Samedi 21 novembre 6 21 /11 /Nov 16:58

 

 

Hello girls ! Oui, je sais, je suis en retard {#} 

Bon, j'ai le chapitre 16 de presque fini et le 15 en cours ^^ Donc si j'ai assez de temps pour les finir et pas trop la flemme de les recopier sur l'ordi, normalement, la semaine prochaine vous devriez en avoir deux {#} 

Pour aujourd'hui on dit merci à Lilly qui m'a menacé pour que je finisse de taper ce chapitre {#} Bah ouais, parce que sinon vous l'auriez eu à la saint glinglin {#}  Flemme quand tu nous tiens... Ah vous trouvez pas vous aussi que c'est super chiant de tout recopier sur ordinateur ? Moi si ! Bref, comme j'ai pas envie de me faire martyriser, j'ai fini de le recopier {#}  Elle est pas belle la vie ?  Surtout que ce chapitre ne va pas forcément vous intéresser des masses  {#} Mais bon, y a pas que le cul dans la vie XD






 

Déliah

 

Je sors enfin de cette institution plus qu’ennuyeuse qu’on appelle lycée. J’ai toujours été plus ou moins douée en cours mais, depuis quelques temps, ça m’ennuie. Mais, je me demande si ça ne m’a pas toujours ennuyé mais, que je ne m’en aperçoive que maintenant… J’ai surtout l’impression de ne plus en avoir rien à faire. A quoi ça peut bien servir après tout ?  Je ne me suis jamais vu vivre vieille de toute façon alors pourquoi devrais-je m’intéresser à quelque chose pour lequel je n’ai plus le moindre intérêt ? Pour moi le lycée n’a plus été qu’une fastidieuse étape afin d’accéder gracieusement à la réalisation de mes rêves, à partir de mon année de seconde. Je savais déjà à ce moment là ce que je voulais faire de ma vie et rien d’autre n’importait. C’est encore le cas aujourd’hui.

Qui a besoin d’un diplôme pour faire de la musique ? Le chant est ma plus grande passion et le piano, mon plus formidable accompagnement. Passer ma vie à chanter de magnifiques mots, racontant une belle histoire sur une douce mélopée lyrique, sombrant dans l’élégie, est un rêve bien trop romantique pour le monde désabusé dans lequel nous vivons. L’art n’a plus qu’une part minime dans cette société égoïste qui ne pense plus qu’à l’argent et au profit, quelque soit le moyen de parvenir à ses fins. La beauté du monde est masquée aux gens par leur cupidité, et leur vénalité n’en est que plus apparente. Seule une minorité n’est pas aveuglée par la richesse et espère encore accéder à la perfection créative dans l’art. Mais pour combien de temps… ? N’importe quel art. Qu’importe. La beauté est présente partout pourvu qu’on y soit attentif. Mais, voyant la dégradation importante qu’a subit cette attention, qui aujourd’hui s’amoindrit de jour en jour, la lassitude prend rapidement de l’ampleur et le désespoir s’insinue sournoisement dans nos veines. Alors, à quoi bon ? Avoir une passion qui nous fait nous sentir vivant est merveilleux mais, pouvoir la vivre est encore mieux. Si personne ne s’en préoccupe peut-on réellement la vivre pleinement ? On a tous besoin d’un public. On a tous besoin de se savoir considéré, peu importe pour quoi d’ailleurs. On a tous besoin de se sentir vivre à travers le regard d’autrui. Personne ne peut dire le contraire. Ce serait un mensonge éhonté. Peut-on seulement vivre sans que personne ne se préoccupe de nous ? La solitude viendrait rapidement nous assommer de ses idées noires et la folie s’infiltrerait lentement, par la porte grande ouverte de notre tristesse accablante. Le trou noir dans notre abdomen s’agrandirait tant, pour que le vide abominable n’habitant alors que notre poitrine, s’étende à notre être entier, qu’on ne pourrait plus lutter contre cette chute inexorable qui nous entraine peu à peu vers le fond. Ce vide n’a qu’un seul point positif : c’est que quand il prend totalement possession de nous, nous arrivons au seul stade  de notre vie qui nous permette de sentir pleinement les limites de notre âme. L’étape avant la fin.

 

J’avance toujours droit devant moi, en cette fraîche fin d’après midi. Je ne sais où je vais, laissant le soin de me guider à mes jambes, qui apparemment ont l’air de savoir où elles vont. Je me repose sur leur savoir sans me poser de questions. Je laisse peu à peu mes membres prendre vie et faire ce qui leur plaît. La seule idée de rentrer « chez moi » m’étreint le cœur si fort qu’elle y laisse de douloureuses marques sanguinolentes. Le cœur en sang, l’esprit en feu et le corps tremblant, mes jambes stoppent brusquement leur douce promenade au centre du square où j’aimais passer du temps enfant. A bout de forces, je laisse mon corps s’échouer sur l’herbe fraîche et humide.

