendrait. Il secoua la tête, désapprobateur. Alors, il avait encore cette chose mauve qui ne servait qu’à lui ronger le cœur ? 

 

- Pourquoi tu te fais du mal tout seul ? Murmura-t-il.

 

Mais, ce murmure désespéré échappa à Riley, trop occupé à faire jouer la laine soyeuse entre ses doigts. 

 

Le doux carillon d’une petite clochette le sortit de ses souvenirs douloureusement agréables et lui arracha violemment le sourire de bien être ayant pris possession de ses lèvres, achevant de le réveiller et de lui rappeler que tout ça faisait parti du passé. Il s’assit devant Scott et s’aperçut qu’ils se trouvaient dans un petit café ancien, planqué dans une petite rue de Williamsburg. Riley apprécia l’atmosphère douce et chaleureuse du lieu et l’odeur amère du café mélangée à celle sèche du vieux bois avec une légère touche de renfermé pourtant pas désagréable, cela rappelait surtout que ce café était là surement bien avant sa naissance. 

 

Deux cafés atterrirent d’ailleurs devant eux. Il n’avait même pas vu Scott bouger ni esquisser le moindre geste.

 

- C’est ici que tu voulais m’emmener ? Demanda Riley en détaillant l’intérieur du bar. 

 

Tout était si vieillot ici. Tout en bois ou presque, les tables étaient rondes et de vieilles publicités françaises étaient accrochées aux murs. Il ne savait pas pourquoi mais, il trouvait que ce café sentait la France, à part les pubs utilisées comme tableaux bien sûr. Les serveurs portaient un uniforme noir et blanc qui ressemblait beaucoup à ceux des cafés parisiens. Il n’avait jamais mis les pieds en France, il avait seulement vu ça à la télé mais, il aimait à imaginer que Paris était ainsi. 

 

- Dans ce café miteux ? Non, on est passés ici pour te réveiller. J’ai l’impression d’être suivi par un zombie. C’est flippant. 

 

Riley avala une gorgée du breuvage ambré qui lui brûla la langue en observant Scott. Ses boucles brunes encadraient parfaitement son visage clair, lui donnant l’air plus diaphane qu’il ne l’était en réalité. Ses grands yeux bleus ajoutaient une touche d’espièglerie à son expression malgré la lueur d’inquiétude qui y dansait à ce moment là. Il avait beau parler de ce café péjorativement, Riley savait qu’il l’adorait. 

Il avait l’air tellement dans son élément au milieu de cette atmosphère enchanteresse et bon enfant. Ce café pourtant à l’aspect ancien, n’en paraissait pas moins jeune de part son ambiance. 

 

- Arrête de me regarder comme ça. Lâcha Riley en baissant les yeux sur leur table, ne pouvant se soustraire à son regard pénétrant.

 

Il avait l’impression d’être observé à la loupe et décortiqué en petit morceaux pour être analysé minutieusement par son manager. Scott consentit à arrêter de le scruter comme il le faisait. Il ne pouvait malheureusement pas s’empêcher de s’inquiéter pour lui et de chercher les prémices de la déferlante qui risquait de le submerger. 

 

Ils sortirent du café, Riley ayant repris des couleurs et Scott l’entraina à travers les rues plus ou moins bien fréquentées du quartier pour arriver devant un immeuble délabré d’où s’échappaient des sonorités punks au rythme effréné. La porte du rez-de-chaussée était grande ouverte, les fenêtres vibraient violemment sous les assauts agressifs des sons de basse. De nombreux jeunes étaient avachis sur les marches de l’entrée et riaient tout en discutant, ou plutôt hurlant pour couvrir la musique qui beuglait et déversait ses paroles agressives dans la rue, et fumant tout et n’importe quoi. Beaucoup allaient finir défoncés et d’autres l’étaient déjà. 

 

Riley regarda Scott, ne comprenant pas pourquoi il l’avait amené là. Le brun sourit devant l’air déconfit de son cadet. Vu de là où ils étaient, il était difficile de savoir ce qu’ils allaient trouver à l’intérieur, et plus encore que cela allait plaire au jeune homme. Mais, Scott savait ce qu’il faisait et l’entraina à l’intérieur, slalomant entre les punks amassés dans l’escalier. 

 

Riley dû s’accoutumer à l’obscurité ambiante avant de distinguer quelque chose. Ce qu’il vit ensuite le laissa perplexe. Un épais nuage de fumée voguait autour du mobilier supportant un nombre incalculable de personnes. Combien étaient-ils ? Il n’aurait pu le dire, ni même émettre un chiffre approximatif. Il se demandait surtout comment ils avaient fait pour tous s’entasser dans un si petit appartement. Riley laissa courir son regard dans la pièce se demandant toujours ce que Scott voulait lui montrer. 

