Dimanche 30 août 7 30 /08 /Août 01:12



Hey salut les filles !   Je viens juste de rentrer, 'fin ya environ 3 heures ^^ Pfiou, j'ai pas vu beaucoup mon lit depuis le début des vacances. Peut-être une semaine maxi.

J'ai fait une méga bourde dans le scénario xD Ne dites pas "ça ne m'étonne pas !"   

Oui, donc, comme je disais, bah tous les persos ont des noms américains, normal vu que c'était sensé se passer aux états unis, mais le soucis c'est que j'ai mis Kurt en Terminale L et que le programme d'histoire est basé sur le programme français, pis toute l'organisation scolaire aussi...  Alors, leurs noms aux consonances américaines, ne sont pas dû à des origines de là bas (à part Kurt) mais à une méga connerie de ma part xD

 

 

 

 

On frappe à la porte, je soupire. Qui peut bien venir me déranger à cette heure là ? On peut jamais être tranquille ici ! Je me lève de mauvaise grâce et ouvre la porte… pour tomber sur Matthew. Euh… qu’est-ce qu’il fout là ? Adossé nonchalamment à la porte, un bras replié derrière sa tête, il me fixe, un sourire aux lèvres. En baissant les yeux sur sa chemise, je découvre qu’elle moule parfaitement son torse et qu’un morceau de peau blanche très attrayante dépasse négligemment en haut, là où les boutons sont volontairement laissés ouverts. Je commence à avoir très chaud d’un coup. Il le fait exprès ou quoi ? Je relève la tête et son sourire ironique me dit qu’il n’a rien manqué.

—      Euh… bonsoir. Vous… vous voulez quelque chose ?

Ah c’est pas vrai, maintenant je bégaie ! Manquait plus que ça. Je dois vraiment passer pour un con là !

—      En effet. Je peux entrer ? Répond-t-il sûr de lui.

Haha, pendant une seconde j’ai cru qu’il répondait à ma stupide conscience...

—      Ben… euh… ouais.

Réponse encore plus intelligente que la précédente ! Je pourrais battre des records dans ce domaine. C’est impossible d’avoir l’air plus empoté ! Je me pousse pour le laisser passer et trébuche sur mon sac qui traine dans l’entrée. Je m’étale par terre en étouffant un cri de surprise. Si… c’est possible. Remarquez, dans mon cas, tout est possible. Alors, avoir l’air plus stupide que je ne le suis déjà n’est pas franchement mission impossible. Ça fait beaucoup de « possibles » quand même. La porte claque et il se penche vers moi, m’attrape par les épaules et me relève.

—      Bah alors ? Tu tiens plus debout ? Me lance-t-il un sourcil levé.

Euh… c’est moi ou sa phrase est à double sens ? Nan parce que, celle là il aurait pu la garder pour lui. Je veux dire, j’ai déjà remarqué tout seul que depuis qu’il est devant ma porte je fais n’importe quoi. Pas la peine de m’enfoncer plus. Ouais, c’était pas franchement ce que je voulais dire… Dans le genre phrases ambigües je suis pas mal aussi… Sans commentaire. Je vous entends déjà rire.

Je le regarde, interrogateur. Il veut quoi en fait ? Il observe mon salon minutieusement. Ça va lui servir à quoi ? Faire les plans ? Il a l’intention de planquer de la drogue chez moi ? Si les flics débarquent je serais dans la merde totale là ! Incapable de retrouver moi-même ce qu’il a planqué.

Mais qu’est-ce que je raconte moi ? C’est n’importe quoi ! Ouais, mais dans ce cas, il cherche quoi ? Je me retourne et regarde mon beau bordel. Enfin, notre bordel. Parce que, c’est peut-être mon appart’ mais ce sont les affaires de Kay que je vois partout. Et, effectivement ça peut être assez déconcertant. Même moi en ce moment, je me demande comment on fait pour vivre dans un bazar pareil. Faut vraiment que je pense à dire à Kay de ranger ses affaires.

—      C’est à toi tout ça ? Demande-t-il ébahi.

—      Pas totalement. Je dirais, un quart oui, le reste non.

—      Ah bon ? Tu vis pas tout seul ?

—      Kay vit un peu ici aussi.

—      Et qu’est-ce qui est à toi dans ce cas ?

—      Euh… les murs… les meubles. J’observe moi aussi tout ce qui est entassé ici pour tenter d’apercevoir un truc à moi. Hum… le sol ? J’ajoute sur un ton interrogateur.

Ses affaires ont tellement envahis mon espace vital que je ne suis même plus sûr que le sol m’appartienne, tant il est noyé sous les trucs de Kay.