Qu’est-ce qu’un corps après tout ? Un tas de membres rattachés les uns aux autres par toutes sortes de veines et autres morceaux de chair. Alors, je laisse ces membres s’éparpiller sur le sol tandis que mes yeux scrutent le ciel à la recherche d’une des plus belles merveilles de ce monde. La nuit tombe vite en ce moment. Les glaces de l’hiver approchent à grand pas. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de choses plus magnifiques qu’un ciel de novembre à la tombée de la nuit. La chance me sourit agréablement, la lune est pleine et illumine de sa douce lueur argenté les étoiles autour. La lumière bleutée qui s’en échappe, donne un aspect surnaturel au paysage alentour. Si ce genre de chose arrive encore à me faire rêver c’est que mon cas n’est pas totalement désespéré, n’est-ce pas ? Et pourtant, ma vie est un désastre complet. Mon frère me persécute et ne parlons même pas de mes parents, leur attitude à mon égard me dépasse. Pour couronner le tout, ça va faire plus de deux semaines que Dylan ne me donne plus signe de vie. S’il veut rompre, il pourrait au moins m’en faire part au lieu de me laisser mariner toute seule dans mon coin. Ma vie se désagrège petit à petit et tout le monde s’en va, me laissant paumée sur le bord de la route. Je me sens abandonnée au moment où j’ai le plus besoin de soutien. Est-ce qu’ils ont trop peur de ma déchéance pour m’aider à en sortir ? Parfois, je me dis que lâcher prise serait sans doute la meilleure solution. Me laisser sombrer dans mon malheur. Ça me demanderait moins d’énergie. J’ai conscience que c’est la solution de facilité mais, quand vous êtes épuisée, que choisir d’autre ? De toute façon, sans force ni aide, comment parvenir à s’en sortir ? Je finirais juste par sombrer dans la tombe que je me suis creusé moi-même. Et, comme je ne vois pas qui pourrait m’aider, je ne vois pas l’utilité de cette bataille dont l’issue est condamnée à être vaine. Je n’ai plus envie de bouger. M’étendre ici me paraît plus attrayant que de rentrer retrouver ma « famille ». Ils ne se rendraient surement pas compte de ma disparition de toute façon. Trop occupés pour ça.

Je me laisse aller en arrière attendant que mon dos effleure le sol et entre en contact avec l’humidité de l’herbe mais, à la place de la surface froide et dure à laquelle je m’attendais, mon corps rencontre quelque chose de chaud et réconfortant. Je ferme les yeux et me laisser aller à son étreinte tandis que ses mains enlacent ma taille. J’ai parlé trop vite. Comme souvent. Tout le monde n’a pas disparu. Lui est là. Il est toujours là. Si je pouvais mourir entourée d’une chaleur identique à celle-ci, je ne serais pas aussi accablée. Mais, vu la tournure que prend le chemin que j’ai emprunté malgré moi, je ne me fais pas tellement d’illusions quant à la froideur qui m’enveloppera à ce moment là. Personne ne me porte d’intérêt à part lui, il faut dire aussi que je ne fais pas vraiment d’effort pour créer des liens, quelque part, ma solitude me convient, alors de quoi je me plains ? Mais, qui sait si nous nous côtoierons toujours ? Les amitiés vont et viennent et peu durent malheureusement. Serons-nous toujours aussi proches dans deux ans ? Cinq ? Dix ? Une erreur peut définitivement tout briser. Même si j’ai confiance en nous, comment prévoir ce qui nous arrivera ?

Il pose sa tête dans mon cou mais, garde le silence. Il sait que cela suffit à me réconforter. Il l’a toujours su. Je sais qu’il est là, et c’est tout ce qui compte au fond. Pour un moment en tout cas. Quand il partira, il ne me restera plus que son souvenir.

      Reste pas toute seule. Tu peux venir chez moi si tu veux.

C’est vrai que je ne devrais pas. Seule, j’ai tendance à ressasser mes idées noires et déprimer…

      Pas ce soir. Ils seraient capables d’appeler les flics et de retourner toute la ville juste pour me voir rentrer dépitée à la « maison ».

      J’imagine bien Sonia s’exciter comme une furie parce qu’elle ne te trouve pas ! S’exclama-t-il en riant.

      Ça serait bien son style à celle là. Dès qu’elle peut faire une scène, elle ne se gêne pas. J’ajoute en serrant les dents.

      Faut dire aussi qu’elle aime tellement se donner en spectacle que n’importe quel prétexte conviendrait. Je la vois bien en pleurs devant une caméra, essuyant ses yeux en expliquant que sa « fille » n’est pas rentrée de la nuit.

      Ouais, histoire de passer à la télé, parce qu’en temps normal, elle n’en aurait rien à faire. Mais qu’est-ce que mon père fait avec cette greluche ?

      Il aime les jeunes blondes stéréotypées ?

Ça, on peut le dire. Il n’y a pas seulement la couleur de ses cheveux qui est blonde.

      Au moins, ça a eu le mérite de te faire rire.

      N’empêche, s’il était plus présent, il verrait sans doute à quel point elle est stupide et la manière dont elle s’occupe de nous. A moins qu’elle ne soit là que pour qu’il puisse la sauter.