 

Ses yeux se fixèrent soudain sur une photo en noir et blanc dans le fond gauche de la pièce. Il avança instinctivement dans sa direction, irrésistiblement attiré par son aura. Le jeune homme arriva dans une seconde salle qui ressemblait à un salon et découvrit tout une série de photo. Elles lui étaient vaguement familières. La façon de photographier, le style, la luminosité…

 

Un cliché prit juste devant cet immeuble montrait quelques punks assis sur les marches entrain de fumer et de discuter. A croire qu’ils passaient leur temps qu’à ça. L’étiquette sous la photo attira son regard : Kellian Spencer. Ses yeux balayèrent la pièce : tous les murs étaient tapissés de ses photos.

 

Un sourire satisfait et enfantin naquit sur ses lèvres. Voilà pourquoi Scott l’avait amené ici : Kellian Spencer y exposait et Scott savait que Riley adorait le travail de cet artiste underground. Il le connaissait tellement bien ! 

C’est étrange d’ailleurs que son manager soit aussi proche d’un des musiciens mais Riley et Scott se connaissaient depuis tellement longtemps qu’ils n’y avaient même pas pensé. Black Skulls n’existait pas encore qu’ils trainaient déjà ensemble. Il le vit d’ailleurs avancer vers lui, accompagné de Joy. 

 

- Ça te plaît ? Lui demanda Scott.

 

Riley n’eut pas besoin de répondre tant son sourire lumineux était équivoque. 

 

- Comment tu as su ?

- J’avais parlé de ça à Joy et elle m’a appris qu’il était un de ses amis et qu’il exposait aujourd’hui. 

- D’ailleurs, il doit surement trainer dans le coin. Ajouta la jeune fille en fouillant la salle du regard. 

 

Riley hésitait entre sauter de joie ou partir en courant. Le rencontrer pourrait être vraiment sympa, c’était sans doute le rêve de tout un chacun de rencontrer un artiste dont il admirait le travail, néanmoins, le jeune homme ne voulait pas casser le mythe qu’il avait créé autour du photographe. Il avait peur qu’en parlant avec lui, il soit déçut et en vienne à se désintéresser de ses photographies. 

 

Scott et Joy le laissèrent parcourir l’expo tranquillement tandis qu’ils allaient discuter un peu plus loin. Il y avait vraiment beaucoup de monde, on ne voyait pratiquement plus où l’on mettait les pieds. Riley décida donc de rester en se disant qu’avec un peu de chance il ne le croiserait pas parmi la foule. 

Sereinement, il commença à admirer les clichés qui le secouaient à chaque regard. Il y avait quelque chose dans ces prises de vue qui lui faisait ressentir une émotion, des sensations différentes à chaque fois. Absorbé dans sa contemplation, il en oublia la notion du temps. L’appartement miteux commençait à se vider de plus en plus sans qu’il ne s’en aperçoive. 

- Qu’en penses-tu ? Murmura une voix suave à son oreille qui le fit légèrement sursauter.

- Je pense que ce photographe a beaucoup de talent. Lui répondit Riley sans se retourner, le visage braqué sur une photo montrant une vieille femme assise à même le sol, un foulard nouant ses cheveux, un bras tendu en avant, une expression suppliante animant son visage, une petite fille endormie dans le creux de ses bras et un chien calé contre le ventre de l’enfant. 

Ils étaient installés au pied d’un immense immeuble de verre dans une rue passagère de New York, ce qui renforçait le contraste entre deux mondes bien distincts et accentuait la douleur de la mère. 

 

- Malgré la dureté des thèmes qu’il aborde, on ressent un tumulte d’émotions mais, le désespoir et la déchéance des âmes qui évoluent dans ces scènes qu’il fixe sont clairement décelables. Ajouta-t-il.

- Désespoir et déchéance, hein ?

- Oui, égoïstement, c’est rassurant, nous ne sommes pas les seuls à souffrir.

- Et si c’était plutôt, au contraire, espoir et renouveau ?

- Comment ça ?

- Observe le regard de cette femme. Crois-tu qu’elle s’abaisserait à mendier si elle savait que ça ne lui apporterait rien d’autre que l’humiliation ? Si elle se savait condamnée, crois-tu qu’elle ferait tous ces efforts ? 

- Peut-être le fait-elle pour sa fille. 

- Ça c’est certain néanmoins, je pense que même seule elle tenterait tout de même de s’en sortir. C’est l’espoir. 

- Mais pourquoi renouveau dans ce cas là ? 

- Il faut toucher le fond pour pouvoir remonter et se reconstruire. 

 

 

 

J'ai une fanfiction HPDM en attente de publication et je pense que ce sera la prochaine MAJ, ça vous branche ?

 

Par Deadly - Publié dans : Le Reflet (Gay) [En Cours] - Communauté : Communauté gay
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