Vendredi 2 octobre 5 02 /10 /Oct 21:58



 

 

Kay est devant le miroir, redressant sa chemise et en lissant les plis, trônant fièrement au milieu de mon salon. Où rien ne traine d'ailleurs et où tout reluit. Jamais je ne l'avais vu aussi propre, 'Fin l'appart', hein ? Pas Kay. Remarque, je ne l'avais jamais vu habillé comme ça. Chemise blanche impeccable sur un jean noir très classe.  C'est moi ou ses mèches vertes fluos ont disparues ? Ses cheveux sont blond foncé et tirés en arrière. Je crois que je n'ai jamais vu son visage aussi dégagé. Il se tourne vers moi, un grand sourire aux lèvres. Il est vachement beau en fait. Pas que je le trouvais laid, hein ! C'est surtout qu'il paraît plus mature, on voit son visage et toute trace d'excentricité paraît avoir disparu,

      T'as trouvé un travail ? Je lâche, étourdi.

      T'aime bien ?

Je hoche la tête, ébahi. Euh... Faut m'expliquer un truc là : il va où ?

      T'es malade ? Je demande soucieux en jetant un œil à mon appartement nickel.

      Je... je vais voir mon père. Et ça, dit-il en désignant mon salon, c'est pour m'excuser de te causer sans cesse du soucis.

Du soucis ? Sans cesse ? Causer ? Mais où est passé MON Kay avec son language tout droit sorti des bas quartiers ? Attendez deux secondes. Son PERE ?

      Ton père ?

Il hoche tristement la tête, le regard vague.

      T'es sûr ?

      Non. Me répond-il avec un sourire contrit.

Je ne dis rien. Qu'est-ce que je peux lui répondre ?

      Bon, je vais y aller.

Je le vois enjamber mes sacs, me déposer un léger baiser sur les lèvres et s'envoler derrière la porte qui claque après sa sortie comme le couperet acéré d'une sentence menaçante. Il y a une chance sur deux pour que demain il me revienne détruit. Mais, pour la première fois, je ne peux pas le protéger. Mais le protéger contre la vérité est absolument impossible et surement pas bénéfique pour lui.

 

 

            Bon, bah, j'ai plus qu'à ranger mes courses tout seul moi...

 

*          *

*

 

Je sors une bière fraiche du frigo et vais m'installer devant ma console. Je joue sans même avoir besoin de réfléchir à mes actions. Je déglingue une voiture à coups de bazooka. Ça me fait penser que Matthew est bien naïf. S'il croit que son prêteur de voiture est juste un pote... Personne ne prête une voiture comme ça même à son meilleur ami. Même le plus riche des hommes aurait peur que sa voiture soit abîmé. Ce n'est peut-être que mon avis personnel mais, ça m'étonnerait qu'il soit désintéressé  –  qui le serait face à Matthew ? – il doit sans doute chercher tous les moyens pour le mettre dans son lit mais, des moyens détournés. Pour y aller aussi doucement, c'est surement qu'il doit être un de ses très bons amis, qu'il ne veut pas le brusquer et ne surtout pas se prendre une veste. Il doit être un peu lâche quand même.

            Je me prends une balle dans l'épaule et mets mon jeu en pause le temps de m'ouvrir une nouvelle bière. Il y en a déjà deux qui trainent sur la table...

 

