Partager l'article ! Chapitre 7 - Cours Particuliers: Petit chapitre ne servant pas à grand chose mais, je vous ai mis une courte description ph ...
Petit chapitre ne servant pas à grand chose mais, je vous ai mis une courte description physique dedans En même temps, inclure une description physique du narrateur dans un texte à la première personne c'est pas si simple hein, vous avez l'habitude vous de vous regarder dans le miroir et de détailler tout votre visage ? Moi pas en tout cas
Enfin, bref, sinon, je vous annonce que je viens d'entrer en terminale L donc je risque (c'est même plus un risque là, c'est meme une certitude ) d'avoir moins de temps personnel, ce qui veut dire que je ne posterais plus aussi régulièrement qu'au début de cette histoire Mais bon, je ferais de mon mieux, on verra bien ce que ça donnera.
Sinon, j'ai déjà la moitié du chapitre suivant alors normalement il ne devrait pas tarder. Mais bon, je ne vous promet rien vu comment je croule sous le boulot
J’entre dans ma chambre et découvre Kay sur mon lit, le visage sous mon oreiller, comme s’il cherchait à se cacher de la réalité. Comme si quelque chose l’horrifiait tellement qu’il tentait vainement de faire l’autruche.
— Alors, tu vas mieux toi ?
Il sursaute mais n’enlève pas pour autant le coussin de son visage. Je m’approche de lui et m’assieds sur le matelas.
— Hey ? Ça ne va pas ?
J’attends patiemment qu’il se décide à me répondre de lui-même. Je ne veux pas le forcer. Je ne sais pas ce qu’il a, et le brusquer ne ferait qu’aggraver les choses.
— Désolé de vous avoir dérangé. Finit-il par souffler après plusieurs minutes.
— Dis pas n’importe quoi.
— Vous aviez l’air bien occupés pourtant. Dit-il d’un ton qui me paraît accusateur.
— On s’est juste endormis. D’ailleurs, heureusement que tu nous as réveillé parce que, sinon, on aurait été en retard au lycée.
Il ne répond pas. Le silence s’éternise. Ce n’est pas normal. Kay est très bavard, il y a quelque chose qui ne va pas. Je me penche doucement sur lui.
— Qu’est-ce qui ne va pas ? Je murmure.
Toujours pas de réponse. Je retire délicatement l’oreiller de son visage et le découvre baigné de larmes. J’avais raison, quelque chose ne va pas. Je le prends dans mes bras pour tenter de le calmer mais, des sanglots étouffés s’échappent de sa gorge.
— Qu’est-ce qui se passe Kay. Je lui demande tout bas en commençant à le bercer.
— Rien. Bégaie-t-il. J’en ai juste marre de finir dans cet état.
Faux. Il ne sait pas mentir. Mais bon, je n’insiste pas. Il ne veut pas me le dire, j’attendrais patiemment qu’il vienne me le dire de lui-même. Alors, pour le moment je joue le jeu.
— T’inquiète pas, il ne s’est rien passé de grave. Heureusement. Je ne te laisserais plus boire comme un trou. Promis.
Kay resserre son étreinte et je continue de le bercer en silence. Je n’aime pas le voir ainsi. Quand il est joyeux, il ne l’est pas forcément entièrement, mais au moins, il a le sourire. Il devait forcément craquer un jour… C’est paradoxal, je n’aime pas le voir ainsi mais je ne veux pas le brusquer. Lui demander sans cesse ce qui ne va pas ne serait pas forcément lui rendre service vous ne croyez pas ?
La porte s’ouvre brusquement, me faisant sursauter.
— Excusez moi mais, Kurt, faut y aller, on va être…
— Allez-y, moi je reste ici.
— Très bien…Hésite-t-il. Je repasserais ce soir voir si tout va bien.
— Ne vous en faites pas pour nous, ça ira.
