Hello =D
ça fait un peu trop longtemps que je n'ai pas posté ! Honte à moi ! Je ne pensais pas autant mais quand j'ai vu les dates j'ai cru faire une syncope lol
Désolée de vous avoir délaissé !! Le chapitre 2 des Ombres de Minuit est là, les deux suivants sont en cours de "recopiage" (ma meilleure amie se dévoue pour moi =D C'est pas beau ça ? ). Le prochin chapitre de TP est presque fini mais avec la reprise des cours euh... j'espère l'avoir terminé pour la fin de la semaine !
Voilà, bon ce chapitre est court, et on ne connaît pas le personnage, c'est normal :D

Chapitre  2

         La nuit était tombée d’un coup sans qu’il ne la vît venir. L’obscurité avait envahi les rues quand les ténèbres s’étaient abattues brutalement sur la ville. Il n’en avait pas eu conscience mais il les avait senties. Les lambeaux brumeux flottants dans l’air ne le rassuraient pas plus que la brise du vent qui soufflait cette nuit-là. Cette brise était peut-être douce, caressait les reliefs de l’horizon sans aucune aggressivité mais, elle détenait une grande violence dans sa froideur polaire. Ce n’était pas l’hiver mais on aurait pu y croire tant le froid semblait enfoncer ses doigts gelés dans sa chair engourdie. Etrange dans cette partie du pays. Les nuits n’étaient pas réputées pour être glaciales, surtout pour un début d’automne. Il resserra sa veste fine autour de lui, il n’avait pas prévu que la température chuterait autant en si peu de temps. Les journées étaient encore ensoleillées et plus ou moins chaudes. Comment prévoir alors que dès que l’obscurité commencerait à montrer son nez, la chaleur ne serait qu’un lointain souvenir, pourtant vieux de seulement quelques heures ?

         Il pressa le pas, se hâtant de rentrer « chez lui ». Il ne tenait pas à rester plus longtemps dans le coin, l’atmosphère qui flottait autour de lui était tout sauf apaisante.

Un léger bruit de craquement résonna étonnamment fort à ses oreilles. Il s’arrêta dans un sursaut et tendit l’oreille. Il ne l’avait pas remarqué plus tôt, trop occupé à se protéger du froid, mais aucun son ne venait troubler la sérénité de la rue. Après un temps d’arrêt relativement long, il se demanda comment il aurait pu percevoir un bruit si infime dans un environnement même peu bruyant ? Il tourna lentement sur lui même, scrutant les alentours, cherchant des yeux s’il y avait quelqu’un. Tout cela devenait beaucoup trop sinistre pour lui. Il n’était pas là depuis longtemps mais allait sérieusement penser à raccourcir son séjour. Il resta immobile quelques minutes, les sens aux aguets. Puis, ne voyant rien bouger, il reprit son chemin sans pour autant être rassuré. Il avançait d’un pas vif en jetant de furtifs coups d’oeil autour de lui. Il atteint finalement la porte d’entrée de son immeuble, soulagé.

         En la poussant pour pénétrer dans le hall, il ne vit pas les deux yeux qui l’observaient, cachés dans le sombre buisson derrière lui.

***

         Il s’assit confortablement dans un fauteuil en soupirant et rejeta la tête en arrière, épuisé. Il avait passé une journée éprouvante. Mais, dorénavant, il ferait en sorte de rentrer avant la nuit pour éviter de se faire peur tout seul en bas de chez lui. Son imagination avait prit le pas sur sa raison pendant plusieurs minutes à cause du silence qui régnait dehors. Il avait vu trop de films voilà tout. D’ailleurs, ce calme terrifiant, il l’avait aussi sans doute imaginé. Il était tout simplement impossible qu’une telle absence de bruit put exister, surtout en pleine ville. Même  s’il ne logeait pas dans un quartier animé, c’était peu probable. Un sourire effleura ses lèvres. Il avait été stupide. Son imagination s’était emballée et il l’avait juste suivie aveuglément sans se poser de question. Il renversa la tête sur le dossier de son fauteuil et ferma les yeux. La fatigue l’étreignait tant qu’il s’endormit rapidement. Ce ne fut pourtant pas un sommeil reposant, il s’agita dans tous les sens en gémissant des phrases incompréhensibles. Son inconscient revivait violement certaines scènes dérangeantes de son passé.

En tournant sur le côté, il fut brusquement réveillé par la télévision qui se mit soudain à hurler dans la pièce exiguë. Les accents aigus de la voix de la présentatrice, qui se répercutaient contre les murs de la pièce, rendait le vacarme, produit par le poste, effrayant, ce qui le fit sursauter.

« Une seconde jeune femme a disparu cette nuit. Seulement une semaine après Nadine Bernier. Les circonstances sont à peu près  identiques mais, d’après les enquêteurs la thèse de l’enlèvement est prématurée. Une envie de voyager serait plus appropriée. La famille de Nadine pourtant reste persuadée du contraire... »

             Il se dit tout de même que deux femmes du même quartier qui disparaissent comme ça dans la nature était assez étrange. Pour ce qu’il avait vu du dernier bulletin d’information, elles n’avaient pourtant rien en commun à part leur tranche d’âge.

Il ne pensait pas que la thèse « officielle » fut très crédible. Quelqu’un qui s’enfuit de chez lui sans rien dire à personne, ça peut se tenir mais, deux dans le même quartier en à peine une semaine d’intervalle, ça commence à faire beaucoup. Surtout si elles n’avaient aucun contact entre elles. La théorie de l’enlèvement était quand même plus plausible. Ces disparitions étaient, pour le moment, concentrées à l’autre bout de la ville mais, on ne savait jamais. Si ça continuait et que ça se rapprochait, il ferait mieux de partir. Il n’avait aucune envie d’être pris dans une affaire louche. Et puis, il avait fait son temps à Washington de toute façon. Il ne savait d’ailleurs pas pourquoi il restait ici. Il avait fait tout ce qu’il avait  à faire. Mais, étrangement… sans qu’il ne sache quoi, quelque chose le retenait…

J'espère qu'il n'y a pas de faute ! Je l'ai relu rapidement mais bon on ne sait jamais ;)