*          *

*

            Je lève enfin la tête de ma console en surchauffe et de mon tas de cadavres de bières qui s'agrandit à mes pieds à une vitesse ahurissante. Je me lève. J'ai envie de crêpes. J'ai la tête qui tourne. Je regarde toutes les canettes par terre sans pouvoir les compter. Mais j'ai acheté combien de packs moi ? Tu m'étonnes que c'était lourd ! J'essaie de compter mais laisse vite tomber, je les vois un peu troubles et ai l'impression qu'elles se multiplient. J'ai chaud. J'ai envie de crêpes. Ça fait longtemps que j'en ai pas mangé. Je me bouge difficilement vers la cuisine. J'ouvre un placard et prend une brique de lait que je verse directement dans un saladier en verre transparent. J'avance maladroitement vers le frigo. Des œufs. Je les casse dans mon récipient en espérant ne pas avoir mis de morceaux de coquille dans mon début de pâte. Je regarde le liquide visqueux qui gît devant moi et me dis qu'il manque quelque chose. La farine... Bien sûr, j'en ai pas acheté. En même temps, je pensais pas que ça me servirait. Quand est-ce qu'on se sert de ça, hein ? Ouais... pour les crêpes... Mais, vu que j'en fais jamais. Bon... je fais quoi maintenant ? J'ai pas de farine mais, très envie de crêpes. Peut-être que Matthew en aurait. Peut-être. Je sors de mon appart' en titubant et vais toquer à sa porte en m'appuyant au mur. Bah ouais, le sol tremble, faut bien que je me tienne quelque part. Et j'ai toujours envie de crêpes. La porte s'ouvre et je dois me concentrer pour sortir une phrase compréhensible.

      Z'auriezpasdlafarine ?

Pour le compréhensible, on repassera. Je lève les yeux et découvre un dieu grec … en serviette ! Hahaha. Ahem... bref. Toujours est-il qu'il est sublime, couvert de gouttelettes reflétant la lumière et le faisant luire de toute part d'un éclat iridescent. Ouah ! J'arrive à sortir des mots imprononçables même bourré ! C'est pas la classe ça ?

Ses lèvres perlées s'agitent mais je n'entends plus rien. Je ne comprends plus rien à part qu'il ne porte qu'une serviette de bain autour des hanches, qu'il ruisselle d'eau, que son torse est la plus douce tentation qu'il m'ait été donné de voir et que j'ai très envie de lui. Dans cet ordre, ou non.

Avant même que j'ai eu le temps de réfléchir à ce que je faisais   M'enfin, z'avez d'ja vu un mec beurré réfléchir à ce qu'il faisait vous ?  –  je l'avais déjà poussé dans son appart', collé contre un mur et fermé la porte. M'appropriant ses lèvres, mes mains s'égarèrent sur ce torse superbe, taillé dans du marbre irisé. Apprivoisant les gouttes d'eau avec mes doigts, je les fais glisser le long de ses courbes gracieuses. Il me repousse et recule. Il fait son timide ? Je m'avance vers lui et colle mon bassin au sien avant de le plaquer contre le mur pour éviter une éventuelle fuite. Ma main s'envole jouer avec ses mèches noires humides pendant que ma langue part jouer avec la sienne. Un juron étouffé me parvient mais, ses protestations me paraissent bien faibles, surtout quand je sens ses paumes se poser sur mes clavicules. Bah enfin...

Je me sens partir en arrière sous la pression et suis obligé de m'arracher à ses lèvres si tentatrices. Je recule jusque dans une pièce. Sa chambre ? Sa cuisine ? Peu importe. Je m'en fous. Tout ce dont j'ai envie c'est de le prendre là, sur le champs. Surface utilisable ou non. Je le ferais hurler sur le carrelage s'il le faut. Il s'avance vers moi, une lueur prédatrice au fond des prunelles. Enfin... je crois. Je sens un sourire vainqueur étirer mes lèvres et découvrir légèrement mes dents. Il arrive face à moi et je pose ma main sur sa hanche droite, au niveau du nœud de sa serviette. Je sens sa main chaude se poser sur mon épaule pendant que je détache ce petit bout de tissus qui me gêne et découvre un début érection. Je passe ma main derrière sa nuque tandis que mes doigts s'amusent à frôler son membre tendu. Il me pousse légèrement, je trébuche et l'entraine dans ma chute. Nous échouons dans... une baignoire ? Alors c'est un de ses fantasmes ? Le faire dans le bain ? Ça tombe bien, j'adore l'eau. Son odeur est partout et nous étreint de ses effluves chaudes et masculines. La pièce entière semble en être imprégnée.