      Oh ! Pour que le vocabulaire de mad’moiselle Déliah sombre aussi bas, c’est que ça ne va vraiment pas ! Se moque-t-il.

      Hey toi ça va hein ! Je réplique en lui donnant une petite tape.

      Allez, avec un peu de chance, il s’en rendra bientôt compte et la mettra dehors.

      Et c’est toi qui me dis ça ? Je demande en souriant. T’arrive encore à être optimiste sur le sort des pères.

Je le sens se raidir instantanément dans mon dos. Je ne pensais pas que ça le toucherait autant. J’aurais sans doute mieux fait de me taire mais, d’habitude il en rit le premier. Il ne dit rien et repose sa tête dans mon cou. Je me retourne lentement et découvre son visage abattu. Je le prends dans mes bras et dépose un baiser sur son front.

      Je suis désolée, je ne pensais pas que…

      C’est rien. Je reviens juste de chez ma mère.

Je cesse lentement de l’étouffer et l’écoute.

      Elle va bien ? Je demande anxieuse.

      Pas trop. Elle se laisse aller. Ça me fait mal de la voir comme ça. Souffle-t-il.

J’imagine que je m’y attendais mais, ça me fait toujours autant de mal de savoir qu’elle n’a pas récupéré depuis cinq ans. Et de voir Kurt aller mal aussi. Mais, il y a des chagrins d’amour dont on n’arrive pas à se relever. Il y a des cas où l’amour est si fort qu’on préférerait mourir que de vivre séparés. Kurt a de la chance, sa mère n’a pas encore sauté. Malgré ce qu’il croit elle s’est quand même battue. Elle n’a pas cédé à la facilité, elle. Je devrais prendre exemple au lieu de ruminer dans l’obscurité.

      Mais, elle ne perd pas le nord quand il s’agit de toi ! Ajoute-t-il,  un sourire malicieux aux lèvres.

      Ah bon ?

      Elle espère que je ne vais pas mettre trop de temps avant de te demander ta main ! S’exclame-t-il en éclatant de rire.

      Elle a de l’espoir. Je réponds en souriant.

      Elle risque d’attendre longtemps.

      J’imagine que tu ne lui en as pas parlé depuis le temps…

      Si elle l’apprend, j’ai peur qu’elle me fasse un arrêt cardiaque. J’voudrais pas la tuer.

      N’exagère pas quand même. Elle t’aime, elle comprendra surement. Même si ça lui fera certainement un choc, elle n’en mourra pas pour si peu.

      Elle est déjà assez mal en point comme ça… je vais pas en rajouter une couche.

      Au contraire ! Elle verra que tu lui fais assez confiance pour lui confier ça !

      On a beau très bien connaître quelqu’un, on ne peut jamais prévoir sa réaction face à ça.

      Justement, qui te dit que ça ne sera pas tout le contraire de ce que tu crois ?

      Qui te dit que ce ne sera pas exactement ce que je pense ?

      Si tu n’essaye pas, tu ne le sauras jamais. Et, si tu ne lui en parle pas, sache bien qu’elle s’en ira sans avoir jamais su qui était véritablement son fils ! ça fait partie intégrante de toi ! Ce n’est pas quelque chose que tu peux occulter ! C’est juste toi ! C’est important. Surtout pour elle. Elle veut pouvoir te connaître, vraiment bien justement.

      Mais, j’imagine qu’elle veut des petits enfants vu comment elle me pousse à t’épouser…

      Oui mais, c’est quelque chose que tu ne pourras jamais lui offrir. Tu ne préfères pas qu’elle sache la vérité plutôt qu’elle espère quelque chose qui n’arrivera jamais ?

Sans prévenir, les premières gouttes glacées de l’averse nocturne s’écrasèrent sur nous, nous surprenant. Nous nous levons brusquement et nous mettons à courir en riant tandis que les gouttes redoublaient. Il me ramène jusque devant chez moi. Une fois de plus, il montre, sans doute involontairement, son côté attentionné. Je me penche vers lui et dépose un baiser sur sa joue trempée par la pluie. Un merci implicite.





Par Deadly - Publié dans : Cours particuliers (Gay) [Terminée] - Communauté : Lawful Drug
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Lundi 14 décembre 1 14 /12 /Déc 12:22



J'ai énormément de retard... *Rangez vos briques !*
En plus mon chapitre est plutôt court... -__- J'ai pas eu trop le temps de le finir mais c'est enfin fait ! En plus j'ai bloqué dessus comme une dingue, j'arrivais pas à l'écrire  x)
Alors , pour me faire pardonner, j'ai trouvé une jolie image *-*
Je préfère ne pas me prononcer pour le chapitre suivant parce que si ça fait comme celui ci, on est pas sorties de l'auberge...