La porte se ferme doucement et nous restons là, en silence. Kay finit par s’endormir et moi aussi…
J’ouvre lentement les yeux et découvre ma chambre plongée dans l’obscurité. Je tente de me relever mais, Kay est accroché à moi comme si sa vie en dépendait. Je ne peux m’empêcher de me demander ce qui peut bien le tracasser. Il n’a jamais été comme ça. Mais, peut-être d’anciens souvenirs remontent-ils à la surface ? Ça ne serait pas étonnant d’ailleurs, il les a refoulé tellement longtemps, qu’il fallait bien qu’ils ressortent un jour. Ou alors sa situation familiale désastreuse ? Je me demande d’ailleurs comment il a fait pour tenir aussi longtemps sans craquer ! Il est plus fort que je ne le croyais. Bien sûr, au début il a fait pas mal de conneries mais, ensuite il s’est calmé. Je pense que sa sœur y est pour quelque chose mais, je n’en suis pas vraiment sûr. Il m’en parle si peu ! Il m’a fait part de sa situation un soir de beuverie. En était-il pleinement conscient ? Aucune idée. En tout cas, on sait tous les deux que je suis au courant mais, il n’en parle jamais. Je le comprends. Ça doit être assez douloureux. Tout ce que je sais c’est que sa sœur est une fille bien. Elle a toujours été là pour lui, dans la limite de ses moyens. Je ne la connais que très peu. Je n’ai jamais vraiment été chez Kay, et je n’ai jamais cherché à y aller. Je sais que c’est difficile pour lui. Même s’il ne le montre pas.
Un horrible et sonore gargouillement crève le silence de mort qui règne dans la chambre. Mon estomac crie son mécontentement. C’est compréhensible : J’ai rien mangé depuis hier soir. Je me libère délicatement pour aller faire un tour dans la cuisine, ouvre le frigo, farfouille parmi les différentes étagères croulants sous le vide ambiant. Il n’y a quasiment rien dans ce truc. A quoi il sert s’il n’y a rien dedans ? Faut vraiment que j’aille faire des courses ! Les deux pommes, alternants entre le vert et le marron, la tranche de jambon à moitié entamée – merci Kay – et le yaourt à la fraise, dont la date est dépassée depuis bientôt 3 jours, ne me tentent guère. Je referme la porte de cet engin sympathisant avec cette abomination qu’on appelle famine, et me dirige vers les placards. Aurais-je plus de chance, ou eux aussi ont été admis dans cette nouvelle secte qui cherche à me faire tomber d’inanition ? J’ouvre le premier face à moi. Vide. Pas de bol. Le second. Vide. Mauvais karma. Le troisième. Trois cartons d’emballage de yaourts. Sans les yaourts bien sûr. Pourquoi ais-je rangé des cartons dans un placard ? La poubelle je connais pas ? Quatrième. Vide. Combien y a-t-il de partisans anti-Kurt dans cet appart’ à peine plus grand que ma poche ? Cinquième. Un emballage de paquet de gâteaux. C’est une mutinerie ? Je passe sous l’évier. Sixième. Une vielle éponge desséchée. Combien de traîtres ? Septième. Une boîte de conserve. Victoire ! Je la sors, très fier. Des haricots verts. Je fais la grimace. Je hais les haricots verts ! Pourquoi y en a-t-il dans mon placard d’ailleurs ? Pourquoi j’en aurais acheté alors que je ne peux même pas en voir en peinture ? Remarque, qui irait peindre des haricots verts franchement ? Qu’est-ce que ça a d’intéressant ces trucs longs et verts ? Un énième grognement résonne contre les parois de la cuisine. Mon estomac se rebelle encore. Tant pis, ce sera les haricots. J’ai vraiment trop la dalle. J’ouvre la boîte et la verse dans une assiette. Une odeur nauséabonde m’emplit les narines. J’ai toujours haït l’odeur de ces légumes verts immangeables. Mais, je ne me souvenais pas que ça sentait si mauvais ! Je repêche la boîte dans la poubelle et l’observe sous toutes les coutures. Apparemment la date de péremption se trouve sous le cylindre d’aluminium. Je souris en me rappelant qu’étant petit je disais « date de périmation ». Ma tante me rappelait sans cesse à l’ordre et j’adorais continuer pour la voir s’agacer et finir par sourire en comprenant que je la faisais marcher.
