Voici le nouveau chapitre de CP, en espérant qu'il vous plaise ! 

Remerciez très fort Oidche qui m'a remotivée (ça veut dire que j'ai un pseudo-plan de fin pour savoir où je mets les pieds sans pleurer à chaque chapitre ! Et aussi que je ne virerais pas cette histoire du blog quand elle sera finie).

Et merci à Margot qui a menacé de brûler ma maison si je n'écrivais pas ce chapitre LOL

Chapitre 21

J’entrouvre les paupières et me fige aussitôt. Je sens son bras peser sur mon torse et sa chaleur me réchauffer. Merde. Qu’est-ce que j’ai encore foutu ? J’dois vraiment être maso. Quand il va se réveiller il va me jeter comme pas possible. 

J’observe ses paupières closes et ses longs cils qui tombent sur ses pommettes. J’attrape délicatement une de ses mèches de cheveux et soupire. Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Je ne sais pas pourquoi il ne m’a pas repoussé hier soir, après l’avoir fait tant de fois mais, je suis prêt à parier qu’il ne changera pas spécialement de comportement à mon égard. 

Je scrute un instant le plafond, espérant presque qu’il m’offre une réponse. En fait, je ne le comprends peut-être pas mais je crois bien que je me comprends encore moins. Courir après un mec qui passe son temps à me recaler ? C’est quoi le but ? L’anéantissement de mon ego ? Je pense que ça marche très bien dans ce cas. Pourquoi je suis encore là ? Quand on regarde bien, on ne se connaît pas franchement n’est-ce pas ? C’est vrai qu’il est très attirant et même s’il est quelque peu caractériel, il est quand même vraiment adorable. Et je sais qu’il a bon coeur, après tout ce que je lui ai dit, pour qu’il m’accueille quand même, il faut bien. Enfin, j’imagine. Sauf que je ne sais pas si son « grand coeur » est une bonne nouvelle, parce que ça voudrait dire qu’il m’a laissé rester cette nuit par... bonté d’âme ? En même temps, je ne sais absolument pas ce qui se passe dans sa tête. Du coup... c’est un beau bordel dans la mienne. En y regardant de plus près, tout ce que je sais de lui c’est qu’il est prof, qu’il a un meilleur ami qui lui court après, qu’il a planté sa bagnole dans le décor et qu’il connait Kay depuis un moment. Pas très encourageant hein ? 

Je tente d’ôter son bras pour me lever mais il resserre sa prise sur ma taille et je soupire. Je me résigne et reste blotti contre lui en me promettant de ne pas rester longtemps. Juste quelques minutes. 

* * *

Je grogne. Il y a un truc qui me chatouille le cou et ça commence à me taper sur le système. Je me retourne. La tempe maintenant. J’attrape la couette et la rabat sur moi. La hanche. La hanche ? Putain de bestiole ! Je grogne plus fort et abat brutalement ma main sur ma hanche mais ne rencontre que le vide. Frustré, je me tourne encore une fois. Le ventre. Je m’agite. On rit. Euh ... ? J’ouvre les yeux, encore dans le coltar et distingue vaguement deux yeux bleus souriants dans le brouillard qui m’entoure. Je grogne. Referme les paupières.

- Tu comptes dormir toute la journée ?

Je me redresse instantanément. Merde. Je ne devais pas me rendormir. C’était pas prévu au programme ça. Je me frotte les yeux, encore engourdi par le sommeil et sens un doigt joueur courir sur mon épaule. Euuuh… ? Je me tourne vers Matthew et croise son regard encore un peu endormi. Il ne doit pas être levé depuis beaucoup plus longtemps que moi… 

Mais… est-ce que son attitude est encore due à sa bonté d’âme ? Ou est-ce que je suis juste complètement con ? En fait, je dirais surtout à côté de la plaque. Ou alors c’est lui. Il m’attire vers lui et me rallonge en nichant sa tête au creux de mon cou. Je ne sais pas si ça l’amuse de changer de comportement du tout au tout quand ça lui chante mais, moi, ça ne me fait pas franchement rire. 