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 Kay

 

            Je me suis affalé sur le canapé de Kate il y a une heure et je n’en ai pas bougé depuis. Heureusement qu’elle est là. Il n’y a qu’à elle que je puisse réellement parler ouvertement de… notre père. Elle me comprend, elle l’a vu de ses propres yeux. Elle connaît son comportement vis-à-vis de moi. A l’époque, on se plaignait de ne jamais le voir mais, depuis qu’il est revenu à la maison c’est pire. Parfois, je me dis que ça aurait été sans doute mieux qu’il reste là où il était. Ça m’aurait évité de supporter son indifférence glaciale à mon égard. Il m’en veut depuis la mort de maman mais, je ne comprends pas pourquoi. Qu’est-ce que je lui ai fait ? Je ne vois même pas. J’avais seulement 15 ans quand il est revenu. Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour qu’il me traite comme ça ? J’ai toujours fait d’énormes efforts pour lui plaire mais, ça n’a jamais servit à rien. Il ne me voit même plus. Quand il est rentré à la maison, j’étais tellement heureux de le retrouver mais, j’ai vite déchanté devant son attitude et… j’ai commencé à faire des conneries. Et pas des petites… J’imagine qu’il n’en a jamais rien su, et heureusement. Kurt était là et, il m’a sortit du pétrin où je m’étais enfoncé. On se connaît depuis tellement longtemps tous les deux ! Je ne sais plus exactement quand mais, on était déjà amis avant qu’il ne parte aux États-Unis. Mais, c’est quand il est rentré en France qu’on s’est vraiment rapprochés. Il m’a accueillit chez lui sans faire de commentaire sur l’état dans lequel il m’avait trouvé et surtout, sur mes « occupations » si on peut dire. On était encore chez sa mère à cette époque. Je crois bien que son appartement il ne l’a eu que deux ans après, un an après son entrée au lycée d’ailleurs. C’était plus pratique.

Je me rappelle aussi qu’elle croyait que Kurt aimait Déliah sans oser lui dire. Je me demande si c’est encore le cas. Ça ne me faisait pas tant rire que ça à l’époque, je savais qu’il était gay mais, il aimait tellement sa mère que je me demandais parfois, s’il ne l’épouserait pas juste pour lui faire plaisir. Et puis, l’entendre parler de ça constamment ne me faisait pas du bien, vous vous en doutez. J’étais déjà jaloux. Pourtant, ce n’était qu’une fille. Je ne me rendais pas compte que cette jalousie était en fait le reflet de mon amour naissant pour lui.  Pour moi, c’était juste mon meilleur ami et je n’avais pas envie de le partager. J’étais bien naïf.

 

            D’ailleurs, en parlant de lui, j’ai quitté son appart’ vers les vingt deux heures et il n’était toujours pas rentré. C’est pas dans ses habitudes. Ordinairement, il rentre sitôt le lycée terminé. Il est surement avec Matt… Enfin, ça j’en sais rien mais, où peut-il être en pleine nuit si ce n’est chez lui ? Peut-être que Matt aura finit par succomber. Faudrait être aveugle pour ne pas voir le charme de Kurt. Je suis bien placé pour en parler… Mais ça se serait passé quand ? Hier ? Aujourd’hui ? Au fond, qu’est-ce que ça m’apporterait de savoir ? Je l’ai vu venir en plus, c’est ça le pire. Je le connais depuis tellement de temps que j’en ai presque oublié le temps où on n’était pas « amis ». J’habite plus ou moins avec lui depuis près de 3 ans, si ce n’est plus. Et lui, il est arrivé quand dans sa vie ? Il y a deux mois ? Si peu de temps, et pourtant… Pourtant je suis sûr que ça pourrait être sérieux. Pourrait  Parce que, connaissant Kurt comme je le connais, le mot « sérieux » a tendance à le faire fuir à toutes jambes. Vu ce qu’il a vécu en même temps. Il a vu son père partir, son beau père arriver puis s’enfuir. Et aucun d’eux ne l’a considéré comme un enfant en manque d’affection. C’était un garçon : il était fort. Il n’a pas une très haute opinion des relations « amoureuses ». Mais, je ne suis pas sûr qu’il prenne conscience que Matthew n’est pas qu’un plan d’un soir… La façon qu’il a de le regarder me tue. Va bien falloir que je passe à autre chose. Il ne s’intéressera sans doute jamais à moi de cette manière. Si après plus de 10 ans d’amitié il ne m’a toujours pas vu comme tel, faudrait peut-être que je pense à me trouver un mec qui me donne envie de rester longtemps avec lui. Soupirer après Kurt toute ma vie ne me mènera à rien. J’ai tout fait pour le rendre jaloux mais, rien n’a jamais eu d’effet. Les plans d’un soir, c’était pour ça au début puis, c’est devenu une sorte de consolation, quelques minutes d’affection pour combler le manque de Kurt. Il a toujours été tendre avec moi mais, pas de la façon dont j’aurais voulu. Et vu le tournant que prennent les choses, je peux toujours attendre.

 

      Tu veux quelque chose à boire ? Me demande Kate en entrant dans son salon.

      Si tu as quelque chose de chaud, c’est pas de refus.

      Je vais te chercher ça.

Je vais rester dormir ici je pense. J’ai pas trop le courage de voir Kurt ce soir. Et puis, j’habite pas non plus chez lui, même si j’y passe tout mon temps. Elle me rapporte un bon café bien chaud et s’assoit face à moi. Elle ouvre la bouche mais, la sonnette retentit d’un coup nous faisant lever la tête brusquement. Qui peut bien venir sonner à cette heure-ci ?

