Épilogue
Le Parisien, 20 Septembre 2008
Important crash aérien, 168 morts
Un avion de ligne de la compagnie Canadian Airlines, vol numéro 2707, avec 168 personnes à bord, s'est écrasé cette nuit sur les côtes pacifiques. L'avion, un airbus 737, effectuait la liaison entre Paris et Ottawa, au Canada. Il transportait 153 passagers et 15 membres d'équipage. Un autre responsable a confirmé que tous avaient trouvé la mort.
Selon les autorités canadiennes, l'avion s'est enflammé dans le ciel avant de s'écraser au sol et d'exploser. Les télévisions canadiennes ont montré des images des lieux de la catastrophe. On y aperçoit des restes de l'avion et un énorme cratère, profond de plusieurs mètres et long de plusieurs dizaines de mètres, autour duquel évoluent les sauveteurs. Selon les autorités, l’avion aurait décollé de Paris à 2h00 et se serait écrasé une heure avant d’atterrir à Ottawa.
«L'avion a été complètement détruit et est en petits morceaux», a déclaré le colonel Jones, chef de la police de la ville d’Ottawa. «Toutes les personnes à bord sont probablement mortes, a-t-il affirmé. Les corps des personnes à bord ont été totalement brûlés et détruits».
«A cause de la puissance de l'explosion et du degré de brûlure des victimes, nous ne pouvons rien faire. Nous ne pourrons que transférer les restes des corps», a déclaré de son côté le général Campbell, Amiral des Forces Canadiennes.
Ce drame a secoué entièrement la Canada. De nombreux français ont péris dans cet incident. D’après nos sources, plus de la moitié des passagers étaient français, le reste étant des canadiens rentrants au pays. Les forces spéciales canadiennes cherchent encore la cause possible de l’explosion.
Deux larmes jumelles coulèrent au même moment dans deux endroits différents sur ce même journal, tiré en plusieurs exemplaires. Deux petits diamants brillants dans la nuit noire, marquant l’extinction de la dernière lueur d’espoir qui inondait encore leurs cœurs. L’un espérait le reconquérir par tous les moyens, quitte à le faire souffrir. L’autre tenait à se faire pardonner pour le récupérer. Deux espoirs réduits à néant par un article dans un journal quotidien. Deux destins brisés par l’intermédiaire d’un seul. Chacun tentera de sauver ce qui lui reste de vie à sa manière. L’un s’enfuira dans un pays lointain pour oublier et changer de vie, tandis que l’autre restera auprès de sa famille pour essayer de se reconstruire.
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