- Euh… Matt ?

- Hum ?

- Je… J’ai… 

Je ne sais pas quoi lui dire en fait. Je ne sais pas trop quoi faire non plus en réalité. Alors je ne bouge plus. Je ne parle plus non plus remarque. Il redresse la tête et me fixe. 

- Oui ?

- Qu’est-ce qu’on fait après ? Je lui demande.

- Je propose un petit déjeuner.

Okay… Alors soit il me prend pour un con, soit il esquive tout simplement. 

- Nan, je voulais dire… On devient quoi ?

- Le petit dej’ ça me tente bien moi.

- Putain Matthew !

Il soupire bruyamment et se redresse. 

- Écoute, j’ai pas envie de me prendre la tête dès le matin, d’accord ? Alors, on arrête de s’angoisser pour tout et on laisse voir venir, okay ?

Il me regarde en silence, attendant peut-être une réponse. Mais elle ne vient pas. Je ne sais pas. C’est vrai que c’est ce que je voulais mais… J’ai peur qu’il ne change d’avis en cours de route et me laisse en plan sur le bas côté. Mais, faut bien essayer pour savoir si on va se vautrer, non ?

- Sûr ? Je murmure. 

Il passe une main dans mes cheveux et sourit. 

- J’imagine que oui. On ne peut pas se fuir éternellement alors… essayons. 

J’expire lentement ne sachant trop si je suis soulagé ou angoissé par sa réponse. Peut-être un peu des deux. 

- Mais toi ? Tu es sûr de ce que tu veux ?

Cette fois c’est moi qui le fixe mais, interrogateur. 

- Kay ? Demande-t-il en penchant la tête sur le côté. 

Comment ça Kay ? J’ai du mal à suivre ce qu’il veut. L’exclusivité ? Que j’arrête de coucher avec lui ? C’est faisable, surtout que maintenant il ne rentre plus à la maison. Je n’ai pratiquement plus de nouvelles, hormis un texto de temps en temps, auquel je ne réponds que rarement d’ailleurs. Je me dis que ça l’aidera surement à penser à autre chose s’il ne m’a pas dans les pattes. Au moins, il a l’air d’aller bien, c’est le principal. 

- On ne se voit plus trop ces derniers temps si ça peut te rassurer. Hésitais-je. 

Il fixe un point sur le mur quelques instants. 

- Ce que je voulais dire c’est : est-ce que ce n’est pas avec lui que tu espères quelque chose ?

Non. Enfin… Je ne crois pas. J’imagine. Non, non, non. Niveau affectif, il est plutôt comme un frère. Je crois. Oh putain ! Me pose pas des questions comme ça ! Je sais plus où j’en suis après, bordel ! M’enfin j’imagine que je suis mieux ici. Oui. C’est sûr.

- Non.

La réponse a été rapide, dite sans hésitation et je me love contre sa peau passant mes bras autour de sa taille et ma tête contre sa clavicule. Une de ses mains joue avec mes cheveux et l’autre me serre contre lui. Oui. Je suis bien ici. Alors je ferme les yeux et me laisse aller dans sa chaleur. Finalement, ça fait du bien d’avoir quelqu’un de régulier à aimer. C’est doux, c’est chaud et c’est agréable. 

Seulement, la sonnette retentit et Matt se redresse. Nan mais, qui est-ce qui vient sonner chez les gens le matin ? Y a des horaires plus propices pour ça ! 

Il se lève, enfile un boxer et me murmure un « Je reviens » rapide. Je roule sur le dos et écarte les bras en croix en observant le plafond. Tout est allé très vite et je ne saisis pas encore totalement la situation mais, ne dit-on pas qu’il faut vivre le moment présent ? Alors, je pourrais bien arrêter de me prendre la tête constamment. Ça me serait bénéfique en plus. C’est rare pour moi d’avoir une relation suivie et encore plus d’en avoir envie mais, pourquoi pas ?