      T’attends quelqu’un ? Je demande à Kate, qui commence à se tortiller nerveusement sur sa chaise.

      Euh… oui mais… il devait passer bien avant que tu n’arrives. Je pensais qu’il ne viendrait plus. Me répond-t-elle en se levant précipitamment.

Vu la façon dont elle tremble en anticipant ma rencontre avec la personne derrière la porte, ça ne peut être que lui…

      Si… tu ne veux pas le voir, tu peux aller dans ma chambre… Me chuchote-t-elle, la main sur la poignée.

      Ça ira. De toute façon, il ne me voit pas, c’est comme si j’étais invisible alors, ça va pas changer grand-chose.

Elle pince légèrement les lèvres et ouvre la porte. J’allume la télé et augmente le volume pour ne pas l’entendre. Je n’ai pas franchement envie de le voir mais je ne bouge pas. Je m’en fiche après tout. Je ne vois pas pourquoi je bougerais pour lui. J’appuie fiévreusement sur les touches de la télécommande. J’arrête de zapper en tombant sur une chaîne musicale. Ils passent un clip de Rammstein. C’est pas souvent. Ça fait du bien.

Je les entends arriver derrière moi mais ne lève pas pour autant les yeux. Je perçois aussi des pas plus légers, quitter la pièce. Elle me laisse avec lui ? Elle a pas peur…

Je reporte aussitôt toute mon attention sur la télé, ne pensant plus à sa présence qui m’exaspère à elle seule. Il ne bouge pas. Il ne dit rien. Il ne me voit pas. Comme d’habitude. Je m’attendais à quoi ? J’ai du mal à comprendre son attitude. J’ai toujours fait énormément d’efforts pour lui plaire mais, il ne m’a jamais adressé plus d’une phrase complète. Comme si ça lui brûlait la gorge. Je ne suis même pas sûr qu’il eu été conscient de la dépression dans laquelle m’a plongé son comportement, dans les premiers temps où il est rentré à la maison. Je ne pense même pas qu’il soit au courant des emmerdes dans lesquelles je me suis fourré à l’époque. Est-ce qu’il m’aurait aidé s’il l’avait su ? Est-ce que sa façon de m’ignorer veut dire qu’il me hait ? On dit toujours que l’ignorance est une preuve d’indifférence. Si ce n’était que ça… Mais, son regard presque haineux, voire méprisant, me fait plus mal que sa seule ignorance.

            Je pensais que je pouvais rester dans la même pièce que lui mais finalement, je vais aller faire un tour ou rentrer à la maison. Enfin… chez Kurt quoi.

Je ne le supporte plus. Son silence semble plus accusateur que pourraient l’être ses paroles. Je vais aller dire au revoir à Kate et ensuite, je me barre. Ça fait seulement cinq minutes qu’il est là et j’en peux déjà plus.

      Tu écoutes encore ta musique de sauvage ?

Ma première réaction a été de me figer. C’est vraiment à moi qu’il parle ? Il a pas peur de s’arracher les cordes vocales ? Pourquoi en tant d’années, c’est aujourd’hui qu’il me dit quelque chose qui n’a pas de rapport avec lui ou son travail ?

Ma seconde réaction a été l’énervement. Il ne m’adressait la parole que pour encore me critiquer.

      T’as retrouvé ta langue ? Et la vue par la même occasion ? Je suis devenu visible ?

      Kay, écoute…

      Fais gaffe, tu vas exploser ton quota de mots envers ton fils. Ça serait dommage de rompre les habitudes, non ?

      Ne te braque pas…

      « Ne te braque pas » ?? ça fait quatre ans que t’es rentré et durant tout ce temps t’as pas réussi à me décrocher trois pauvres mots !

Kate entre brusquement dans la pièce, affolé, surement de nous avoir entendu hurler. Elle a pas l’habitude. Faut dire que c’est pas souvent qu’on échange des mots, encore moins qu’on les crie.

      Calmez-vous. Qu’est-ce qui se passe ?

Je me laisse retomber dans le canapé. Apparemment je me suis levé sans m’en rendre compte. Kate se place entre lui et moi. J’imagine qu’elle doit le regarder parce qu’elle s’adresse à lui.

      Tu lui en as parlé ?

      Non. Je n’ai pas eu le temps. Il m’a agressé avant que je n’ai eu le temps de dire quoique ce soit.

      Ben voyons…

      Tu devrais le faire. Dit-elle à mon père sans faire attention à mes paroles.

Silence.

      Ecoute Kay, papa est venu me voir pour qu’on discute d’un projet. Mais comme ça te concerne, c’est peut-être mieux que tu sois là.

Un projet ? Qui me concerne ? Qu’est-ce qu’il veut faire ? M’envoyer en internat ? Dans une école privée à l’autre bout du pays ? Histoire de se débarrasser de moi ? J’vois pas la raison là. Je lui coûte quelque chose ? Je ne vis pas chez lui. Je ne mange pas chez lui. J’ai seulement quelques affaires qui crèchent dans une chambre.  Alors c’est quoi le problème ?