—      Il vit un peu ici ? Il n’a pas plutôt emménagé ?

—      Mouais… vous vouliez quoi en fait ?

Il pose son regard sur moi et c’est seulement maintenant que je me rends compte que j’ai balancé mon tee-shirt quelque part dans la pièce avant de m’endormir. J’ai vraiment chaud et pourtant la température ne doit pas frôler les 17 degrés. Il ne semble pas décidé à regarder ailleurs et moi je commence à transpirer tellement j’ai chaud. J’ai l’impression d’être une glace qui fond sous le regard insistant du soleil. Je vais finir en flaque sous la table si ça continue. J’aimerais jeter un œil à mon salon pour chercher mon tee-shirt mais, mes yeux ne m’obéissent plus et détaillent Matthew. Le noir lui va très bien mais le gris aussi. Cette couleur fait ressortir le bleu profond de ses yeux, je trouve. Il est vraiment sexy, rien à redire là-dessus. J’avale difficilement ma salive. Je dois être aussi rouge que mes rideaux couleur cerise maintenant. J’ai du mal à respirer. Va falloir qu’il dégage de là sinon, je vais pas tarder à perdre le contrôle et à lui sauter dessus. J’ai déjà perdu mes yeux, le reste va y passer aussi dans les minutes qui suivent s’il reste planté là, devant moi, toujours aussi tentateur que le premier jour de « notre rencontre ». Mais, contre toute attente, il avance et, hypnotisé par son charisme, je lève la main. J’ai envie de le toucher. Il faut que je touche. Sinon je vais devenir fou. Sa peau, et son corps en général, exercent une attirance irrésistible sur moi. L’urgence de l’envie de ce contact me fait presque mal. Il regarde ma main venir vers lui et s’avance vers moi, pose ses doigts dans ma nuque et m’embrasse. Mon cerveau vient d’être déconnecté de mon corps (comme s’il y avait été connecté un jour…) Les questions « il se passe quoi ? » ou « Pourquoi il fait ça ? » n’ont même pas le temps de me traverser l’esprit. Il passe sa seconde main sur mon torse et je me sens me consumer. Je pensais qu’en effleurant sa peau, mon désir douloureux se calmerait mais, c’est tout le contraire. Il devient de plus en plus violent au fil des secondes. Un feu brûlant embrase mes sens quand sa main s’aventure vers mon jean. Je me cambre en avant et colle mon bassin contre le sien. Ses lèvres, douces et tentatrices, dévient vers ma clavicule et je m’accroche à sa taille tellement je tremble. J’ai l’impression que je vais exploser avant même qu’il n’ait ouvert ce maudit pantalon qui me compresse. Il descend doucement ma braguette et se colle à moi. Je défais les boutons de sa chemise, prit d’une envie irrépressible de le toucher. Il me sourit. Mes lèvres rencontrent les siennes dans une étincelle qui nous enflamme tous les deux. Je sens très clairement son désir à travers son jean. Identique au mien. Violent. Incontrôlable. A en perdre la tête. Ses doigts s’aventurent sous le tissu, devenu gênant, qui protège ce que j’ai de plus « mâle ».

Une mélodie retentit. Il lève la tête, me sourit et une sorte de brume blanche vient voiler son visage. Je me frotte les yeux pour retrouver une vision nette mais, il commence à devenir transparent. C’est quoi ce bordel ? Une illusion d’optique ? J’essaye de l’attraper mais mes doigts passent à travers son corps. Mes yeux s’ouvrent comme des soucoupes quand je comprends qu’il est entrain de disparaître. Il ne peut pas partir maintenant ! Je hurle son nom et tends les bras en avant mais il n’est déjà plus là.

Une seconde sonnerie stridente me réveille en sursaut. Mes yeux s’entrouvrent vaguement et cherchent des repères. Complètement perdu, je cherche Matthew du regard avant de comprendre que je rêvais. C’était trop beau pour être vrai aussi. J’aurais dû m’en douter. Ma tête retourne percuter le dossier du canapé avant que mes paupières ne reprennent leur position originelle. Une énième sonnerie retentit dans mon appart’, me faisant ouvrir les yeux, et, accessoirement reprendre conscience que le connard qui appelle a interrompu un rêve d’un érotisme fabuleux ! Saloperie de téléphone ! J’étais si bien ! D’accord, je me suis ridiculisé à mort mais, au moins Matthew était là et… ça avait l’air si réel. Je prends mon portable dans un élan de rage et décroche avant d’étouffer un hurlement. Tourner la tête est devenu une vraie torture. Mais pourquoi je me suis endormi ici ? Je le savais ! C’était obligé que je me lève avec un torticolis mais non…. Qui peut bien m’appeler à une heure pareille ? Qui a bien pu me faire sortir de ce sublime rêve ?