Je me lève, remets mon boxer et mon jean pour aller voir ce qui se passe quand une voix me parvient du salon.

- Salut mon ange ! J’ai apporté le petit déjeuner ! S’exclame le fauteur de trouble dans un bruissement de papier. Tu ne m’as pas trop attendu j’espère. Je t’ai manqué ?

Et merde. C’était trop beau pour être vrai. J’entends Matt lui baragouiner quelque chose mais, dans ma rage je ne distingue pas ses paroles. Mais PUTAIN ! C’est vraiment du foutage de gueule au plus haut point ! J’attrape mes affaires dans une colère noire, les mâchoires serrées. Alors comme ça, ça y est ? Il l’appelle par des petits noms et lui apporte des douceurs ? Connard ! Mais, bordel ! C’est quoi son PROBLÈME ? LEUR PROBLÈME ? 

Je pousse la porte avec fracas, mes affaires dans les bras et lance un regard emplit de haine à Monsieur-Meilleur-ami-pas-si-ami-que-ça. Son regard s’assombrit en m’apercevant et sa main se crispe sur son sachet de croissant. 

- La petite salope de la boite. Qu’est-ce que tu fous là morveux ?

- La même chose que toi apparemment, vieux croulant !

Je ne me fais pas prier pour débarrasser le plancher, ouvre la porte à la volée, la claque aussi fort que je peux et me rue dans mon appartement. J’ai juste envie de mourir. Je jette mes affaires en vrac sur mon canapé et serre les poings. Ma mâchoire me fait mal tant elle est contractée. Je le DÉTESTE ! Je LES DÉTESTE ! Quelle bande cons finis ! Raaaah ! Je me suis bien fait avoir sur ce coup là !

Mes mains se décrispent, ainsi que ma mâchoire quand je me sens glisser le long de la porte. Je me suis laisser à de doux sentiments trop vite. Je me suis emballé. Je l’ai laissé me persuader. Je l’ai laissé se faire une petite place dans mon coeur rien qu’un instant. Je l’ai même laissé entrer en moi bordel ! Et voilà ce que je récolte ? De la duplicité ? Du mensonge ? Un morceau de coeur en miette ? Merci. Beaucoup. Ça fait toujours du bien. Là, on peut dire que le mur je me le suis mangé de plein fouet.

Et les larmes traitresses se montrent, coulent le long de mes joues et je ne fais rien pour les arrêter. 

J’ai mal. 

Ce chapitre fait 5 pages sur mon logiciel de traitement de texte mais me paraît minuscule là de suite...

Bon sinon, ça plaît toujours ? Ça passe ? C'est bof ? C'est carrément dégueulasse ?

Matthew ou Kay ? =D

La prochaine maj, je ne sais pas encore pour quelle histoire ce sera, je suis en pleine rédaction d'une mini-mini fic pour les fêtes (que je pensais achever à temps... Ponctualité repassera) mais si je mets trop de temps j'essayerai de poster autre chose avant si je peux. 

Mes partiels commencent dans deux jours et je suis là à rédiger des chapitres au lieu de réviser. J'ai envie de mourir. 

Sinon, j'ai rajouté des liens dans la catégorie "histoires lues" et j'ai même ajouté les liens vers les derniers scans que j'ai lu. Pas les plus ancien que je me suis fait parce que pour la plupart je ne m'en souviens même pas... 

Des réclamations ? Des questions ? 

Bonne année au fait ! (J'ai failli oublier... M'enfin, quand je vous aurais posté la mini-fic, vous comprendrez que je ne suis pas fan des fêtes de fin d'année ^^).

Le Chapitre 23 de CP arrive en avance car il est assez court et je pense qu'il ne mérite pas une MAJ à lui tout seul. 