Kate se tourne vers lui, l’air d’attendre quelque chose.

      J’aurais un poste pour toi si tu veux. Une de mes secrétaires est partie en congé maternité et je n’ai personne pour la remplacer. Dit-il après s’être éclaircit la gorge.

Je ricane. Il vient me voir pour ça ? C’est une blague ?

      Attends. En neuf ans, tu t’es pas soucié une seconde de moi et là, tu viens me trouver pour que je te rende un service ! C’est une blague ou quoi ?

      Ce n’est pas un service, je te propose du travail.

      Mais bien sûr ! Bon, moi je me casse, j’en ai assez entendu ! Pour une des rares fois où tu me parles, faut que ce soit par intérêt !

Je prends ma veste et mes clés et sors de l’appartement aussi vite que possible. Mais, au moment de fermer la porte, je les entends encore discuter.

      Tu ne lui as pas non plus parlé de lui j’imagine ?

      Non.

      Tu devrais aussi tu sais. Quand il l’apprendra, il t’en voudra.

Par Deadly - Publié dans : Cours particuliers (Gay) [Terminée] - Communauté : Roman gay Rose
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Samedi 26 décembre 6 26 /12 /Déc 02:27

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Chapitre  1

            La porte claqua dans un bruit sourd, faisant cesser brusquement leurs conversations. Il entra dans la pièce. Charismatique, altier, froid, distant, écrasant. Il s’approcha du canapé en cuir rouge, au centre de la pièce assez vide et délabrée, où ils étaient tous amassés.  Un vieil hangar désaffecté en somme. Il leur servait de QG lors de leurs missions. Ils y étaient tellement souvent d’ailleurs, qu’un soir, il avait découvert que ses coéquipiers avaient tenté de le décorer quelques peu, de le rendre plus chaleureux, en y ajoutant quelques meubles, quelques couleurs. Ils ne cesseraient jamais de le surprendre. L’homme les observa tous un à un dans la faible lueur de l’aurore. Son costume noir accentuait son aspect autoritaire et forçait le respect, que lui portait déjà son équipe, à son comble. Le silence régnait en maître sur son royaume jusqu’à ce que son roi ne se décide à le briser pour ré-asseoir sa suprême autorité.

    Tout s’est bien passé ?

    Parfaitement. Répondit Ethan.

    Même si notre Arès a failli manquer sa cible. S’amusa Gabriel.

    Ashmore, ta gueule ! Lança Ethan.

Il ne supportait pas que l’on puisse se moquer de lui. Et encore moins devant son patron. Il avait sa fierté tout de même ! Un peu trop développée d’ailleurs…

    Arès, la prochaine fois que tu prononces le nom de famille de n’importe quelle personne ici, je te plante une balle dans le crâne.

Le jeune homme écarquilla les yeux, il n’avait pas l’habitude que son patron lui parle ainsi. Il était surement de mauvaise humeur. Pour changer un peu…  Quoiqu’il était de mauvaise foi car, depuis quelques temps, ses sautes d’humeur s’étaient calmées. Pas totalement mais, c’était mieux qu’avant.

    Imagine un peu : des espions dans notre planque. Un nom et tu es fini. Tu ne seras plus en sécurité nulle part, prêt à te faire descendre n’importe quand. Ce n’est pas parce que nous travaillons pour les hommes les plus influents et riches du pays que nous sommes immunisés. Si nous tombons, ils ne nous couvriront pas mais nous regarderons sombrer sans aucune pitié.

    Ça je m’en doute. Lui répondit Ethan.

    Ça j’en doute. Tu es une vraie tête brûlée et tu te crois invincible. Mais, mets-toi bien en tête que ta vie peut se stopper en un claquement de doigts. Mais, ça tu dois le savoir non ? Tu as le nombre de meurtres le plus important à ton actif ici.

    Pas aussi important que le tien quand même.

    Ce n’est pas une compétition.

    Ah bon ? J’ai toujours cru que si.

    Tu deviens encore plus exaspérant que moi.

    On en est arrivé au moment où l’élève surpasse le maître… 

    Ce n’est pas un comportement que je t’ai enseigné mais différentes manières de tuer !

    Pour tuer comme toi, il faut avoir le comportement qui va avec. En d’autres termes : ta froideur polaire et ton aptitude à ne rien ressentir. Donc, quelque part, si, tu m’as enseigné ton comportement.

Leur patron était devenu moins froid que d’habitude ces derniers temps. Une réelle complicité s’était établie entre eux tous même si Sean l’aurait nié à jamais. Il aimait affirmer que son équipe lui obéissait mais, n’était rien d’autre pour lui. Que s’il y en avait un qui tombait, il était facile de le remplacer. C’était plus simple pour tout le monde. Si un quelconque lien était dévoilé entre eux, n’importe qui pourrait les faire chanter comme il voulait. Mais, il s’était malheureusement bien vite rendu compte qu’il les appréciait plus qu’il ne le devrait.