Je me cambre pour me coller à lui. L'arôme sensuel émanant de sa peau soyeuse m'excite plus encore. Je tends la main pour pouvoir caresser sa peau de satin, me redresse pour coller mes lèvres aux siennes et... me prends un jet d'eau glacé sur le visage. Je me lève vivement en haletant. Matthew est déjà hors de la baignoire et remet sa serviette en place, dissimulant sa virilité à ma vue.

      Rentre chez toi Kurt. Tu pues l'alcool.

Je lui lance un regard noir et sort de ce bloc d'émail blanc en essayant de garder un minimum de dignité. Je peux vous dire que ce n'est franchement pas facile quand vous êtes trempé jusqu'aux os et que vous venez de vous faire jeter comme ça. Je sors de la salle de bain en frôlant sa hanche du bout des doigts.

      T'as envie de moi. Pourquoi tu te laisses pas aller ? Je lui souffle.

Je quitte son appartement dignement, la tête haute et m'engouffre dans le mien avec le pantalon qui fait « floc-floc » à chaque pas. Je ressemble à un rat qui vient de tomber dans une flaque d'eau.

 

Et j'ai même pas de farine.

Par Deadly - Publié dans : Cours particuliers (Gay) [Terminée] - Communauté : Auteurs Sadiques
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Dimanche 11 octobre 7 11 /10 /Oct 18:46



Hello tout le monde =)
Avant que vous lisiez cette histore, je tiens à préciser qu'il s'agit de la suite de TP.
Certes, avec un tout autre style, néanmoins, de nombreuses allusions risquent de  vous être incompréhensibles ou des éléments seront "spoilés" si vous ne connaissez pas la fiction qui précède celle ci.







  

            Un silence mortuaire régnait sur la nuit noire. Pas cet écho muet et angoissant qui se répercute à l’infini et qui vous désoriente, mais plutôt, ce silence vide, lugubre et oppressant qui vous donne la chair de poule. Aucun bruit. Aucun mouvement. Seule une respiration rauque brisait ce silence, agitant l’air d’un souffle d’autant plus inquiétant. 

            Dans l’obscurité, la porte en métal grinça dans une longue plainte stridente, accroissant sa frayeur. Il se retourna, les sens aux aguets, faisant crisser les gravillons sous ses pas. Acculé contre un mur, ses pupilles fouillant vainement le noir alentour, à la recherche de la menace qui rôdait autour de lui, il tremblait de la tête aux pieds ne sachant ce qui l’attendait. La lourde atmosphère qui l’entourait amplifiait son important sentiment de claustrophobie et lui fit lever la tête. Attendant, la tête en l’air et le souffle court, que ce qui se promenait dans le hangar lui tombe dessus, il entendait son cœur affolé battre rapidement dans son torse et sentait ses coups sourds s’emballer désagréablement dans son crâne.

            Le silence reprit ses droits et l’atmosphère fut aiguisée d’une angoisse plus terrifiante. Il n’entendait rien d’autre que les battements désordonnés de son pouls et sa respiration saccadée. Il savait qu’il allait mourir. Il le sentait. Mais, mourir en ne tentant rien ne l’enchantait guère. Il ne voulait pas être lâche.

Les bruits de pas, qui rompirent un instant ce sinistre silence, furent le déclic qui le poussa en avant. Quelqu’un d’autre se trouvait dans le hangar en plus de cette chose qu’il ne pouvait que sentir. De l’aide ? La mort ne le prendrait pas tout de suite, n’est-ce pas ? Il gravit en courant les premières marches de l’escalier face à lui. Un brusque rai de lumière frappa le haut des marches et il n’eut le temps que d’apercevoir le canon d’un revolver braqué sur son front et d’entendre l’agonisante détonation qui suivit, avant de sombrer à tout jamais dans les ténèbres.