J'aurais eu l'impression de vous arnaquer en vous faisant attendre dix jours pour à peine 5 pages, donc le voilà :) 

Chapitre 23

La sonnette me sort de ma préparation raffinée de pâtes au ketchup-gruyère-beurre. Je vais ouvrir et découvre presque sans surprise Matthew. Je suis encore carrément énervé pour sa trahison, embarrassé pour Seth et en même temps j’ai besoin de ses infos. Je suis complètement perdu au milieu du tumulte d’émotions qui tourbillonnent autour de moi, et du coup je ne sais absolument pas comment réagir là tout de suite. 

Il décide pour moi et va directement s’asseoir dans le canapé. Je referme machinalement la porte et me tourne vers lui. 

- On a plein de choses à mettre au clair. Premièrement, j’aimerais savoir pourquoi tu t’es enfuit de chez moi alors que tout avait l’air d’aller.

Je ne bouge pas d’un millimètre. Je suis contre la porte et il est dos à moi. Je ne comprends pas. 

- Est-ce que tu te fous de moi ?

- Pourquoi je ferais ça ? Et viens t’asseoir, j’aimerais te voir quand je te parle. 

Je m’avance lentement et choisis puérilement le pouf de l’autre côté de la table basse pour ne pas me retrouver à côté de lui. 

- Tu ne penses pas que tu t’es assez payé ma tête ? Ta trahison n’est pas évidente ? 

Il fronce les sourcils. 

- Quelle trahison ?

- Je pensais que tu avais compris pourtant quand tu as parlé de te reprocher des « choses imaginaires » ce matin !

- Où tu veux en venir ? J’ai dit ça parce que je ne vois absolument pas ce que j’ai pu faire de mal !

- C’est sûr que ton « soit-disant meilleur pote » qui te ramène le petit dèj en t’appelant « mon ange » ce n’est absolument pas suspect. Viens pas me faire croire que tu ne te le tapes pas !

- Faut que t’arrête de t’inventer des histoires abracadabrantes ! Je n’ai pas couché avec toi parce que je m’ennuyais dans mon couple fictif ! J’essaye de m’en défaire mais il s’accroche qu’est-ce que je peux y faire ?

- La fermeté tu connais ?

- Tu crois que c’est facile de couper brusquement des liens d’amitié qui durent depuis plusieurs années ? Et de les rompre en ne blessant pas la personne concernée ? 

- C’est pas difficile de lui dire d’arrêter de faire ça !

- Ah oui ? Et toi ça n’a pas été trop difficile le célibat pendant une nuit ? 

Je joue les poissons carpes pendant une minute. Ouvrant et fermant la bouche, ne trouvant pas mes mots. J’avoue que j’ai un peu honte. 

- Ça bien failli, je ne te le cache pas mais, il ne s’est rien passé. On était trop bourrés. 

- Je sais pas si tu te rends compte mais ton « on était trop bourrés » n’est pas des plus rassurants. 

- Je préfère être honnête. Je vais pas te mentir en te disant qu’il ne se serait jamais rien passé, c’est faux. 

Il ferme les yeux et se pince l’arrêt du nez. Je me mure dans le silence, ne sachant quoi ajouter. Malheureusement, quand ses paupières se soulèvent je ne parviens pas à déchiffrer quoique ce soit dans ses prunelles. Je ne sais pas si nous avons fini, si on se quitte, si on se donne une seconde chance. Je suis encore plus perdu que tout à l’heure. Au moins j’avais la colère pour me tenir chaud. Maintenant, je n’ai plus que du doute. 

Je n’ose plus ajouter quoique ce soit sur tout ça mais, j’ai quand même besoin de savoir ce qui arrive à Kay. 

- Je ne sais pas si on en a fini ou non avec cette histoire mais, je voulais te poser une question. 

Son regard las se pose sur moi et je me sens abattu. 

- Est-ce que tu sais ce qui arrive à Kay ? Je veux dire… Je m’inquiète et j’ai peur qu’il ne soit retourné à ses… à la prostitution… 

Je vois un faible sourire naître sur ses lèvres. 

- Tu t’es vraiment pris la tête. C’est bien plus simple que ça.