Les deux jeunes femmes et Gabriel suivaient la discussion sans y participer. Ils avaient l’habitude des joutes verbales entre leur patron et Ethan, c’était devenu monnaie courante. Ils n’y prenaient pas part, non par mépris mais, ces deux là avaient tellement la même façon de penser que ça aurait été du suicide d’intervenir, sachant qu’ils avaient tous deux horreur d’être contredit.

    Si tu ne fais qu’imiter toute ta vie, quand créeras-tu ?

Gabriel observait la scène avec amusement. Les dialogues entre ces deux là étaient devenus une source de divertissement pour lui. Les voir se chamailler comme des enfants le faisait sourire. Ils se battaient toujours pour savoir qui aurait le dernier mot. Enfin, surtout Ethan. Il cherchait constamment à prendre le dessus. Il voulait à tout prix surpasser Hadès. Ce dernier n’en avait cure. Il lui répondait parce que ça l’amusait de le voir s’escrimer tout seul dans une compétition où il était le seul participant. Son autorité n’était plus à affirmer et sa suprématie à asseoir. Il était le seul maître à bord et le savait très bien. Voir Ethan tenter de gravir une montagne dont il n’arriverait jamais à atteindre le sommet était distrayant, d’autant qu’il ne se rendait même pas compte que sa quête était vaine.

Céleste n’y faisait même plus attention et en profitait pour s’évader. Les yeux dans le vague et les pensées vagabondes, elle jouait avec l’ourlet de son caraco bleu Roy. Serena les observait un air d’ennui plaqué sur le visage. Elle ne comprenait absolument pas pourquoi Ethan s’obstinait alors que jamais il ne pourrait atteindre son but. C’est beau de rêver.

    Bon, c’est pas que je m’ennuie mais, faudrait peut-être qu’on parle travail.

Céleste hocha vaguement la tête, toujours à moitié plongée dans ses divagations plus ou moins conscientes. Ethan se tut, frustré de n’avoir eu ce qu’il désirait mais, il devait bien admettre qu’elle avait raison. Le travail importait plus que leurs petites guerres quotidiennes. De toute façon, il aurait surement le loisir de remettre ça le lendemain. Il ne s’avouait pas vaincu aussi facilement.

            Sean prit donc place sur le fauteuil de la même couleur que le canapé face à lui, laissant Ethan planté, seul, au milieu de la pièce. Il aurait voulu aller se placer à côté de son chef, pour bien marquer sa supériorité mais, il n’en avait pas le droit. Qui avait dit qu’il était supérieur ? Il alla donc, de mauvaise grâce s’asseoir à côté de ses compagnons. Il était persuadé qu’il pouvait égaler Hadès si on lui en donnait l’occasion ! Il était d’ailleurs bien le seul à penser cela car, ils savaient tous que Sean lui était supérieur en tout point, il n’était pas leur chef pour rien…  Mais, ils n’avaient encore jamais réussi à raisonner Ethan. Ils pensaient tous quand même, qu’un jour il finirait bien par se prendre un mur et comprendrait sa douleur. En attendant, ils supportaient son caractère borné sans broncher. Ou presque. Serena avait tendance à l’observer comme s’il était l’homme le plus stupide qu’elle n'eut jamais rencontré. Céleste adorait se moquer de lui pour le voir enrager et Gabriel n’était pas en reste non plus de ce côté-là. Il fallait dire aussi que son insupportable prétention n’avait d’égal que son ego surdimensionné…

    Pourquoi tu voulais nous voir ce soir ? Demanda Serena.

Sean se pinça l’arrête du nez entre le pouce et le majeur. Il ne savait pas exactement par où commencer. Et puis, s’ils n’avaient rien vu c’était peut-être juste lui qui avait cru voir quelque chose. Pourquoi les inquiéter s’il n’y avait rien ? Il décida finalement de débuter avec la question la plus banale qu’il avait en stock. La moins explicite.

    Tout c’est bien passé cette nuit ?

Il ne l’avait pas déjà posée celle-là ?

    Oui, relativement bien. Comme d’habitude pour moi. Lui répondit la grande brune.

Il se tourna alors vers le reste de son équipe. Tout le monde acquiesça. Tout s’était très bien déroulé. Ils avaient tous mené leur mission à bien et sans encombre apparemment.

    Pourquoi as-tu failli rater ta cible Arès ?

    Je n’ai pas failli la manquer !

    C’est pas ce que j’ai vu… Murmura sournoisement Gabriel.

Ethan lui lança un regard noir mais retint la réplique cinglante qui lui démangeait les lèvres.

    Qu’est-ce qui s’est passé ? L’interrompit Sean.

    Rien. J’ai juste été déconcentré une demi-seconde. Pas de quoi en faire une montagne !

    Déconcentré par quoi ?

    Je sais pas. Un truc qui a bougé dans un coin. Et puis, l’ambiance était assez étrange. Sinistre je dirais. Ajouta Ethan en fronçant les sourcils comme s’il se remémorait la scène. Mais bon, c’est normal. Se reprit-il. C’était une nuit sanglante après tout.