Un léger bruit me sort de ma rêverie. Comme si de l’eau coulait en petite quantité. Je fronce les sourcils me demandant d’où cela peut bien venir. Kay dort encore et le bruit est trop près pour que ce soit les canalisations des voisins. Je baisse la tête, réfléchissant à ce que ça pouvait bien être. Une toute petite flaque à mes pieds attire mon attention mais sans plus. Qu’est-ce qui peut bien couler dans cet appartement alors que personne n’utilise l’eau ? De toute façon, le bruit est bien trop léger pour que ce soit une quelconque sortie d’eau. Une fuite ? J’espère que non ! Ça me couterait bien trop cher en réparation ! C’est seulement au moment où tout redevient silencieux, emportant mes craintes au loin, que mon esprit bloque sur la flaque à mes pieds.
— Merde ! Je jurais en redressant l’objet du délit.
Maintenant, mes baskets et le bas de mon pantalon sont maculés de sauce d’haricots verts ! Et quelle odeur merveilleuse s’en dégage ! Je peux vraiment faire des choses stupides quand je ne pense pas avant d’agir ! Rêveur. Trop rêveur ! Mon inattention me coutera un jour ! Retourner une boîte de conserve au dessus de l’évier n’était surement pas assez flagrant pour moi ! Il faut tout de même que je vérifie cette maudite date de péremption. Je ne tiens déjà pas à manger ces légumes diaboliques alors des périmés… tomber malade ne me tente guère. Être alité est un calvaire en soi. Rester à ne rien faire n’est pas pour moi. J’ai du mal à rester en place. Et puis, la console, c’est bien un moment mais ça devient vite lassant…
Euh… 20 Avril 2009 ? C’est une blague ? Tout le monde s’est ligué contre moi dans cet appart’ ! Comment ça se fait qu’il n’y ait rien de mangeable ici ? On a bien dû manger quelque chose quand même les jours où on créchait ici ! J’essaye de me remémorer nos repas. Plutôt difficile. Tout ce que je me rappelle, ce sont des emballages de pizzas ou des sorties en boîtes parfois le ventre vide. Depuis quand n’ai-je pas prit un vrai repas ? Je ne me souviens même plus ! Il faut vraiment que je me reprenne en main !
Bon, bah j’ai plus qu’à aller faire des courses. J’entre dans la salle de bain pour changer de jean. Je ne vais quand même pas sortir comme ça ! J’attrape ma veste et me dirige vers ma chambre. Il dort toujours. Mon regard accroche la pendule : 17h. Je laisse un mot sur la table de la cuisine et me poste devant le miroir de l’entrée histoire de voir si je ne risque pas d’effrayer tout le monde. Mais, ça peut aller même si mes cheveux noirs plus ou moins longs sont en bataille (dois-je préciser que c’est habituel chez moi ?), et que mes yeux noirs sont aussi dilatés et rouges que si j’avais fumé 3 joints d’affilée. Je passe une main dans mes mèches rebelles et sors. Le Leader Price est seulement à 10 min à pieds. Ça devrait aller. Je devrais être rentré dans moins d’une heure.
* Conversations Parodieuses d'un soir d'été
Sims
Gay
* Andreï
* Chimères
* Dans les limbes d'un monde (NEW !)
* Dix Milliard de choses à te dire
* Hot Chili (NEW !)
* Le Diable porte des caleçons noirs
* Le Jeu du chat et de la souris
* Meurtre et Sorcellerie (NEW !)
* Peut-être avait-il rêvé (NEW !)
* Smog
* Tel est pris qui croyait prendre
* Twilight
* Un jour mon Prince viendra (NEW !)
* Voleur (NEW !)
Het'
* Finding Nemo (NEW !)
* Je suis un vampire, c'est grave docteur?
* Nissa
* Pulsion
Fanfics
* A la Une
* Bad Day
* Bloody You <3
* Burn Me
* HP et le presse papier lubrique
* L'étrange Noël de monsieur Potter
* Liaisons Dangereuses à Poudlard
* Orgueil
* Prépare ton caleçon <3
* Sleepy
* Les Cieux de feu et de glace
Scans Mangas
[Antique Désir]
[Boys Love Scantrad]
[Naked Truth]
[Passion Fruitée]
* Allure
[Yaoi x Yuri]
* L'histoire de l'homosexualité à travers les âges
[Scantrad]
* Tomo
* A cause des garçons <3
* Gayclic
* VDM
* Bashfr <3
* Écriture
Derniers Commentaires