—      Quoi ? Je grogne.

—      Allo ? Kurt ? Me répond une voix fluette.

—      Mouais ?

—      C’est Julian. Kay est dans un sale état. Il tient même plus debout. Tu… tu peux pas venir le chercher ?

—      Putain ! J’suis pas sa baby-sitter !

—      Désolé mais, j’savais pas qui appeler. J’peux quand même pas appeler son père ?

—      J’arrive. T’es où ?

—      Dans le square.

Nan mais c’est pas possible ça ! Il ne peut pas s’empêcher de faire des conneries ! J’attrape ma veste et me rends compte que mon salon est en ordre. Rien ne traine autre que trois tee-shirts sur des chaises et deux capotes sur la table basse. Je souris avant de sortir et de claquer la porte. Je marche rapidement pour atteindre le square. Enfin, rapidement… C’est un grand mot. Vous avez déjà essayé de traverser votre quartier avec la tête bloquée ? Non ? Bah essayez un jour vous comprendrez mon supplice. Et puis, qu’est-ce qu’ils foutent dans le square ? Cet imbécile a réussi à le trainer de Paris au square mais a été incapable de faire dix mètres de plus ? Bon ok… pas dix mètres, deux cent. Mais, on s’en tape ! Quand j’arrive, il est seul avec le fameux Julian. Il est allongé par terre et lance des phrases sans queue ni tête. Je m’accroupis à côté de lui. Mais pourquoi est-ce que je ne suis pas allé avec lui ?! Peut-être parce que je pensais qu’il était assez grand pour se prendre en main tout seul ? Apparemment pas… Qu’il s’était calmé ? Quelle erreur ! Ce qui est certain, c’est que maintenant, il ne sortira plus sans moi sur les talons. Je ne comprends pas, d’habitude tout va très bien, et le seul jour où je ne viens pas avec lui, il fini encore plus bourré qu’il ne l’a été en un an !

—      Qu’est-ce que t’as fait Kay ? Pourquoi t’as encore trop bu ?

Il marmonne des paroles inintelligibles. Ouais, continue comme ça, c’est sûr que je vais te comprendre…

—      Et qu’est-ce que vous foutez ici vous deux ? Je demande au gamin.

—      Ben… on avait prévu de… Il n’achève pas sa phrase mais ses joues rouges la terminent pour lui.

—      Mais t’as quel âge ? T’es pas un peu trop jeune pour ça ?

—      Non, j’ai dix-huit ans !

—      Ah ouais ? Tu fais quoi dans la vie ?

—      Euh… je suis encore au collège. Enfin, au lycée je veux dire.

—      Quel lycée ?

—      Anne Frank.

—      Bizarre.

—      Pourquoi ?

—      J’y suis et je t’ai jamais vu là bas !

 Je saisis Kay par les bras et le soulève pour le mettre debout.

—      Viens m’aider au lieu de regarder !

Le môme s’exécute et Kay finit dans mes bras. Je m’éloigne sans plus m’occuper du gosse et ramène mon ami dans mon immeuble. Une vraie galère si vous voulez mon avis ! Il est pas léger et avec le cou bloqué, je peux pas faire grand-chose. Sur le palier, à bout de souffle, je le pose sur ses jambes tout en le soutenant par les bras. C’est qu’il est lourd lui, malgré sa peau sur les os. Il aurait d’ailleurs bien besoin de se remplumer ! Enfin, pas s’il a l’intention de revenir comme ça souvent, parce que pour le monter chez moi ça risque d’être comique. Déjà que j’ai du mal avec ses soixante kilos tout mouillé… S’il prend du poids, j’arriverais jamais à l’amener jusqu’ici et on finirait par dormir dehors. Nous arrivons bientôt devant ma porte où Kay s’écroule et m’entraine dans sa chute. Je tombe au dessus de lui, un genou par terre et le secoue.

—      Ça va Kay ?

—      Hum… impec’. Murmure-t-il d’une voix pâteuse.

Je me relève rassuré mais boitillant. Je ne suis pourtant pas si douillet d’habitude mais, là ma rotule brûle légèrement. Boaf, c’est pas avec dix centimètres que j’ai pu me la fouler, hein ? Je déverrouille ma porte et l’ouvre, sur une jambe. C’est que ça me fait un peu mal cette connerie quand même.  

 

Par Deadly - Publié dans : Cours particuliers (Gay) [Terminée] - Communauté : Auteurs Sadiques
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