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas où il veut en venir. 

- Il est tombé amoureux. De quelqu’un qui le lui rend enfin. Ajoute-t-il avec un air de reproche. 

- Ah… 

C’est tout ce que je parviens à articuler.

- Seulement, comme dans toutes les histoires il y a des hauts et des bas. Il souffre quand même nettement moins qu’avec toi.

J’hoche la tête, un peu perdu et le silence se prolonge durant de longues minutes. 

- Et… Qu’est-ce qu’on fait ? Pour nous ?

Matt soupire et se passe une main lasse dans les cheveux. 

- Je ne sais pas Kurt. Je t’apprécie énormément mais tes sautes d’humeur me fatiguent. Je n’ai pas envie d’une relation prise de tête. Quand je rentre chez moi, je veux pouvoir me détendre pas m’engueuler avec qui que ce soit. 

- Ça veut dire ?

- Laisse moi du temps et calme toi. 

* * *

Je ne sais pas trop où en est notre histoire. Je ne sais même pas ce que je veux réellement. Je suis complètement perdu.

J’ai décidé d’aller voir ma mère. Le fait qu’elle ne m’approuve pas me contrarie énormément mais, je me suis assez braqué contre elle ces derniers temps. Ça serait pas mal d’en discuter avec elle. Je ne sais pas exactement quels à priori elle a et je ne sais pas trop sur quel tableau cibler mon argumentaire mais, essayer de lui faire comprendre que je ne suis pas malade, que ce n’est pas une passade et que je suis heureux comme ça, serait déjà une bonne chose je pense. 

Rester en froid avec elle c’est couper les ponts avec ma famille. Et une mère on en a qu’une. Je sais bien que ce n’est pas à moi d’aller vers elle mais, si je ne bouge pas, je ne suis pas sure qu’elle vienne d’elle-même. Et puis, même si ce n’est pas sur une note très positive, au moins ça me changera les idées. 

Je suis au bout de la rue, j’aperçois la maison et je ralentis un peu le pas comme pour repousser l’impact, gagner du temps avant l’affrontement. Je fais le malin mais au fond je crève de trouille. J’ai peur que même après avoir essayé de la comprendre elle me rejette encore une fois. Et malgré le fait que je veuille être fort, cette pensée me fait mal au coeur. C’est quand même ma mère et je l’aime. Je l’accepte comme elle est même si j’aimerais qu’elle arrête de se laisser aller. J’apprécierais qu’elle fasse de même avec moi. M’accepter tout entier. 

J’ai bien conscience qu’elle ne va pas bien depuis que mon beau père l’a quitté. Elle est renfermée, ne sort presque plus. Même si j’ai noté un léger changement au niveau de sa garde robe. Je voudrais qu’elle prenne sur elle et passe outre ses préjugés. Je suis son fils merde ! Elle est censée m’aimer inconditionnellement. C’est ce que font les parents normalement, non ? 

Je continue de m’avancer, la peur au ventre, je ne suis plus qu’à une centaine de pas de la maison. Je vois la porte s’ouvrir et ma mère en sortir. Je fronce les sourcils. Elle porte une très jolie robe, des chaussures à talons, est très bien coiffée et paraît maquillée de là où je suis. Qu’est-ce qui se passe ? 

C’est là que je vois un homme sortir à sa suite, fermer la porte et la prendre par le bras. Instinctivement, je me cache derrière la haie du voisin. Il l’entraine vers une voiture et elle sourit, radieuse, comme ravie d’être avec lui. Je plisse les yeux et… moi qui croyait que c’était un inconnu. Je ne savais pas qu’elle le revoyait. La dernière fois que je l’ai vu remonte à au moins quatre ans je crois. Mais qu’est-ce qu’elle fait ? Pourquoi ? Elle aurait pas pu trouver mieux ? Retomber dans les bras d’un homme qui vous a laissé en plan sans explications, il y a mieux comme perspective. 

Cet homme : c’est mon beau-père.