 

 

 

Je n'ai que le prologue à vous offrir pour le moment, histoire de vous donner un avant goût du style de cette histoire. J'avais envie de le partager avec vous.  La suite arrivera quand j'aurais fini de régler tous les petits détails de cette fiction =)

Par Deadly - Publié dans : Les Ombres de Minuit (Gay/Les'/Het') [En pause] - Communauté : Auteurs Sadiques
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Vendredi 16 octobre 5 16 /10 /Oct 17:10


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Kay

 

J'ouvre la porte avec le trousseau qu'il m'a laissé et entre. Le silence m'accueille gracieusement. J'enlève ma veste et la dépose sur le canapé. Tout est si calme dans l'appart'. Kurt doit surement dormir. Enfin, c'est pas tout ça mais, j'ai faim moi. Je crois que Kurt a fait les courses hier. Je me dirige vers la cuisine et c'est seulement en sortant du salon que je remarque toutes les bouteilles de bière éparpillées autour de la manette de la console. Qu'est-ce qu'il a encore fait lui ? Je croyais que c'était moi l'irresponsable. Je secoue la tête et entre dans la cuisine. Je suis claqué. Je passe la porte et découvre l'ampleur du désastre. Il s'est passé quoi ici ? Il y a des coquilles d'œufs partout autour de la poubelle et des traces de lait autour d'un saladier rempli de je-ne-sais-quoi visqueux et peu appétissant. Quand Kurt essaye de cuisiner, ça tourne rapidement au massacre et, bourré, c'est pire. Je passe une main dans mes cheveux, lassé. Je suis épuisé. Je range un peu tout le bazar qui traine ici et me demande ce que Kurt voulait bien faire avec du lait et des œufs. Et, même en essayant, ce truc n'est surement pas rattrapable. J'attrape le saladier et regarde son contenu se déverser lentement dans l'évier de la cuisine.

Me retournant, j'attrape au vol un paquet de gâteaux secs et commence à grignoter avant d'aller voir Kurt dans sa chambre. Il somnole. Il est quand même quatorze heures ! Qu'est-ce qu'il a fait encore hier lui ? Avant de refermer la porte je l'entends vaguement murmurer quelque chose qui ressemble un peu à « Krrepmm ». Ouais faudrait inventer un décodeur pour comprendre ce que racontent les gens qui dorment... Néanmoins, j'ai faim et le moindre mot déformé correspondant à de la nourriture est comprit par mon cerveau primitif. Maintenant, c'est malin, j'ai envie de crêpes...

Je vais fouiller dans les placards de la cuisine et comprends vite qu'il n'y a pas de farine. Peut-être que Matthew en a. Matthew... ça me donnera une occasion de le revoir depuis le temps. Je l'ai assez évité comme ça.

Je sors de l'appartement de Kurt en refermant délicatement la porte et vais frapper en face. Matthew ouvre la porte et me regarde.

      Salut. Hum… T’as de la farine ?

Il hoche imperceptiblement la tête en ne me quittant pas du regard me fait signe d’entrer. Même avec mon prétexte minable il a bien compris que j’étais venu le voir lui. Pas sa farine. Il sait toujours aussi bien lire en moi...

      Je ne m’attendais pas à te trouver ici.  

      Moi non plus. Enfin, je ne m’attendais pas à te retrouver un jour. Me répond-il en entrant dans sa cuisine.

Le silence s’installe entre nous. Ça va faire presque quatre ans qu’on s’est pas vus. On ne sait plus trop par où commencer. Et puis vu comment ça s’est fini entre nous aussi…

      T’as enlevé tes mèches finalement ?

      Ouais… bien obligé.

      Pourquoi ?

      J’ai… été voir mon père.

      Ah ? Et… ça a été ? Me demande t-il peu convaincu. Mon visage et mon attitude doivent sans doute tout dire.

      Tu sais comment il est. Il n’a pas changé. Et arriver avec des couleurs flashys dans les cheveux et habillé comme à mon habitude n’aurait pas arrangé mon cas… Quoique… Peut-être qu’il aurait enfin remarqué ma présence. Mais, pas pour mon bien, c’est clair…

Il ouvre un placard, en sort un paquet de farine et me le tend. Je le prends et le remercie.