Sean n’était donc pas le seul à avoir remarqué cela. Cette atmosphère lugubre qui l’avait laissé assez perplexe, il ne l’avait peut-être pas inventé finalement. Mais, ce n’était surement pas le meilleur moment pour parler de ça tant qu’il n’en était pas sûr. Leur faire peur ne servirait strictement à rien. Il retournerait sans doute dans ce hangar plus tard histoire de voir s’il n’avait tout simplement pas rêvé. Outre l’ambiance qui y régnait, c’était l’expression de sa victime qui l’avait refroidit. Il avait l’air de fuir quelque chose. Quelque chose qu’il n’avait pas vu. Qu’il avait juste sentit. Ou qu’il avait cru sentir. Maintenant qu’il était rentré, il n’était plus vraiment sûr. A quoi bon les alarmer pour une simple crainte infondée ?

    T’as eu peur de ton ombre Ethanou chéri ? Se moqua Céleste.

    Les deux pauvres neurones lâchés dans le vide intersidéral de ton crâne arrivent quand même à se connecter, malgré tout l’espace qui les sépare ? Répliqua-t-il aussitôt.

    Pire que des gosses… Lâcha Serena, exaspérée par leurs piques enfantines.

    Vous pouvez rentrer chez vous. Allez, vous reposer. Annonça Sean en se passant une main lasse sur le visage. On en a fini pour cette nuit. Ajouta-t-il.

    Ouais, c’est sûr qu’il y en a qui en ont besoin. Lança Gabriel en coulant un regard moqueur vers Ethan.

Ce dernier allait lui renvoyer une remarque bien acerbe mais, Sean le coupa dans sa lancée.

    Faites juste attention en sortant de ne pas vous faire repérer.

Ça ne serait pas difficile, il n’y avait jamais personne dans les environs, et c’était d’ailleurs la raison du choix de cet endroit comme planque.

 

 

Je voulais mettre une petite note de fin de chapitre mais, je suis épuisée et ma tête est vide de mots ^^' Alors je repasse demain (en espérant avoir le temps ! ). En tout cas, les maj ne seront pas franchement régulières =( Pas trop le temps --' Bon, à demain tout le monde. *regarde l'heure* Ouais enfin, à tout à l'heure quoi ^^' Bonne nuit =)



 

Edit 27/12/09 : Hello le monde ! Comment ça va ? ^^

 

Bon, je pensais faire un petit récapitulatif des noms/pseudos de mes persos chéris et je vois que ça sera utile à certaines =)

Je vais en profiter pour faire une petite présentation physique comme me l'a demandé Yumyyyyyyyyy {#} Je pensais que ça se ferais tout seul au fil du récit mais comme tu en as besoin, je le fais aussi puisque je pense qu'elle ne dois pas être la seule dans ce cas. Je me trompe ? ^^

 

Alors, on commence par Sean : le "leader" comme vous l'avez compris ^^

Sean Davis : Grand brun aux longs longs cheveux noirs =p Yeux tout aussi noirs {#} Environ 29 ans (Outch il commence à se faire vieux mon chéri XD)

Pseudo : Hadès (roi des Enfers =p) Pour ceux qui auraient suivi Troublante Provocation, vous aurez sans doute deviné qui il est ^^

 

 

Ethan Woods : 1,80 m environ (plus petit que Sean). Brun aux cheveux courts et yeux verts *-*  26 ans

Pseudo : Arès (Dieu de la guerre). 

 

Gabriel Ashmore : 1,75 m Blond clair aux yeux noisette. Peau hâlée. (Stay t'aime pas mon Gaby chéri ? )

Pseudo : Orphée (Héros de la mythologie sensible et artiste)

 

Serena Edelstein : 1,80 m Longs cheveux bruns, yeux bleus clairs

Pseudo : Calypso (Nymphe reine de l'île d'Ogygie Cherchez pas pourquoi je l'ai appelé comme ça XD C'est surtout que son histoire me faisait penser un peu à Serena sans la séquestration de la personne aimée ^^ )

 

Céleste Jones : 1,60 m Cheveux blonds clairs au carré, yeux bleus, svelte et élancée, elle paraît plus grande qu'elle ne l'est.

Pseudo : Eurydice (Très belle femme de la mythologie, mariée à Orphée / Aucun lien entre Gaby et elle XD C'est juste qu'ils sont blonds tous les deux alors Sean s'est bien marré en les nommant ainsi =p en plus ils se ressemblent assez sur certains points ^^)

 

Bon, description plutôt succincte j'en conviens ^^ Mais vous découvrirez le reste au fil de l'histoire =)

Vous embêtez pas à chercher s’il y a une quelconque hiérarchie entre leurs pseudos, il n’y en a pas. J’ai juste cherché des pseudos qui collaient assez bien à leur histoire ou à leur comportement. Donc ceux qui ne sont pas des « Dieux » à proprement parlé, ne sont pas inférieurs aux autres ;)

 

 

 

Par Deadly - Publié dans : Les Ombres de Minuit (Gay/Les'/Het') [En pause] - Communauté : Auteurs Sadiques
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