      Ça m’a surprit quand je t’ai revu devant chez Kurt avec autant de couleurs et si enjoué… enfin… en apparence. Je n’avais pas l’habitude avant. Tu avais une telle addiction pour le noir à l’époque. Enfin… j’espère que tu n’as pas reprit tes anciennes « habitudes ».

      Non.

      Si jamais tu as des soucis de ce côté-là, n’hésite pas à venir me voir.

Cette phrase reste en suspend entre nous. Lancée comme une aide, elle s’enfonce lentement en moi comme une attaque à ma lâcheté d’antan.

J’ai été si stupide à l’époque. Il était là pour moi et j’ai fuit. Fuit quoi ? Allez savoir… C’était déjà assez le bazar dans ma tête pour que je cherche à comprendre.  Il est toujours aussi adorable aujourd’hui et s’occupe toujours autant des autres.

            Je sens les larmes affluer au coin de mes yeux devant ma stupidité.  Il était là pour moi et je l’ai abandonné sans même lui dire que je partais, sans même lui dire où j’allais. Et voilà toute ma culpabilité qui remonte et s’échappe lentement, glissant sur mes joues. Il me prend dans ses bras et me serre fort contre lui.

      Je suis désolé. Je murmure entre deux sanglots.

      C’est rien. Ça arrive. Et puis, vu ta situation c’est normal que tu craques.

      Non. J’suis désolé de m’être barré sans laisser de traces y a quatre ans.

Il resserre son étreinte.

      Tu as fait ce qui te semblait le plus juste. T’en fait pas pour ça. Au moins, t’es vivant.

Je mis un moment avant de me calmer totalement.

      Kurt est au courant ?

      Plus ou moins.

      C'est-à-dire ?

      Je lui en ai parlé vaguement pendant une nuit de beuverie mais, on en a jamais reparlé. Il sait pour mon père. Ma situation familiale. Mon état d’esprit. Et il n’a jamais fait aucun commentaire. Pour ça il est génial.

      Aussi de tes « activités » ?

      Oui. Il m’a accueillit chez lui le temps que je retrouve ma sœur. En fait, il est génial tout court.

      T’es amoureux ?

      Oui. Je crois.

      Et lui ?

      Non. Je sais pas. Je pense pas, vu comment il passe de mec en mec.

      Toi aussi d’après ce que j’ai pu comprendre…

      Ouais…  En parlant de lui… tu sais ce qu’il a fait hier soir ? Parce que j’ai retrouvé son appartement dans un état…

      Euh… non.

J’hoche la tête, peu attentif à la tête qu’il faisait. La mienne un peu trop ailleurs.

      Je vais aller le réveiller. Il dort encore…

      Ok. N’attend pas quatre ans avant de revenir me voir cette fois.

      Promis.

Je quitte son appartement le paquet de farine à la main et le cœur un peu plus léger. Quoique je puisse en dire, ça m’a fait du bien d’aller le voir. Je regagne la cuisine de Kurt et entreprend la confection de la pâte à crêpes. Je suppose que ça devrait lui faire plaisir. C’est un gros gourmand.

 

 

            L’odeur de la pâte qui cuit a dû le réveiller parce que je le vois arriver du coin de l’œil en se frottant les yeux. Je pose une assiette sur la table et y dépose quelques crêpes en lui faisant signe de s’asseoir. Il obéit et me regarde d’un air peiné.

      C’est toi qui a besoin de réconfort et c’est moi qui suis chouchouté.

Il est vraiment trop mignon comme ça vous trouvez pas ? Il se donne des airs, est frimeur et fier mais a toujours son âme de môme, même s’il ne s’en rend pas compte.

      Tout le monde a des soucis Kurt. Toi aussi t’as le droit qu’on s’occupe de toi.

Il ne dit rien mais me fixe d’un regard perdu de petit garçon qui s’emplit peu à peu de gratitude, au fur et à mesure qu’il assimile mes paroles.

 

 

 

 

 
Par Deadly - Publié dans : Cours particuliers (Gay) [Terminée] - Communauté : Shiteki Yoku
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